Lamartine Le Chretien Mourant

à Clochegourde où elle l'accueille avec froideur et exprime ses propres doutes envers l'existence qu'elle a menée jusque là. A Paris les liens entre Félix et Arabelle se resserrent un moment puis se défont rapidement. Apprenant qu'Henriette est mourante, Félix se rend une nouvelle fois à Clochegourde. Après un bouleversant combat intérieur, la jeune femme meurt, vertueuse. Félix rentre à Paris. Il rencontre peu après Natalie de Manerville dont il s'éprend. Réponse de Natalie à Félix. Incapable

enfers" déplorera Pluton. Il est fidèle à une tradition qui remonte à Lucrèce et passe par les libertins du 17è quand il voit dans la superstition l'obstacle le plus sérieux au bonheur qu'il recherche. Il laisse peser des soupçons sur la religion chrétienne et cherche à libérer les esprits. il jouera aux deux académies dont il est membre un rôle important : en rédigeant l'éloge des confrères qui disparaissent il assure la diffusion des découvertes. Les Mémoires de l'Académie montrent ainsi comment

qui puisse défier la vie : c'est une conscience juste et droite, chez tout homme qui la possède.  Euripide  (Hippolyte, in Théâtre 4, Garnier-Flammarion n°122, trad. Henri Berguin et Georges Duclos, p.185)   • La conscience des mourants calomnie leur vie.  Vauvenargues (Réflexions et maximes, in Oeuvres, Garnier-Flammarion n° 336, p.197)   • [...] une des plus heureuses facultés de l'esprit est de pouvoir rejeter ce que la conscience refuse d'assimiler. 

plaignons ceux que le spectacle de la solitude du pauvre, de son effrayant exil, incite au désespoir plus qu’à la compassion – nous voulons dire à toutes les audaces, à toutes les colères, à toutes les fureurs de la compassion »3. Cette pitié chrétienne n’est pas la source de la compassion célinienne. Il s’en explique dans sa réponse à une lettre perdue de François Mauriac, en janvier 1933 : « Que je vous exprime d’abord toute ma gratitude un peu émerveillée par un tel témoignage de bienveillance

la caricature symbolise la cruauté et l’avidité : l’image dénonce ainsi les répressions menées par Napoléon III qui a du sang sur les mains, tout comme l’animal qui le caricature en a sur les serres. La France est personnifiée en une jeune femme mourante éventrée par la bête qui la tient et l’écrase. Le régime de Napoléon III est marqué par la condamnation de tous les opposants, civils, politiques ou intellectuels. Les formes et les couleurs possèdent aussi une dimension symbolique : le plumage gris

plaignons ceux que le spectacle de la solitude du pauvre, de son effrayant exil, incite au désespoir plus qu’à la compassion – nous voulons dire à toutes les audaces, à toutes les colères, à toutes les fureurs de la compassion »[3]. Cette pitié chrétienne n’est pas la source de la compassion célinienne. Il s’en explique dans sa réponse à une lettre perdue de François Mauriac, en janvier 1933 : « Que je vous exprime d’abord toute ma gratitude un peu émerveillée par un tel témoignage de bienveillance

de Régnier, que « nous suivons de Paris à Jérusalem l'itinéraire (1) Henbi de Régnier, Sujets et Paysages. 14 l'exotisme « « « « d'un Chateaubriand ou que nous accompagnons en Orient la rêverie d'un Lamartine, Un Théophile Gautier dresse devant nous, en sa prose solide, le décor de Constantinople. Avec « lui, « « « « « « « « « ce nous passons les monts et il nous introdans l'Alhambra ou nous fait errer dans le Généralife. Que d'écrivains

par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge. Rabelais s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose la culture populaire, paillarde, « rigolarde », faite de vin et de jeux, pétrie d'une morale chrétienne légère, loin des lourdeurs ecclésiastiques. Ses critiques à l'encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui valent la mise à l'Index Librorum Prohibitorum[3], quoique cette censure n'intervienne qu'en 1544

coup d’Etat, comme une atteinte aux libertés de la nation. Cette réforme vient créditer la thèse selon laquelle, les parlementaires sont persécutés, qu’ils sont les gardiens de la liberté de la nation, qu’ils sont les derniers vestiges de la liberté mourante. Tous les philosophes crient au loup, notamment Diderot : « avec la réforme Maupeou … la tyrannie s’est montrée à face découverte. Il n’y a que Voltaire qui défend la réforme Maupeou. La réforme est dénoncée comme l’avènement du despotisme en France

A la même époque environ, mais évidemment un peu plus tard que plus tôt, doivent remonter l’exquise APPARITION La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs, Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs Vaporeuses, tiraient de mourantes violes De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles. C’était le jour béni de ton premier baiser. Ma songerie aimant à me martyriser S’enivrait savamment du parfum de tristesse Que même sans regret et sans déboire laisse La cueillaison d’un