La Vérité Est Elle La Valeur Supreme

où l'âme en était émue, je me décidai en fin de compte à rechercher s'il n'existait pas un bien véritable et qui pût se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte et l'acquisition me procureraient pour l'éternité la jouissance d'une joie suprême et incessante." Spinoza : Préface au Traité de la réforme de l'entendement (1661) Plan analytique I ) Le paradoxe constitutif de la quête du bonheur : une contradiction à l'origine de la réflexion philosophique ; l'homme veut le bonheur mais ignore

il a néanmoins également besoin d'un certain humus". (...) ROGERS propose, comme la meilleure analogie pour exprimer la psycho-thérapie (et, plus généralement, les relations humaines), l'apport d'un liquide "amniotique psychologique" (Pensée et Vérité de CarI ROGERS, DE PERETTI, Privat, 1974, p. 160) 2. - "ROGERS se présentait... comme la sage-femme qui s'émerveille à la naissance d'un soi, d'une personne" (p. 47) 3. - "Accompagner des personnes dans leur devenir, c'est une découverte extraordinaire

« Plus que toute autre valeur, la tolérance doit transcender l’effet de la mode » Lise Noël COMPTE RENDU DE LECTURE Situer l’ouvrage L’INTOLÉRENCE : UNE PLOBLÉMATIQUE GÉNÉRALE, par Lise NOËL, Montréal, Les Éditions du Boréal, 1989, 308 pages. La question principale abordée par Lise Noël dans son ouvrage sur l’intolérance : une problématique générale est en lien avec les causes des phénomènes d'intolérance et d'oppression. Donc, elle cherche à déterminer s'il existe une oppression plus importante

début du XVIIe est marqué par une crise des valeurs qui frappe la France. Le pouvoir est devenu autoritaire, les spéculateurs ont gravi les échelons de la société, on assiste à un triomphe des motivations intéressés. Ce pessimisme s’aggrave entre 1643 et 1653 car cette décennie est marquée par des intrigues, des conflits d’intérêts, une ébauche de plaisirs. La période de la Régence puis de la Fronde a donc favorisé les égoïsmes. On est passé du règne de valeurs transcendantes à celui des individualités

(1679). Ces écrits ouvre à la diversité des usages, des cultures, des religions et suscite l’étonnement, puis la réflexion par les comparaisons. L’Europe apprend que chaque peuple reconnaît des valeurs particulières, souvent opposées aux siennes. Les Européens comprennent par la diversité des coutumes que la vérité est relative et non universel et absolue. Les Sciences vont également un facteur essentiel des Lumières. L’astronomie se développe, les instruments de recherches progressent, la découverte

que l’espérance d’un autre vie » dit Pascal. Telle est sa thèse, telle est son combat : la vie n’est que malheur, l’homme est misérable. Depuis toujours Blaise Pascale génie polyvalent et janséniste convaincu, considère la sainteté comme le but suprême de l’homme et porte un regard austère sur la condition humaine et le bonheur de chacun. Après sa mort, ses Pensées sont réunie dans un recueil paru en 1670, dans lequel l’auteur tente de définir l’homme par une succession de remarques sur notre nature

les disciplines n’en conserve pas moins, par la lumière naturelle, une portée religieuse et morale, sous les aspects les plus laïques. Mais pourquoi le pluriel : Les Lumières ? Il signifierait le refus des systèmes en quête de la vérité et, au contraire, le souci des vérités observables ou historiques. Il est plus simple et plus prudent d’expliquer ce pluriel par l’ensemble des philosophies des Lumières. La philosophie des Lumières est une philosophie laïque. En se déterminant par la lumière naturelle

L’utopie et le récit séduisent pour mieux faire retenir le message des auteurs. Les trois textes ont donc une fonction argumentative. En effet,les trois narrations mettent en valeur les idéaux des lumières en racontant les existences idylliques de civilisation proches de la nature. L’égalité et la fraternité sont des valeurs qui font l’unanimité. Ainsi, « le peuple troglodyte » des Lettre persanes «  se regardait comme une seule famille ». De même, les habitants de La bétique sont unis par leur condition

regardons une oeuvre (l. 1 à 8) puis, l'analyse de la création artistique qui se différencie radicalement du regard naturel (l. 8 à 17). Dans la première partie du texte, l'auteur fait immédiatement allusion à « la valeur de signes » (l. 3) qui est conventionnelle, c'est à dire que la valeur de signes est arbitraire, qu'elle est ancrée dans la pensée. Le signe, lui, a une ''double structure'' c'est à dire qu'il est composé de monèmes (unités significatives, le mot) divisibles en phonèmes (unités non

son amour pour Bérénice, reine de Palestine. Il voit alors son amour s’opposer à son devoir d’état et décide, dès l’acte 2, de lui annoncer cette rupture. Pourtant, malgré ses affirmations résolues, le jeune homme s’est révélé incapable de dire la vérité à Bérénice. Il s’est finalement décidé, à l’acte III, à voir celle qu’il aime pour lui annoncer sa résolution. C'est dans la scène VI de l'acte VI, juste avant le dénouement final, que se situe alors le « cœur de la tragédie ». Impliqué dans une