Lambeaux Charles Juliet

entretiens avec Annie Ernaux. Documents complémentaires : - deux entretiens avec Annie Ernaux ( sites "Le Français dans le monde" et du magazine "Lire ») Activités personnelles: Une lecture cursive parmi les ouvrages suivants : - Lambeaux, Charles Juliet - Le livre de ma mère, Albert Cohen - Changer la vie, Jean Guehenno - Les Armoires vides, Annie Ernaux (1974) - La Femme gelée Annie Ernaux (1981) - Passion simple Annie Ernaux - Journal du

adolescence, et enfin quelques tableaux de son propre foyer. Tout cela crée peu à peu un « livret de famille ». (Folio, 224 pages) Lambeaux, Charles Juliet *** L'auteur raconte la mort de sa mère alors qu'il n'a que quelques mois, puis présente l'autre mère, celle qui l'a recueilli, celle qui l'a sauvé de la folie ou du suicide. Derrière ce double portrait, Charles Juliet relate aussi la lente gestation de son être, par-delà les peurs, les blessures, les aridités. Par-delà la culpabilité. Jusqu'à cet

de son texte. Le genre autobiographique est le genre dans lequel nous pouvons trouver derrière chaque page des confidences personnelles de l'auteur bien que nous ne pourrions réduire à ces confidences le travail de l'écrivain. L’œuvre de Charles Juliet, Lambeaux, est une œuvre autobiographique dans laquelle il retrace son parcours et dans lequel il met en évidence la figure maternelle. A travers cet enfant arraché trop tôt à sa mère et blessé profondément, certaines personnes pourraient se reconnaître

de ses états d’âme. Les romantiques, à travers leur poésie [Exemple personnel], mais aussi leur théâtre [Exemple personnel] traduisent leur « mal du siècle ». Les récits autobiographiques remplissent le plus souvent cette fonction : Charles Juliet en écrivant Lambeaux rend hommage à ses deux mères, mais en même temps son écriture agit comme une sorte de psychanalyse qui le libère de ses angoisses existentielles. [Transition]Mais n’est-ce pas une erreur que de vouloir cantonner la li térature dans

Pour reprendre une expression de Pascal Quignard, « nous sommes une espèce asservie au récit ». Les écrivains de l’Antiquité le savent pertinemment et en usent, ne séparant pas « instruire » et « divertir ». C’est aussi le cas des conteurs comme Charles Perrault, et des fabulistes comme La Fontaine qui, d’ailleurs, lui rend un vibrant hommage à la fin du « Pouvoir des fables » : « […] moi-même, Au moment que je fais cette moralité, Si Peau d’âne m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême,

p.10 - Charles Baudelaire “J'aime le souvenir de ces époques nues”, les Fleurs du mal (1857) p.11 - Charles Baudelaire “J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans”, les Fleurs du mal (1857) p.13 - Charles Baudelaire “L’appel du large”, les

Documents textuels ( Les élèves doivent lire et donner une appréciation critique du livre et d’un extrait photocopié au choix) Littérature : Choderlos de Laclos Les liaisons dangereuses Simone de Beauvoir Le deuxième sexe Charles Juliet Lambeaux ( la première partie seulement ) Annie Ernaux la Place Isabelle Allonso Pourquoi je suis chienne de garde Laffont 2001 Voir aussi sur Internet http://www.chiennesdegarde.org/ Etudes thématiques ( rendre compte d’un aspect

op ie C de ou ra d M Ifi 5 1 Juliette a fait le vide en elle pour s'abandonner tout entière à Ifi l'attente, une attente qu'elle veut sans fièvre. Au sortir d' El Hajeb, la Renault Cinq a repris de la vitesse. ra d Juliette a évalué les distances, compté les kilomètres. Bientôt apparaîtra la forêt de Jaba. Les chênes zeen, les bouquets de ou cytise qui fleurissent en juin. Brusque remontée à la mémoire M d'une chevauchée en compagnie de son frère

ROMEO ET JULIETTE, DE W. SHAKESPEARE Sommaire Sommaire..............................................................................................................................1 Sources de l’oeuvre et oeuvres issues du mythe de Roméo et Juliette....................................4 Informations biographiques et bibliographiques sur Shakespeare ........................................5 I) Informations biographiques. (Cf. Document) ........................................................5

était un recoin séparé de la scène par une loque quelconque tendue sur une corde. Le vestiaire de Blackfriars était fermé d'une ancienne tapisserie de corps et métiers représentant l'atelier d'un ferron; par les trous de cette cloison flottante en lambeaux, le public voyait les acteurs se rougir les joues avec de la brique pilée ou se faire des moustaches avec un bouchon brûlé à la chandelle. De temps en temps, par l'entrebâillement de la tapisserie, on voyait passer une face grimée en morisque, épiant