Le Beau Et Le Laid

énonce la façon positive dont une apparence, dont une représentation m'affecte. Dans le jugement “c'est beau” il y a une identification d'une apparence et un jugement de plaisir. Si l'apparence est affaire de forme, ce plaisir est un plaisir pris devant l'apparence, l'agencement de la structure formelle de ce qui se manifeste. Le contraire du beau est l'informe ou le difforme et non le laid. Diderot, dans son Essai sur la peinture montre ses pensées sur le dessin. Il commence par le dessin et

goûts sont quelque chose de personnel. Le goût c’est la Faculté de porter un jugement correcte sur la beauté d'une œuvre d'art c’est aussi la faculté de reconnaître et d'apprécier le beau. Selon Kant, les caractéristiques du jugement de goût sont : « Est beau l'objet d'une satisfaction désintéressée » et « Est beau ce qui plaît universellement sans concept ». Le mauvais goût quand a lui, se manifeste dans les jugements esthétiques de ceux qui ne "s'y connaissent pas". On peut alors se poser la question

l’oiseau. De plus, on observe, une allitération en « l » au vers 7 qui nous fait penser aux ailes de l’oiseau, à leur légèreté et aussi une assonance en « an » qui confirme leur légèreté grâce au « a » qui est un son ouvert. Il est aussi qualifié par « si beau », qui est un superlatif absolu ; cela nous montre qu’il n’est pas comparé à quoi que ce soit car il n’en est pas besoin. Même avec une image de grandeur donnée à l’oiseau, les marins réussissent quand même à l’humilier. En effet, il y a un changement

transforme « la boue en or ». Que ce soit la boue, les pensées, les paroles…elle peut, si les mots s’y prêtent, tout transformer en or. Le laid devient beau (« Une charogne »), le triste devient joyeux, le mal devient le bien. Si le poète arrive à manipuler les mots à la perfection, qu’importe le thème abordé, il en ressortira quelque chose de particulier, de touchant, de beau, de sympathique ou alors tout le contraire… Quand j’entends dire, lis que la poésie doit être engagée, cela me gène. Pourquoi devrait-on

l’histoire, les mythes et légendes et les religions orientales. La recherche du beau: Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin '' Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid.''. Ce principe va être accentué par le concept de l'art pour l'art.

L’artiste fait surgir le beau où on ne l’attend pas ; par exemple, la mort est un phénomène naturel que seul l’artiste parvient à hisser au rang du beau. Pour un temps, le conflit cesse et laisse place à l’espérance. Nietzsche disait que «  l’art doit avant tout embellir la vie [….], doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid ». En ce sens, on peut prendre l’exemple des ready-made tel que Duchamp et son œuvre Fontaine. Cet artiste a réussi à faire d’un objet ordinairement laid (un urinoir), une

esthétique. Le terme en tant que tel est utilisé de façon péjorative. Dans notre société tout dépend des opinions que les gens ont de nous. On est classé soit beau ou laid, de même que nous classons aussi. Personne ou objet, la catégorisation existe dans tous les cas. On arrive toujours à cette question simple : Suis-je beau/belle ou laid/laide ? Ainsi, le récit suivant est une réflexion sur la vision de l’homme. Lorsque j’étais une œuvre d’art, écrit en 2002 par Éric-Emmanuel Schmitt, est un roman

fait pour vivre sur terre. On le voit avec je cite “maladroit et honteux” (vers 6), “gauche et veule” (vers 9) et “comique et laid” (vers 10). Il s’agit ici d’une progression et montre la méchanceté de l’être humain. Ensuite, les antithèses situés au vers 9 et 10, je cite “ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule” et “lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid” renforce et rend pathétique l’oiseau. III) La figure du poète. Au

industrielle. La « boue » en représenterait la laideur aux yeux du poète dont il fait, à travers sa poésie, « de l’or ». Ainsi, il embellit ce qui est trivial, par un procédé alchimique qui extrait la beauté à partir du laid. Ce procédé se nomme la sublimation. Cependant la perception du beau est assez subjective et par ailleurs assez abstraite. Comme le dit si bien Voltaire : « Demandez à un crapaud ce que c’est que la beauté (…). Il vous répondra que c’est sa crapaude avec deux gros yeux ronds sortant

difficile de trouver une définition complète car ces deux adjectifs sont très personnels et tous les individus n’ont pas la même manière de percevoir la beauté ou la monstruosité. En effet, ce qui est qualifié de beau ou de monstrueux par certaines personnes peut être considéré comme laid par d’autres personnes. Cela provient des gouts et de la vision de chacun. Les gouts évoluent en fonction des personnes à partir de la plus jeune enfance, et change en fonction du milieu social et du milieu de vie