Lamitié Freud

d’elle même et le corps, dont l’activité est réduite à celle d’une machine inconsciente d’elle-même. L’inconscient ou l’étrangeté de l’homme à lui-même La psychanalyse, dont Freud a jeté les fondements au début du XXe siècle, propose quant à elle une interprétation des causes inconscientes de notre conduite. Selon Freud, le sens de conduites, apparemment dépourvus de sens (rêves, lapsus, actes manqués…), s’éclaire à l’idée d’une action de l’inconscient. L’inconscient désigne alors non seulement

Commentaire de texte: Erreur et illusion chez Freud. «Une illusion n'est pas la même chose qu'une erreur, une illusion n'est pas non plus nécessairement une erreur. L'opinion d'Aristote, d'après laquelle la vermine serait engendrée par l'ordure ( 1 ) - opinion qui est encore celle du peuple ignorant - était une erreur; de même, l'opinion qu'avait une génération antérieure de médecins, et d'après laquelle le tabès aurait été la conséquence d'excès sexuels ( 2 ). Il serait impropre d'appeler

Chapitre I : les psychonévroses de défenses, texte de Freud (1894) : Freud à cette époque n'a pas encore introduit les notions de transfert, de refoulement et d'inconscient, il le fera en 1895. Freud s'attache ici à dégager le rôle de la défense dans l'hystérie. A cette étape de sa pensée, Freud ne généralise pas la présence de défense dans toutes les hystéries. D'après Freud et à cette époque, il est généralement admis que les symptômes hystériques seraient causés par un état de dissociation

Livre noir de la psychanalyse se prolonge sur www.arenes.fr © 2005, Éditions des Arènes 3, rue Rollin, 75005 Paris Tél. : 01 42 17 47 80 - Fax : 01 43 31 77 97 arenes@arenes.fr LE LIVRE NOIR DELA PSYCHANALYSE VIVRE, PENSER ET ALLER MIEUX SANS FREUD sous la direction de Catherine Meyer avec Mikkel Borch-Jacobsen Jean Cottraux Didier Pieux Jacques Van Rillaer les arènes « Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que ta philosophie ne peut en rêver. » William Shakespeare

infondé et perverti par le monde qui s’en imprègne. Cette notion porte aussi un sujet à se construire un soi qui n’est pas lui, à travers une idéalisation omniprésente autour de lui. Ainsi, il est ce qu’il veut être et pas ce qu’il est en réalité. Freud met en avant cet idéal avec sa seconde topique tirée de l’inconscient. Selon lui, l’idéalisation du soi est du à un ajout d’imagination lors de la construction de sa propre personnalité, débutant au stade même de l’enfance. Toute personne possède donc

attentionnel est sollicité dans ses composantes de sélection et de GROUPE DE RELAXATION AVEC DES PERSONNES AGÉES EN INSTITUTION 133 focalisation en début de séance, puis de contrôle et de maintien en cours. Il y a ensuite la suggestion que Freud évoque comme un phénomène originaire qu’on ne peut réduire tout à fait, fait fondamental de la vie psychique de l’homme. La suggestion peut être générée par le sujet lui-même ou par autrui, codée selon différents canaux sensoriels, elle comporte des

PSYCHOLOGIE COLLECTIVE ET ANALYSE DU MOI (chapitre 5 à 7) Edition de référence : FREUD Sigmund, 1921, Psychologie des foules et analyse du moi, Essais de psychanalyse, tr.fr. Petite bibliothèque Payot, Paris 1971 Cet ouvrage de Freud, Psychologie des foules et analyse du moi s’insère dans un ensemble d’essais ayant permis à Freud d’élaborer sa deuxième topique. Dans ce texte, on retrouve des mouvements que Freud repérait déjà en 1914 dans son texte Pour introduire le narcissisme et confirmé par

Selon le Nouveau Petit Larousse, la demande est l’action de faire savoir ce que l’on souhaite, désire ou ce dont on a besoin. Cette définition situe la demande par rapport à deux éléments qui en sont indissociable : le désir et le besoin. Sigmund Freud et Jaque Lacan, ont développé ces notions, comme faisant partie d’un triptyque visant la quête de satisfaction. Le besoin c’est l’état d’un être par rapport à ce qui lui est nécessaire pour son existence et son développement. Il vise un Objet spécifique

spirituelle car d’elle émane, non pas la simple répétition d’un quotidien monotone mais bien la une purification des idées de ce dernier. De manière plus proche du sujet (les personnes), Freud envisage l’art comme un défouloir humain, qui sert d’exutoire, aussi bien à l’artiste qu’au spectateur. En effet, l’artiste (que Freud considère comme un névrosé !) a le moyen d’exprimer dans l’irréel ce qui le préoccupe dans le réel ; c’est un rejet, ou une affirmation « hors du monde » de la volonté de l’artiste

de conscience, comme une conscience affaiblie. De plus, on a le sens positif du mot inconscient, comme une structure fondamentale du psychisme possédant un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Il existe trois types d'inconscient. Freud remet en cause les données de la conscience qu'il juge lacunaires, c'est-à-dire imparfaites, et insuffisantes pour expliquer certains phénomènes. On peut alors se poser la question suivante : l'idée d'inconscient est-elle une menace pour notre liberté