Le Banquet Discours De Socrate

d'actes illocutoires qu'ils impliquent. On peut ainsi opposer des actes expressifs (centrés sur l'expression des émotions du sujet comme dans la poésie lyrique – ainsi les Méditations de Lamartine), des actes persuasifs (comme dans le sermon et le discours apologétique en général comme lesPensées de Pascal) et des actes assertifs (affirmant fictivement ou non l'existence d'états de faits, comme dans le roman réaliste à la Zola, le témoignage ou le compte-rendu). Enfin des genres peuvent être distingués

La première difficulté que l’on rencontre en lisant un texte de Platon, c'est de savoir s’il exprime la pensée de Socrate ou celle de Platon. De la tradition, on retiendra que les premiers dialogues de Platon (de l'Hippias au Banquet) présentent la pensée de Socrate, et que le personnage Socrate dans ces dialogues est le personnage historique. Dans les dialogues suivants, Socrate serait un personnage fictif, et la pensée celle d’un Platon libéré de la tutelle de son maître. Ce problème n'est pas

Platon 1. La théorie platonicienne des Idées 1.1. Le dualisme platonicien 1.1.1. Héraclite et Socrate Platon a tenté de concilier deux enseignements : celui d'Héraclite et celui de Socrate 1.1.1.1. Héraclite : Le principe d'Héraclite est le suivant : "Tout change, rien de reste". Héraclite veut dire que rien ne peut subsister définitivement, que rien dans le monde n'échappe à la ruine, que ciel et terre disparaîtront , l'activité de la nature est comparable à un potier qui forme

n'accorder aucune valeur aux opinions, à ces avis que nous avons sur tout. L'opinion est méprisée par les philosophes, tandis que prisons nos opinions. De leur côté, les philosophes prétendent qu'ils ne sont pas dans l'opinion, qu'ils tiennent un discours qui a de la valeur, qui n'est pas méprisable comme l'est l'opinion. Or, à l'inverse, pour la conscience commune, pour l'homme de la rue, les doctrines philosophiques ne sont que des conjectures, des opinions de plus ou des opinions d'un genre spécial:

GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierMéline GrenierVers l’âge de vingt ans, il rencontra Socrate. Il brûla, dit-on, ses tragédies, et s’attacha dès lors à la philosophie. Socrate s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la cité. Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de son cousin

1) Le Léviathan, Hobbes sur le langage : • L’usage de la parole et ses abus • Usage général est de transformer notre discours mental en verbal, nos pensées en mots, usage dont la double fonction est (1) l’enregistrement de la consécution de nos pensées (par des mots qui les désigne) qui peuvent être oubliées (2) et la communication sous forme de signes (les mots) avec d’autres individus • 4 usages particuliers de la parole : * L’acquisition des arts (sciences et techniques) à travers des

Il avait de grandes dispositions pour la poésie. Témoin des succès d’Euripide et d’Agathon, il composa lui aussi des tragédies, des poèmes lyriques et des dithyrambes.Vers l’âge de vingt ans, il rencontra Socrate. Il brûla, dit-on, ses tragédies, et s’attacha dès lors à la philosophie. Socrate s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la cité. Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de son cousin

l appelle également le conseiller dramaturgique. -Drame : Une action scénique représentée par des personnages. - !!Élocution : C'est le choix et l'ordre des mots du discours. C’est selon Aristote dont les 6 éléments de la tragédie grecque 6 éléments : le chant, la fable, caractère, la pensée et le spectacle. -Épilogue : Discours récapitulatif à la fin d'une pièce. -Épique : Liée au combat guerrier. -Épisode : Dans la tragédie grecque c'est une partie composé de tirades qui se passe entre les

l’on oublie d’apprendre aux élèves car elle les mettrait en difficulté dès le début –, pour se sentir un peu sollicités par ce que Socrate nous dit : « Eh bien, cher Calliclès, tu as raison. » Deleuze procédait d’ailleurs tout à fait ainsi : « Ah oui, oui, oui, c’est tout à fait ça ! » L’autre s’apercevait alors qu’il venait sans doute de dire une énorme bêtise… Socrate, lui, dit à Calliclès : « Tu as raison, Calliclès. Tu viens de faire que, maintenant, tu obliges la philosophie à ne plus dire qu’à

exemples dans la peinture hollandaise, a su abondamment illustrer cette idée. Transition N°1 : Mais, s’il est vrai que nous n’accédons jamais immédiatement aux choses, comment ne pas craindre que tout discours sur le monde, fût-il scientifique, ne relève de l’erreur, c’est-à-dire que tout discours, quel qu’il soit, nous donne du monde une image trompeuse ? Et en ce cas, puisque la 2- science n’est jamais qu’une modalité parmi d’autres de représentation du réel, pourquoi la choisir plutôt que l’impression