Le Beau Et Le Laid

grandeur… Tout au long du poème, images valorisantes de l’albatros : de nombreuses périphrases à valeur laudatives «  prince des nuées » «  rois de l’azur ». Cette image de l’oiseau est également soulignée par un vocabulaire mélioratif «  si beau » avec l’intensif à valeur d’insistance ; «  grandes ailes blanches » avec une connotation de pureté ; sa supériorité dans le lieu même dans lequel il évolue : le Ciel, donc position supérieure, au-dessus des hommes quand il «  hante la tempête » mais

l’intérieur de la personne. De plus, la beauté se retrouve dans la nature Tout d’abord, la beauté humaine ne se retrouve pas dans l’apparence physique. En premier lieu, Maybell trouve que William Grant est beau même si son visage est détruit. Elle dit que «Je l’ai (William) trouvé très beau. Malgré les ravages.» Maybell est capable de voir plus loin que l’apparence seule de William. En d’autres mots, l’apparence n’a pas d’importance pour elle. Ce faisant, elle peut être contente et vivre avec William

portraits contraste avec les têtes de rhinocéros qui sont devenues très belles. Bérenger s'écarte pour contempler les tableaux.) Je ne suis pas beau. (II décroche les tableaux, les jette par terre avec fureur ; il va vers la glace.) Ce sont eux qui sont beaux. J'ai eu tort ! Oh ! comme je voudrais être comme eux. Je n'ai pas de corne, hélas ! Que c'est laid, un front plat. Il m'en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ça viendra peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller

10 ; «  L’autre mime  » v.11. La présence de deux tournures exclamatives accentue encore le caractère dramatique de la scène en traduisant les pensées des marins : « Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! / Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid  !  » v.9 à 10. L’oiseau est caricaturé ici, la cruauté et la stupidité des marins se fait ressentir en tournant en dérision l’oiseau, il est qualifié de « comique » v.10. Le lecteur ne se doute plus vraiment que l’albatros présente

solitude, parce qu’il se sent rejeté, comme si personne ne le comprenait. Hypothèse : Baudelaire faisait partit des poètes incompris à l’époque, il se compare a cet oiseau, qui trouve sa grâce dans les aires , mais qu’une fois sur terre, il devient laid et comique, et qu’il n’est pas dans son élément. Division poème : 4 parties, une par strophe. 1. Capturassions de l’albatros, parce que les hommes prennent différents oiseaux de mer. 2. La transformation, parce que l’albatros qui étais majestueux

perception du réel. Ils le plongeraient dans l’immédiateté du vécu de ce même réel et le contraindraient à porter un jugement (de goût par exemple, puisqu’il en sera longuement question) trop hâtif et par là même biaisé, réducteur. L’expression « trop beau pour être vrai » traduit d’ailleurs ce rejet constant et massif de l’apparence à travers laquelle la Beauté se donne à voir et à penser, apparence dissonante, dissemblable, par rapport au Vrai. Peut-être l’Homme en a-t-il assez d’être bercé par ses

l’éternel, le fini et l’infini, le « Ciel » et la « Terre », d’écouter ce que Dieu, à travers par exemple le « Beau » et la « Nature », dit à l’homme ici-bas dans une système de correspondances verticales : « La Nature est un temple où de vivants piliers / Laissent parfois sortir de confuses paroles ; ». Toutefois, le symbolisme de Baudelaire remet en cause les notions de « Bien » et de « Beau » (cf. La Charogne »), ouvrant par là la voie à la modernité avec une poésie plus trouble, celle des « fleurs

de la vie maritime Les indices temporels : « souvent » (v 1) et « à peine » (v 5) indiquent qu’il s’agit d’une scène répétitive. Cette scène s’organise par rapport à un passé, mentionné par l’opposition du vers 10 : « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! ». 1°) Le décor Il est planté dès la première strophe par des généralités qui s’expriment dans l’emploi du pluriel : « les hommes d’équipage » ; « des albatros, vastes oiseaux des mers ». Le déterminant « des » indique qu’il s’agit d’un

physiquement que mentalement. Pour le poète, la société devient un monde hostile et laid ( le bateau), comparativement au monde que lui se créer dans son monde( l’azur). La société le marginalise parce que selon elle, il n’a pas sa place dans un monde où il faut constamment travailler et contribuer aux labeurs. Ce que le poète considère comme son travail est banal et sans importance. Dantin fait de même. Il nous décrit un monde laid et hideux. Pour lui, ce monde est comparable à un marais visqueux et repoussant

amers » (v. 4) « laid » (v. 10 / « volait » (v. 12) (= aspiration vers le Ciel pour échapper au monde terrestre) « nuées » (v. 13) / « huées » (v. 15)   Contrastes positif / négatif entre les hémistiches (les 2 parties de l'alexandrin) : v. 6 : « Que ces rois de l'azur, // maladroits et honteux » v. 7 : « Laissent piteusement // leurs grandes ailes blanches » v. 9 : « Ce voyageur ailé, // comme il est gauche et veule ! » v. 10 : « Lui, naguère si beau, // qu'il est comique et laid ! » v. 16 :