Le Chat Jeanne Duval

Baudelaire Eléments d’introduction : - L’exotisme ou orientalisme au XIXème > mouvement littéraire et artistique (Delacroix, Femmes d’Alger ; Matisse, Gauguin…). Baudelaire s’y intéresse (Curiosités esthétiques, l'Art Romantique). - Liaison avec Jeanne Duval, mulâtresse née sur l’île Bourbon (=la Réunion) pour certains, à Saint-Domingue (= Haïti) pour d’autres. - Dualité « Spleen et Idéal » (1e section des Fleurs du mal > thématique de la laideur et de la beauté…) ; XXIIème poème de cette 1e section

boire un vin de bohême,             Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème             D’étoiles mon cœur !    Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal Dans le poème, le «je» s'adresse à un «tu». Le « je » est le poète et le « tu » est Jeanne Duval, Charles Baudelaire s'adresse donc directement à elle et le tutoiement indique une intimité. Il y a donc une proximité dans le vécu mais aussi une proximité spatiale. Le poème a un lexique affectif important : « chère indolente »... qui montre

mort des pauvres" mais c'est thèmes ne sont pas fidéles à leur partie. Dans tous le recueil c'est différents thèmes s'entrecroisent. 4) L'image du poète : L'on sait maintenant que Baudelaire à eu trois femmes dans sa vie, trois maitresses, Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun. Elles sont inscrite dans son oeuvre notamment en tant que cycle dans la partie les Fleurs du Mal. Chaques femmes détient son cycle. Baudelaire est un si l'on peut dire un amoureux torturé comme le démontre

Précisions : Lexique : Toison v.1 : Laine, cheveux en masse et épais Houle v.13 : mouvement de la mer. Ce poème se trouve dans le cycle de Jeanne Duval la maîtresse métisse de Baudelaire. Le poème suit « Parfum exotique » comme le voulait B. poème pour Jeanne Duval = Parfum exotique, Sed Non Satiata (Jamais rassasiée), le serpent qui danse, Le Chat, Duellum L'inspiration exotique, de l'ailleurs vient d'un voyage fait en 1841 à L'île Bourbon (=île Maurice). Forme du poème = 7 quintils en

rêves des poètes. Elle est étrange et attirante. Elle semble sûre d’elle, pourtant elle reste dans le flou tout au long du poème. Le Baiser, Pygmalion et Galatée J.L. GEROME, 1890 « Le Baiser, Pygmalion et Galatée » (1890) est une sculpture de Jean Léon GEROME, un peintre et sculpteur français classique. Il représentait souvent des scènes mythologiques, comme ici. Le mythe : Pygmalion était un sculpteur, qui, indigné par la prostitution sacrée qui régnait sur la ville d'Amathonte, se voua à un

gigantesques, de plus les titans, dernier mot du poème. L’Idéal, sont les fils de la Nuit, des géants Mais c'est dans le poème que nous allons étudier, La Géante que cette attirance est plus marquante. Bien que ce poème n'appartienne pas au cycle de Jeanne Duval , elle en est peut être l'inspiratrice décrite par les contemporains de Baudelaire comme " une femme de très haute taille à la démarche de reine et à l'invraisemblable développement des pectoraux". Ce sonnet décrit une géante sans cesse comparée

Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques La fille au chat peint par August Renoir en 1875 Exposition : National Gallery of Art, Washington. Le chat, cet animal devait avoir un poème qui lui était destiné. Animal à multiple ressemble avec l’Homme « qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires ». Si j’ai choisi cette œuvre c’est tout particulièrement parce que j’ai aimé la manière dont la jeune femme serre contre lui le chat, on voit qu’elle y tient et qu’elle lui apporte beaucoup

classiques. _ La femme est représentée comme un serpent. Le serpent qui danse Dans Le Serpent qui danse, poème lyrique et érotique, Charles Baudelaire donne de Jeanne une image très ambivalente : c'est une femme qui se donne et se refuse, c'est une femme sensuelle et une enfant, elle apporte le plaisir et le danger. Jeanne Duval est finalement une véritable fleur du mal. Une charogne S'inscrit tout d'abord dans la tradition des poèmes amoureux à la manière de Ronsard. Il procède donc a une

féminines, notamment Jeanne Duval, une jeune métisse qu'il surnomme sa Vénus noire. Le Serpent qui danse évoque l'amour charnel et passionnel entre Jeanne et le poète. C'est un poème hétérométrique composé de 9 quatrains dont le lyrisme est teinté d'un certain érotisme. Analyse : I. Éloge d'une femme aimée qui invite à la rêverie A. Une déclaration d'amour 1. L'énonciation (qui parle à qui) Dans le poème, le «je» s'adresse à un «tu». Le « je » est le poète et le « tu » est Jeanne Duval, Charles Baudelaire

v. 12; le chat, XXXIV, mêle lui aussi «métal» (commun) et «agate» (pierre semi-précieuse) ; le  rythme de la danse se marque par l’opposition entre les allitérations en dentales et les non-occlusives (surtout liquides) du Q. 4, L’effet de balancement s’accentue avec le rythme irrégulier : 2//2/3 : 2//3 : 2/3 (avec froids hyperaccentué)//3 : 1//4, et les césures… Pourquoi «froids» ? Ceci répond aussi aux nécessités esthétiques : le serpent est un animal à sang froid. Et quand Jeanne Duval est pour