La Vraisemblance Dans Ruy Blas

théâtre classique malgré les conservateurs. En effet, il rompt avec les règles classiques, tout d’abord avec celles des trois unités, sauf l’unité d’action, car elles étouffent le véritable génie. Puis les règles de bienséance car elles empêchent la vraisemblance. Non pas celle que défendent les Classiques mais celle qui leur permet de dépeindre la réalité, sans les fioritures employées pour rendre un texte plus coquet. Ce courant refuse, également, de distinguer les tons c'est-à-dire les différents

formes les plus extrêmes, la mélancolie… Avec le romantisme apparaissent de nouvelles formes littéraires, comme, au théâtre, le « drame romantique », qui mélange le tragique et le comique et peut tout représenter, sans plus se soucier des règles de vraisemblance ou d’unité de la tragédie classique. Pour ce qui est du style, les romantiques favorisent un vers libre et un vocabulaire direct, sans périphrases pour éviter les termes triviaux. Qu’est-ce que le romantisme ? Le romantisme est un mouvement

religieuse, il est destiné à communiquer au peuple les idées théologiques du pays. Les dramaturges classiques du XVII siècle imposent au théâtre des règles strictes dans la mesure où ils lui demandent de respecter des nécessités de bienséance et de vraisemblance. Ils limitent également le théâtre aux règles des trois unités. C’est à partir du XVIIIème siècle que le théâtre commence à s’émanciper. Le développement du drame bourgeois, puis romantique, et l’apparition du théâtre de l’absurde sonnent l’avènement

l’auteur, il a été assez prudent pour n’y mettre point son nom. Mais au reste, je ne sais ce que je dois admirer le plus chez lui, ou son outrecuidance ou sa bêtise. Est-ce son outrecuidance, qui sans raison, sans cause, et sans vraisemblance, a osé prescrire par son autorité propre ce qui serait symbolisé par les couleurs ? C’est l’usage de tyrans que de vouloir que leur bon plaisir tienne lieu de de raison, et non des sages et savants qui par des preuves manifestes contentent leurs

formes les plus extrêmes, la mélancolie… Avec le romantisme apparaissent de nouvelles formes littéraires, comme, au théâtre, le « drame romantique », qui mélange le tragique et le comique et peut tout représenter, sans plus se soucier des règles de vraisemblance ou d’unité de la tragédie classique. Pour ce qui est du style, les romantiques favorisent un vers libre et un vocabulaire direct, sans périphrases pour éviter les termes triviaux. Le temps des grands acteurs Les succès des pièces d’Edmond Rostand

Maintien du vers (en alexandrin dramatique, capable d'une grande souplesse rythmique) qui est pour Hugo « la forme optique de la pensée ». Hugo a appliqué ses théories dans Hernani (1830) [bataille d'Hernani dès la première représentation] & Ruy Blas (1838). * Autres exemples de drames romantiques : Lorenzaccio (1834) de Musset, Chatterton (1835) de Vigny, pièces historiques de Dumas père, échec retentissant des Burgraves de Hugo (1943) mettant un terme quasi définitif à ce genre théâtral

par exemple) et le manque d'action (particulièrement dans Bérénice), mais on a salué la musique de ses vers, son respect assez strict des unités de temps, de lieu et d'action qui renforcent la densité et le sentiment tragique, ainsi que de la vraisemblance psychologique : les passions de chacun deviennent en effet les instruments du destin. Parmi ces passions, l'amour tient la première place et Racine l'analyse avec ses manifestations physiologiques (ex. : Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;//

des tons, la recherche de la couleur locale avec des sujets empruntés à l'histoire des XVIe-XVIIe siècles et l'utilisation de la prose ou, pour Victor Hugo, de l'alexandrin libéré. Les principales œuvres de cette période sont : Hernani (1830) et Ruy Blas (1838) de Victor Hugo, On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio (1834 - non représenté) de Musset, Chatterton (1835) de Vigny, Kean (1831) et La Tour de Nesles (1832) d'Alexandre Dumas père; et un peu plus tard, dans une catégorisation

une exclamation bien romantique : « Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! », comme est romantique le malheur de cet enfant qu’il évoque, ainsi que son aversion pour l’immoralité de ses ravisseurs. En fait, cette enfance rappelle celle de Gil Blas, le héros préféré de Beaumarchais, qui lui aussi, « volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs », s’en est dégoûté. L’expression « courir une carrière » s’employait parce que la carrière était à l’origine le lieu où se faisaient les courses de chars

qui fussent dignes d’être valet? » L’auteur lui attribua des qualités exceptionnelles qui le mettaient bien au-dessus de ceux qui faisaient de lui une marchandise. Cette idée qui lui était chère allait trouver son illustration dans le personnage de Ruy Blas, laquais élevé au rang de premier ministre. On voit déjà se dessiner sous les traits de Bug-Jargal la figure de Gilliat des ‘’Travailleurs de la mer’’. Dans cette simple histoire, il y a d’autres personnages intéressants : le grotesque Biassou,