Langage Déguisement Pensée

de l'extrait est donc pour S d'obtenir une demande en mariage qui l'assurerait de la sincérité et de la force de l'amour de son prétendant (cf. p115, III,4 Orgon à Silvia : « Quoi, ma fille, tu espères qu'il ira jusqu'à t'offrir sa main dans le déguisement où te voilà ? » / Silvia : « Oui, mon cher père, je l'espère ! »). * Dans tout l'acte III, S joue avec D pris dans un dilemme douloureux qui oppose, dans son cœur, la passion et la raison : doit-il respecter l'ordre social et obéir à la raison

Le dire et le dit dans La Surprise de l’amour de Marivaux Jean-François Castille Université de Caen Basse-Normandie EA 4256 LASLAR jeanfrancois.castille@dbmail.com Résumé : Dans le sillage des études consacrées au fonctionnement du langage dans le théâtre de Marivaux, cette contribution se propose d’examiner quelques effets du désengagement énonciatif dans quelques répliques de La Surprise de l’amour. Abstract : Some studies were already devoted to the functions of language in Marivaux’s

de ses ecrits ulterieurs. S'il a excelte aussi vite dans sa carriere theatra1e, c'est grace aux tatônnements qu'il a fais dans Les Bonnes. Comme ses autres pieces, Les Bonnes sont centrees sur la conception du pouvoir, le probleme d'identite, le deguisement, la metamorphose, l'incamation, la crise de possession. Puisque la revolte, la ceremonie, la mort, le fantasme, l'incantation, la magie ajoutent leur attirance a la seene, la piece devient un theitre dans le theatre. La perversion du reel et de

suivante. Les répliques sont courtes et la concaténation des répliques est très bonne : chaque personnage reprend la réplique de l’autre pour répondre comme pour montrer que les deux personnages sont fait l’un pour l’autre. L 345-346 L 403-406 Un langage recherché et ambiguë : la langue de marivaux Marivaux, comme nous l’avons vu dans la fiche outils sur le marivaudage a un style d’écriture très particulier. « Puisque nous sommes dans le style amical et que nous avons abjuré les façons,… » l 345-346

de la vie politique, sociale, religieuse française. Pourquoi « persanes » et cet intérêt pour l’Orient ? L’Orient fascine car il symbolise un espace de liberté, car on n’y trouve pas la rigidité de la morale chrétienne. Le décor oriental = outil de pensée, instrument pour argumenter, derrière les images de l’Orient -> critique de l’occident (=argumentation indirecte). II​ - Le personnage de Roman : Le personnage est un outil de la création romanesque, il est fondement du roman. Il permet à l’auteur

trente années. Les six premiers livres étaient dédiés au fils du roi et les six autres au Duc de Bourgogne. Ce genre littéraire est un genre ancien, ça vient de l’antiquité grecque. Au Moyen-Age en France dans le roman de « Renart » on reprend le déguisement animateur, pour critiquer la société. La Fable : Cette fable vient du livre huit. Elle est inspirée d’Abstémius (XVIème siècle). Lors des obsèques de la lionne, le Cerf, un courtisan ne pleure pas. Menacer de mort par le roi, il se sauve par

opposition de ne faire aucun effort. L'authenticité de l'individu Il est fondamental de bien prendre en compte la différence entre la conscience de soi et la connaissance. La conscience ramène à la conscience d'être en train de penser « je pense donc je suis ». On ne peut m'empêcher d'être, même si l'hypothèse du malin génie peut me tromper sur moi-même. Selon Kant, si je me connais comme je m'apparais à moi-même c'est parce que j'ai conscience de moi-même cependant je ne peux pas avoir

larmoyante. Ainsi dans la scène VI de l’acte IV, quand Elvire revient le voir, chargée d’un amour épuré, détaché, qui n’a plus d’autre objet que le salut de l’homme qu’elle a chéri, Dom Juan l’interrompt en s’adressant à Sganarelle d’un « tu pleures, je pense ». Il est aussi un autre tragique : celui du destin de Dom Juan, engagé dans une lutte avec Dieu, qui attire sur lui menaces et malédictions. Mais l’affrontement ne se fait pas tant dans les discours que dans une série d’actions provocatrices. Dom

deuxième temps comment le Gargantua met ce sens en œuvre par le biais d’un récit imaginatif qui offre au lecteur un ensemble de métaphores, de symboles, d’allégories qu’il faut décrypter. Mais au-delà de ces constructions figurées qui sont langage, n’est-ce pas le langage même de Rabelais, la poétique élaborée, qui font de son œuvre un récit métaphorique, riche et complexe qui résiste à l’interprétation ? I. Une œuvre emblématique de son siècle 1. Dans Gargantua, Rabelais reprend les grands thèmes

des périphrases (Vite, venez nous tendre ici dedans le conseiller des grâces » (sc. 6), tout cela pour dire tendez moi le miroir) des métaphores, qui repousse le mariage comme un esclavage grossier (Cathos : « Comment est-ce qu'on peut souffrir la pensée de coucher contre un homme vraiment nu ? » (sc. 4)) . Molière dénonce ce groupe social sous la forme d’une comédie de mœurs en effet elle fournit un témoignage sur les problèmes contemporains mais cette comédie va aussi utiliser les principes