Le Bonheur Dépend Il Des Autres

Où chercher le bonheur ?1/Si le bonheur est un absolu, tous les moyens sont-ils bons ?Allons-nous faire du bonheur l’équivalent du plaisir ou de la satisfaction ? Si un homme est content, si dans sa vie le plaisir l’emporte sur la peine, cela suffit-il pour dire qu’il mène une vie heureuse ? Le fait que, comme le remarque Aristote dans son Éthique à Nicomaque , nous renoncerions à éprouver le plaisir de l’enfant si le prix en était de rester toujours enfant montre

et de savoir ce qu'est réellement le bonheur… Sans grand succès. Aristote, Épicure, Pascal, Spinoza, Kant, Descartes… Le bonheur est difficile à expliquer… Et j'avoue que moi-même, après être sorti d'une année de philosophie, j'ai du mal… Il faut déjà définir philosophiquement ce qu'est le bonheur et le paisir… Du point de vue étymologique : Le bonheur : vient de heur, qui désigne « la bonne fortune », ou plus simplement « la chance ». Donc le bonheur, du point de vu étymologique, veut dire

elle n'est pas un état permanent. Pourquoi être lucide ne permet pas d'être heureux? Car penser par soi-même fait que l'on se rend compte à quel point il est moins confortable de devoir se forger sa propre opinion, plutôt que de pouvoir laisser les autres penser à sa place et se rallier à leur point de vue. Découvrir que tout n'est pas rose comme les marchands de soupe de la télé aimeraient nous le faire croire est aussi une source d'insatisfaction, parce qu'on sait à quel point les dés sont pipés

pour être heureux. (1)Désirer ce qui est vraiment possible c’est s’en tenir aux désirs naturels et nécessaires, et éviter les désirs vains qui sont impossibles à satisfaire.(Voir Epicure) Seuls les désirs naturels et nécessaires conduisent au bonheur car ils ont un objet et une limite, et peuvent donc nous donner l’état de plénitude, la fin du manque qui est le but du désir. Les désirs vains au contraire parce qu’ils n’ont aucune limite, nous rendent dépendant, ne permettent pas de se suffire

injuste mènerais une vie complètement dépourvue d’action vertueuse. Le « malheur » est un terme négatif qui peut s’opposer au concept de « bonheur », soit que l’état de satisfaction complète et durable, qui définit le bonheur selon Aristote, n’aurait pas été atteint par la personne dite malheureuse. Mais peut-on dire que, tout comme son opposé, le « malheur » dépend uniquement de nous et non pas du hasard ? Méritons-nous ce « malheur » ? Le « malheur » est-il « injuste » ? Selon Ethique, il

monde : « Peut-on vivre heureux quand d’autres ne le sont pas ? » En premier lieu, je vais répondre oui, nous avons le droit d’être heureux. En second lieu, je répondrais que nous ne pouvons pas réellement vérifier si l’on est plus heureux que les autres. Oui, je pense que l’on peut vivre heureux tandis que d’autres ne le sont pas. Après tout, si l’on devait toujours penser aux malheureux dans le monde, on ne s’en sortirait plus. Plus personne ne vivrait correctement, nous aurions tous des états

se pose même plus de questions, alors qu'on ne connait même pas la réponse. Philosopher, c'est retrouver le questionnement permanent de l'enfant. Ce qui fait d'être philosophe, ce n'est pas d'être plus savant que les autres, c'est de se poser plus de questions que les autres. Les premiers penseurs, avant Socrate, s'appelaient les Pré-socratiques ( ex Thalès, Pythagore … ) Socrate est considéré comme le père fondateur de la philosophie alors qu'il n'a jamais écrit des textes philosophiques

PASQUIER INES HK1 BONHEUR ET VERTU "Ce n’est pas seulement en vue de vivre, mais plutôt en vue d’une vie heureuse qu’on s’assemble en une cité." Aristote. En effet, on peut remarquer une certaine entente entre les hommes, chacun pouvant concevoir qu'un des buts, si ce n'est l'ultime but de notre vie, est d'être heureux. Comme l'écrit Aristote, nous ne désirons pas seulement vivre, c'est-à-dire satisfaire nos besoins élémentaires

est un mouvement qui semble s'initier et se dérouler en nous mais malgré nous ? A l'opposé, le désir ne représente-t-il pas aussi la capacité humaine de choisir et de se donner des fins : n'est-ce pas la grande différence de l'homme par rapport aux autres êtres animaux pour qui la nature décide en tous points ? Est alors mise en évidence ici la nature ambiguë du désir : est-on libre sans ou grâce au désir? Faut-il se libérer du désir (en tant qu'il ne serait que source de servitude) ou faut-il au contraire

homme qui satisfait tous ses désirs n’éprouvera aucune souffrance aucune tristesse, au contraire, il éprouvera du plaisir du bonheur à chaque fois : il cherche à fuir la douleur, et assouvir ses désirs devient une tendance naturelle pour avoir accès au bonheur. Or une bonne règle de vie justement a pour but de procurer du bonheur, de permettre à l’homme d’avoir accès au bonheur ! il serait donc juste de penser qu’assouvir ses désirs est une bonne règle de vie. Néanmoins, doit-on satisfaire tout ses