Le Bataillon du ciel

Groupement de texte : les fonction de la poesie Le mal Tandis que les crachats rouges de la mitraille Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ; Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, Croulent les bataillons en masse dans le feu ; Tandis qu'une folie épouvantable broie Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ; - Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie, Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !… – Il est un Dieu qui rit aux nappes damassées

Les fleurs du mal Biographie: Charles Baudelaire est né le 9 avril 1821 à Paris. Il meurt le 31 août 1867 de la syphillis à Paris. Son père meurt lorsqu'il a 6 et sa mère se remariera 1an plus tard avec un chef de bataillon (Jacques Aupick). Baudelaire ne pardonnera jamais à sa mère se remariage, car cette homme fait obstacle à tous ce que Baudelaire aime (sa mère et la poésie). Il est renvoyé du lycée Louis-le-Grand. Sa mère et son beau-père jugeant sa vie scandaleuse l'envoient en voyage. Ce

mal. Il accuse les hommes politiques d'être responsables de la mort des hommes et complices de la religion. Poème Le Mal Tandis que les crachats rouges de la mitrailleSifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,Croulent les bataillons en masse dans le feu ;Tandis qu'une folie épouvantable broieEt fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement

adjectifs possessifs qui insiste sur la relation homme femme: "moi", "ma"  B)Une promenade amoureuse - Évocation à la nature, sentier au vers 3 - On a une atmosphère bucolique: poèmes du XVI ème siècle avec glorifications de la nature: "nature", "ciel", "fleur", "l'eau courante et le vent", "rocher", "l'herbe". Nature très propice à l'amour: premiers vers, intensif "si" de "si doux". -Ainsi le poème semble s'inscrire dans la tradition des poèmes amoureux . Pourtant cela n'est qu'en apparence puisque

projette sur nous est celle d’une promenade amoureuse. Il présente le sentier, tout d’abord, et nous transporte dans cette scène idyllique. Ainsi, l'auteur nous représente une belle nature, chaude et lumineuse avec des éléments comme : "le soleil" (v9), "ciel" (v13), "l'herbe" (v15)... en décrivant beaucoup d’éléments de la nature nous avons un point de vue plus réel, la nature prend un rôle essentiel, et l’atmosphère devient presque bucolique. C’est été, et il fait déjà doux : nous trouvons des références

cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait

tenu de la configuration du paysage, « au coude du chemin ». Cela contribue à l'effet de surprise, voire de peur qu'elle suscite. L'emploi de verbes appartenant au champ lexical de la vision confirme l'aspect inattendu du spectacle : « les derniers bataillons apparurent » ou encore « au coude du chemin se montraient de nouvelles masses noires » : le passé simple du verbe « apparaître » traduit la soudaineté de la vision tandis que l'emploi pronominal du verbe « se montrer », à l'imparfait duratif, souligne

pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande Nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait

part pour Londres rejoindre De Gaule. En 1943, il écrit un roman sur les résistants « L’armée des ombres » et compose avec son neveu Maurice Druon « Le chant des Partisans ». Après la guerre J. Kessel publie de nombreux ouvrages dont « Le Bataillon du Ciel » en 1947, « Terres de feu » en 1948 et achève en 1950 son roman autobiographique commencé en 1932  « La Tour du Malheur » B) Baroudeur et romancier Dans les années 1950, Joseph Kessel retrouve le goût des voyages et repart pour l’Afrique en

pourriture » / « grande Nature » >>> Ironie : vocabulaire mélioratif + hyperbole (« rendre au centuple ») pour décrire la mort, la charogne, le cadavre putrescent. V.13-16 : répétition du même motif. Thème de la vanité. V. 13 : « le ciel regardait ». Personnification + verbe de perception visuelle. La charogne devient spectacle. Ironie. « Carcasse superbe » (nouvelle périphrase macabre : oxymore, rapprochement du laid,