Lacan Inconscient

qu’il signifie plus précisément « avoir conscience de ». A première vue, il semble donc que l’homme sait ce qu’il désire puisqu’il a l’idée de ce manque et le ressent psychiquement comme une souffrance. Cependant, n’y a-t-il pas une part de désirs inconscients que lui-même ignore ? L’homme a-t-il connaissance de ses désirs, ou bien au contraire ne lui sont-ils pas inconnus ? En d’autres termes, est-il possible pour l’homme de determiner quels sont ses désirs ; et, s’il en est capable, ceux-ci reflètent-ils

passant sous silence de nombreux détails plus ou moins importants, elle peut les accentuer majorant les détails les plus importants pour le sujet et elle peut aussi leur trouver une cohérence propre au sujet en leur attribuant un sens de façon inconsciente. Mais les cliniciens du XIXe siècle tels que Freud mettent à jour une nouvelle forme de mémoire ; la mémoire dite refoulée. En 1896 Freud expose sa théorie selon laquelle les troubles de ses patientes seraient dûs à des violences d’ordre sexuel

temps et bien des efforts à un travail d’introspection et d’auto analyse. Il semble bien que l’effort de la conscience pour atteindre la vérité du sujet soit vain ; n’est-ce pas là une bonne raison d’admettre l’existence d’une pensée inconsciente, d’un psychisme inconscient, comme le propose Freud dans cet extrait de la Métapsychologie ? Freud cherche à y expliquer que l’hypothèse qui sert de fondement à la psychanalyse dont il est l’inventeur est à la fois nécessaire et légitime, pleinement justifiée

symptomatiques et les actes de hasard (jouer machinalement avec des objets, fredonner des mélodies, tripoter ses doigts, ses vêtements, etc.). Tous ces actes sont habituels et fréquents, même chez les gens sains qui ont réussi à refouler leurs tendances inconscientes, cela tient à leur futilité et à leur peu d'apparence. Mais, pour Freud, la valeur théorique de cet ensemble d’actes est grande, puisqu'ils prouvent l'existence du refoulement et des substituts. Quatrième leçon :   La première découverte

soulèverons les problématiques que ce concept suppose. Si nous devions faire un historique du concept d'inconscient, nous dirions que seul Nietzsche avant Freud est parvenu à conceptualiser le terme d'inconscient, il soutient l'existence d'une pensée inconsciente et impersonnelle mettant ainsi en question la possibilité pour l'homme de toujours se maîtriser par la pensée et la conscience., il nous dit que quelque chose pense mais c'est une supposition de croire que ce quelque chose est le « moi ». Il se

homme qui tombe dans le coma est inconscient, un dangereux chauffard l’est aussi, dans le sens qu’il ne contrôle plus ses actes. Leibniz a formulé la thèse des « petites perceptions » inconscientes : « Il y a mille marques qui font juger qu’il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous… c’est-à-dire des changements en l’âme même dont nous ne nous apercevons pas ». Avec Platon, on découvre la théorie de la réminiscence : l’idée de souvenirs inconscients de la vérité contemplée dans une

Reste que mon désir m’est rigoureusement propre : nul autre que moi ne peut en faire l’expérience, et son mouvement sans origine ni terme apparents est celui de mon existence même. Peut-on considérer l’homme comme l’esclave de désirs inconscients, dont il n’est pas responsable ? Ne serait-ce pas faux que d'affirmer que tous nos désirs nous appartiennent ? En effet, ce n'est pas forcément parce que nous en sommes les hôtes que nous en sommes les auteurs. Le rêve est peut-être l'exemple

plupart des infirmières entretiennent un rapport difficile, quasi initiatique, avec la souffrance de leurs patients. » (p.20)« Le monde impitoyable des hôpitaux semble induire universellement chez la plupart dessoignants des processus de défenses inconscients, cette capacité à l’aveuglement et à l’oubliponctuel qui font parfois voler en éclats les règles d’assistance à personne en danger. Partout,la plupart des soignants semblent encore se construire en évacuant de leur perceptionce qu’ils ne peuvent

que cet idéal et bien trop parfait par rapport à la réalité. Par opposition à ce père idéal, il expose la réalité en impliquant des pères irresponsables, en temps que mari, et que père. Il les représente dénué de sentiments, même parfois cruels, inconscients (comme le prêtre, dans le Baptême, qui, sous-estimant le bienfait d’être père, s’est soustrait cette possibilité et découvre, bien tard, sa perte ; ainsi que dans la confession, le prêtre est fort, doux, apaisant, et fait office de « bouclier »

l'homme en tant que sujet. Dans cette conception classique, la pensée est vue comme une activité volontaire et consciente (Cf : Descartes). Et Freud offre ainsi une vrai révolution dans l'histoire de la pensée où il existerait en nous des pensées inconscientes qui nous détermineraient à notre insu. C'est une nouvelle conception de l'homme voire même une révolution ; la psychanalyse est ainsi la 3° grande révolution en considérant que les deux première révolutions sont les suivantes : - La première