La Vérité Religieuse

prétend régenter toute la vie des individus. C’est aujourd’hui, nous semble-t-il, entre cette religion et une société qui reconnaît la pluralité des opinions et, dans une certaine mesure, des conduites, que se pose le problème. Au nom de la liberté religieuse et de la liberté de conscience, la laïcité de notre société est ainsi mise en cause. Aussi nous a-t-il paru opportun d’examiner à nouveau la question de son sens, de sa valeur et de son importance, dans une période de grande confusion mentale et

comme religieuses, Jean Calas a été mis à mort pour l'assassinat de son fils Marc-Antoine en 1762. Par son implication dans l'affaire Calas, Voltaire réussit à rendre justice à ce père de famille, en publiant la vérité sur le suicide de son fils. Voltaire dénonce l'opinion publique de son époque. « Quelque fanatique de la populace » véhiculait l'information. A l'époque, le taux d'illettrés était très important et le bouche-à-oreille était le moyen le plus facile de s'informer. La vérité était donc

écrivain juif adressé aux autorités religieuses du Portugal après la mort d’une jeune juive de 18 ans sur le bûcher. Montesquieu se cache derrière le masque de « l’étranger » (comme dans « les lettres persanes ») pour échapper à la censure mais aussi pour obliger le lecteur à entrer dans le point de vue de l’autre, à rompre ses préjugés. Double énonciateur: l’écrivain juif => Montesquieu. Double destinataires: membres de l’inquisition => autorités religieuses => tous les lecteurs pour que l’intolérance

l'exactitude à remplir un devoir, crupule. Ainsi, ici, la conscience religieuse est le sentiment d'obéissance à des règles strictes et répétitives. Problèmatique : Que cherche l'homme dans l'attitude religieuse? La religion est-elle une illusion? La foi est-elle compatible avec la raison humaine? I. La découverte d'un sens transcendant. Sens = Direction, but, orientation. Attitude religieuse = fait d'être tourné vers une dimension sacrée, une nature

De Socrate, accusé d'impiété, à Spinoza, excommunié et chassé d'Amsterdam, les conflits entre les croyances religieuses et l'esprit critique de la philosophie témoignent d'une histoire sombre et tumultueuse. Au XVIIème siècle, le combat des philosophes des Lumières se présente comme une lutte de la raison contre la superstition religieuse et les préjugés contraires à la raison. Il s'agit de libérer les hommes des croyances irrationnelles. Effectivement, d'après l'opinion

est considérée comme le propre de l’homme. C’est la faculté qui permet à l’homme d’atteindre naturellement certaines vérités. On appelle encore raison l’intelligence en tant qu’elle est capable de mener des raisonnements. La raison est alors présentée comme le domaine de la connaissance objective, de la connaissance explicable par des lois universelles alors que la foi religieuse, cultuelle ou mythique peut être subjective. Du point de vue de Kant, la croyance comme valeur subjective du jugement

plaisir, et comment se fait-il que nous puissions éprouver de la compassion pour des êtres imaginaires ? Le théâtre n’était-il pas une école de mensonge par opposition à un art oratoire au service de la vérité ? Comment en fonder l’évidence afin de concilier la rhétorique des passions avec les vérités de la morale et de la raison ? Au cours de la première moitié du siècle, on avait assisté, d'une part, à un débat esthétique et littéraire sur la dramaturgie qui, par-delà la question du respect des règles

La croyance religieuse n'est-elle qu'une consolation pour les faibles ? Si Julien Sorel, antihéros de l’œuvre de Stendhal Le Rouge et le noir poursuit son ascension sociale en passant par le monastère, c'est pour nourrir sa soif de pouvoir. En effet, la religion peut avoir une place importante dans la société. La croyance en des rites et idées tirés d’Écrits Sacrés n'est pas nécessairement un lot de consolation pour les faibles. Si la croyance religieuse est une consolation pour les faibles,

temps, qui consacrent leur existence à flatter les puissants au lieu de la vouer au culte de la vérité et de la religion. Ce monde d'apparence ou les âmes et les faces se contredisent est fortement critique par Sponde, qui, dans une perspective annonçant Pascal au siècle suivant, la trouve coupable de « divertissement » : les hommes consument leur vie dans l'erreur au lieu de se tourner vers la vérité du culte. Nous nous demanderons donc, en étudiant ce poeme, dans quelle mesure la critique dudivertissement

vivants et qui propose une autre vie après la mort .La religion propose des vérités sur le monde qui sont reçus par des traditions. On les retrouve dans les livres sacrés. Les vérités religieuses sont des dogmes, c’est à dire qu’on ne peut pas les remettre en questions. On peut prendre l’exemple suivant : Dieu créa le monde en six jours et le septième jour il se reposa. La science, elle, établit des vérités sur le monde. Ces vérités sont démontrées par la raison et l’expérience. Elles peuvent être remisent