Le Bovarysme

Répétition de la même voyelle accentuée à la fin de deux vers : exemple : file/rime ; lobe/pomme ; nu/cru (celle-ci est aussi une rime). 2) Répétition de voyelles : exemple : «Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire.» (Corneille) bovarysme : trait psychologique qui consiste, à l’instar de Madame Bovary (Flaubert), à n’être jamais satisfait de la vie quotidienne, à se bercer d’illusions et à rechercher une vie romanesque. burlesque : a) Historiquement le burlesque est une

étudiée // son père: renverse ses qualités en défauts pr ses personnages >> se tue au travail mise en italique vocabulaire scientifique («cornée», «cornée opaque», «sclérotique», «faciès») >> STYLE AU VITRIOL ( // dissection médicale) L’œuvre Bovarysme: sorte de romantisme d'Emma mais où est rajouté le déni de la réalité, <>Intellectuel Emma, Paul et Virginie :nature enchanteresse & harmonie Éducation couvent = inverse réalité (monde clos) >> Emma rêve de chimère, se ferme sur elle-mm, vie sensuelle

comparés à des bêtes immatures. Flaubert maltraite son personnage et la rend vulgaire, pourtant d'innombrables lecteurs n'ont pas manqué de se reconnaître et de se projeter dans cette lamentable médiocrité, au point que son nom devienne un concept : le bovarysme, l'inadaptation déceptive du réel – d'où une tromperie. A travers son héroïne, donc, Flaubert met en garde le lecteur face aux dangers des livres et de l'ennui. On comprend dans ce sens, la citation de Milan Kundera, qui considère le romancier

(Baudelaire, à la même époque, dira : « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »). Pourtant, malgré sa médiocrité, Emma Bovary est devenu en deux siècles une véritable héroïne qui incarne toute une philosophie, qui porte son nom, d'ailleurs : le bovarysme. Zola expérimentera une autre sorte de médiocrité chez ses personnages : celle qui, pour lui, est du à l'influence de l'hérédité et du milieu sur l'homme de son siècle. Pour prendre seulement un exemple des Rougon-Maquart (la famille qui sert de

résolution invraisemblable, un pue artificielle. Didascalie : Au théâtre, tout ce qui nʼest pas le texte. Sigisbée : Cavalier servant, compagnon empressé et galant. Cynisme : Attitude provocante de défi à la morale ou aux conventions sociales (péjoratif) Bovarysme : Insatisfaction romanesque ; « pouvoir quʼà lʼhomme de se concevoir autre quʼil nʼest » (J. de Gaultier) Cliché : idée toute faite et sans originalité (péjoratif). Truisme : Vérité dʼévidence. Image dʼÉpinal : représentation stéréotypée, naïve et

mutation autour de la moitié du XIXème siècle, le roman moderne, et le roman contemporain. Flaubert est en France le premier représentant de cette mouvance. On se souviendra bien entendu de Madame Bovary ainsi que du personnage éponyme, à l’origine du bovarysme, état permanant d’insatisfaction rencontré par certaines jeunes filles névrosées, à l’image de l’héroïne du roman, caractérisée par sa fuite dans le romanesque. L’auteur s’appuie également sur la thèse de Georg Lukàcs. Ce critique d’origine hongroise

dirigée par l'écrivain. Ainsi Rastignac, apparaissant dans « la maison nucingen » par Honoré de Balzac, devient le symbole de l'ambition, qu'on retrouve présente dans tout les romans de La Comédie Humaine. Mme Bovary, quand à elle, donne naissance au Bovarysme. Tout personnage de roman devient donc par son statut, une figure hors du commun, impression que renforce le travail du lecteur dans sa manière de les introduire aux lecteurs. En effet le romancier, s'il choisit de décrire un personnage, se doit

de livres et d’histoire humaines qui pèse comme un fardeau ds son âme , l’empêchant en quelque sorte de vivre ses propres expériences , tjs fades par rapport à celles des livres et à l’aune du passé . ( On retrouvera cela plus tard avec «  le bovarysme) ACTE IV 9. Complétez la citation suivante ( qui parle) à quel moment précis de l ‘action : «  Eh bien ! j’ai commis bien des crimes, et si ma vie est jamais dans la balance d’un juge quelconque, il y aura d’un côté une montagne

vouloir à tout prix se mettre à la place des autres peut nous rendre éternellement insatisfait. En plus de me rappeler à quel point je suis différent de l’autre, une telle démarche me ramènera également à la banalité de mon existence, dans le cas du bovarysme par exemple. De fait, l’héroïne à l’origine de ce concept, Emma Bovary dans le roman éponyme de Gustave Flaubert, s’échappe à travers ses lectures en s’identifiant réellement à des personnages de fiction, au point quelque fois de ne savoir distinguer

lu dans la société occidentale ». Pourquoi ce paradoxe ? Il faut rappeler qu’aujourd’hui la lecture est une pratique dite « savante », pourtant il n’y pas si longtemps elle pouvait être considérée comme dangereuse notamment avec le « syndrome du bovarysme ». La légitimité de la lecture est donc apparue avec l’émergence de l’audiovisuel. Pierre Coulangeon souligne par la suite que la pratique de la lecture semble être plutôt stable. Pourtant cette relative stabilité dissimule une baisse importante