Le Beau Et Le Laid

entre la laideur et la beauté. Selon lui, la beauté satisfaisante est cachée dans la laideur en utilisant cette métaphore : Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux. Baudelaire évoque chez le lecteur une forte opposition : « beau matin d’été si doux » / « une charogne infâme ». Cette chose prend de la valeur puisqu’elle se trouve « au détour d’un sentier » et le fait qu’elle soit « Sur un lit semé

sans montrer assez ses aspects positifs, les valeurs qu'elle défend. L'idée fondamentale, c'est que l'art n'a d'autre but que lui-même. La création artistique doit être parfaitement gratuite: « II n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid.» Un triple refus découle de cette conception: · refus de la poésie politique à la façon de Hugo (l'art est indifférent au progrès social), · refus de la poésie philosophique à la manière de Vigny (l'art n'a pas à

excentricité. Nous pouvons le rapprocher au mouvement littéraire du décadentisme qui se caractérise par son esprit de révolte et de dérision face à la société. Il entretient en effet un nouveau rapport au réel car il y n’a pas de transformation du laid en beau mais une volonté de montrer le réel dans toute sa grossièreté, son ridicule. Il est de la génération qui suit Baudelaire , ainsi il voit en lui un maître mais le ridicule. Il a notamment écrit le recueil Les Amours jaunes publié en 1873, d’ailleurs

« handicapés ». Lui-même subissait des moqueries incessantes : _Mais enfin, se lamentait-il impuissant, je suis comme vous, je suis un homme. Qu'avons nous de différents ? _Ta langue est laide, ton pays est laid, tes coutumes sont laides ! Ce ne sont pas des raisons suffisantes ? Un beau jour, il se fit frapper par un groupe d'une douzaine de jeune, il resta impuissant contre cet action routinière des jeunes blancs, il n'entendait pas ce barbarisme a son égard. C'était simple, son pays d'origine

hyperboliques de construction semblable (adj + adv en « ment ») : « horrible étrangement » (v.10), « belle hideusement » (v.14) sont destinées à présenter la baigneuse comme incarnant la laideur. « Horrible » et « hideux » sont des superlatifs de « laid ». L’oxymore « belle hideusement » sous entend que sa laideur est quelque part attirante. L’adverbe « étrangement » indique lui aussi une laideur (une « horreur ») sortant de l’ordinaire, quasi surnaturelle. Quant à la chute du poème, elle insiste

du registre pathétique et comique Le comique du texte : Le comique est fondé sur l'opposition de deux personnages typés : le beau mais fade et fruste Christian de Neuvilette, le laid Cyrano aux paroles ô combien séduisantes.Nous avons un comique de situation : Un rôle qui est jouée par deux personnage, un a l’apparence, l’autre à la voix, Cyrano : « C’est vrai je suis beau j’oubliais ! »Il y a aussi un comique de geste et de mots : « Cyrano, poussant Christian vers le balcon » puis réticences de

jours, surtout aux gens vertueux. Sur les critiques littéraires  Le critique qui n’a rien produit est un lâche. C’est comme un abbé qui courtise la femme d’un laïque : celui-ci ne peut lui rendre la pareille. Sur l’utilité du beau  Rien de ce qui est beau n’est indispensable à la vie. - On supprimerait les fleurs, le monde n’en souffrirait pas matériellement ; qui voudrait cependant qu’il n’y eût plus de fleurs ? Je renoncerais plutôt aux pommes de terre qu’aux roses, et je crois qu’il

l’emphase sur des mots à connotation négative. Par exemple : «Malgré moi, je pense à ce que ça aurait pu être beau, cette minute-ci… et à ce que c’est laid…assez laid déjà sans que je parle.». Ou encore : «Ce qu’il m’est impossible de te pardonner, c’est de m’avoir menti tout ce temps-là, de m’avoir menti la tête collée sur mon épaule.». Dans le premier extrait, la répétition du mot «laid» implique que le protagoniste est dégouté par la situation dans laquelle Marie-Ange l’a placé. Une situation

(représenté moqueries et incompréhension Hommes) Accumulation termes péjoratifs, gradation : poète misérable. « gauche, veule, comique, laid, infirme » Antithèse « beau/laid » : vs amour Baud pr élégance Passif : subit action, souffrance « en boitant » (détail circonstances : réaliste) coupe rythme, volonté de blesser, puéril. Contraste et opposition : « laid » / « volait » Le lieu se renfermant de plus en plus, Baudelaire montre comment l’albatros/ poète est un BG qui est incompris + le rapprochement

la vie. Baudelaire rompt ainsi le lien qui unissait traditionnellement la poésie et la célébration du beau. Avec lui arrive une esthétique de la laideur. Ainsi le poète célèbre ce qui est horrible. Baudelaire arrive à créer du beau à partir du laid. Dans l’usage du laid pour faire du beau, il y a également un manifeste de modernité : Baudelaire part de l’horreur, de l’écœurant pour en faire du beau par l’alchimie de la poésie. Ainsi, la poésie célèbre bien évidement la vie mais pas seulement comme