La Volonté Générale Selon Rousseau

principe spirituel » et ses deux facteurs constitutifs : mémoire collective d'un même passé et même volonté de poursuivre « ensemble » ( 1-2) La prévalence de ces deux facteurs sur tous les autres d'ordinaire invoqués. Explicitation complémentaire ( 3-4) Argumentaire à l'appui de cette conception face à des objections possibles et réaffirmation finale Réponses à deux objections possibles : la volonté populaire mal éclairée et les dissonances entre nations ( 5-6) Résumé de la thèse : l'essence et

1ère partie : Livre II : La religion de la loi Un homme libre à la fin du XVIIIe est un homme qui se définit comme étant soumis à la loi (norme générale et abstraite) par opposition à un esclave qui est soumis à la volonté d'un autre homme. Un homme libre est un homme autonome (on se donne à soi-même sa propre loi) en acceptant l'autorité des lois publiques. Dans le système mis en place en 1789, le citoyen est à la fois supposé être l'auteur de la loi et le sujet de la loi. Un tel système

qui, en l'homme, relève de la société. C'est ainsi, par exemple, que Rousseau opère dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes : il faut, écrit-il dans sa préface, examiner l'homme par la pensée et ainsi "démêler ce qu'il tient de son propre fonds d'avec ce que les circonstances et ses progrès ont ajouté ou changé à son état primitif". L'état de nature est donc un état de guerre générale et permanente : qu'est-ce qui permet à Hobbes de formuler ce jugement

mais la condition de son maintien. Une liberté illimitée se détruit elle-même. Il faut donc lier la liberté « à une puissance irrésistible ». L'Etat doit représenter une puissance supérieure aux intérêts particuliers pour permettre leur libre jeu selon des règles justes. Un Etat soumis à des intérêts particuliers et corrompu n'est évidemment pas « irrésistible ». Il suscite la révolte (2A) ou débouche sur le despotisme ou une société de privilèges (2B). (Nb : pour le rapport entre liberté et droit

cette légalité ne risque-t-elle pas d’être relative à une époque, à une idéologie ? Comment savoir que la loi exprime la volonté générale et qu’elle est juste par conséquent ? B. La justice, une vertu de l’âme humaine (qualité, sentiment inné, universel) Du fait, qu’il y a des lois qui nous semblent injustes et qu’on se révolte. 1. a. Cicéron, De Republica, III, 22 Ou 1. b. Rousseau, Discours sur les inégalités parmi les hommes… a. Cicéron dans De Republica parle d’un sentiment inné, d’une loi naturelle

INTRODUCTION GENERALE 0.1. Choix et intérêt du sujet Le concept d’état de nature tout comme celui de contrat social a d’ailleurs été souvent critiqué par nombre de penseurs comme une abstraction, une entité fictive. Or, il ne doit pas y avoir de malentendu : sur ce point, les philosophes du contrat ne se trompent pas ; il s’agit de bien comprendre que cet état n’est en aucun cas pour eux une réalité historique. Il ne constitue jamais qu’une hypothèse. Ils ont, globalement, le raisonnement

réduisent pas qu'à leurs coutumes. -connaissance de l'univers -liberté d'expression... -la démocratie un modèle chéri et désiré par tous -égalité devant la loi -la quête du bonheur pour chacun Rousseau s'oppose à Turgot et à Lessing. Turgot croit à la perfectibilité de l'homme, Lessing pour le progrès. Or Rousseau dit que le trait distinctif de l'homme est la seule perfectibilité, la capacité de l'homme à s'améliorer ou à améliorer le monde : mais cela n'est pas forcément un succès. Il dit aussi que

Introduction générale : La notion de science politique : Lorsque l’on parle de science politique, cela implique 2 choses, qu’il s’agit d’une science et qu’elle a un contenu. La science politique se rattache aux sciences sociales (science qui étudie la réalité humaine) mais qui dit science dit neutralité elle ne se place pas d’un point de vue politique, Max Weber a défini cette neutralité comme une neutralité axiologique qui doit être nécessairement conservé à l’esprit. Ces sciences sociales

familiale au lien de la peur de la morale spirituelle. Mais en réalité qu’est-ce que la morale spirituelle ? Existe-t-il un philosophe qui a divinisé la conscience ? Par ailleurs, la conscience morale est également une forme de liberté. Selon Rousseau, le sujet juge de la valeur de ses propres intentions et de ses actes. C’est par la conscience morale, principe inné de justice et de vertu, que l’homme peut s’élever au-dessus des bêtes et se rendre « semblable à D’ ». La morale rousseauiste

Arthur M.Melzer, professeur de science politique a l’université de Michigan, publie en 1998 Rousseau, la bonté naturelle de l’homme .Dans cet ouvrage de 495 pages ,il tente de redémontrer toutes les doctrines rousseauistes en les explicitant et en montrant toutes les contradictions internes qu’il y a .Rousseau est un des plus illustres philosophes des lumières et l’un des précurseurs de la Révolution française. Il s’est penché minutieusement sur l’homme et ses « dépendances personnelles », la