Le Chêne Et Le Roseau Un Récit Plaisant

divinité qu’il contemple. La rime met, avec beaucoup d’insolence, en parallèle les expressions « devers les cieux » (v. 7) et « devers les yeux » (v. 8) : ainsi la belle tient auprès du poète la place que Dieu occupe auprès du croyant. Hyperbole plaisante pour dire qu’il adore sa belle, ou provocation d’un libertin qui n’a pas peur d’être sacrilège ? Signe en tout cas d’une liberté, qu’il paiera cher. En louant ainsi les beautés de Cloris, le poète montre cette liberté qu’il revendique dans l’« Élégie

barbarie. n Dans les essais, les lettres ouvertes ou les articles, les auteurs défendent explicitement un point de vue : ils ont recours à l’argumentation directe. Dans un conte philosophique, une fable, ou même un roman, les auteurs se servent d’un récit pour appuyer leurs idées et l’argumentation est en partie implicite : ils utilisent l’argumentation indirecte. L’argumentation 25 ➜ 2. Les exemples n Les exemples viennent appuyer les arguments en les illustrant. Ils permettent de n Le

délibérée, l’influencer afin de le convaincre ou le persuader de la légitimité de la thèse défendue, où de la non-conformité de la thèse réfutée ? L’argumentation est de fait indéniablement présente dans les genres littéraires traditionnels que sont le récit, la poésie et le théâtre, et ce de manière insignifiante ou importante. La littérature ne possède toutefois pas le monopole de l’argumentation, puisque celle-ci s’épanouit également dans les écrits non littéraires, tels que les traités, discours, publicités

méthode : Le classicisme Corrigés des exercices Chapitre 3 : Le classicisme de L’École des femmes : à l’épreuve du texte A. Étude de l’exposition (acte I, scène 1) B. Arnolphe : une édifiante satire du jaloux (acte II, scène 3) C. De l’utilité du récit dans la comédie (acte III, scène 4) D. Montrer aux hommes leurs ridicules (acte V, scène 4) Chapitre 2 Chapitre 2 : Le classicisme de L’École des femmes : vue d’ensemble A. Un tournant dans le genre de la comédie : « la grande comédie » B. Le respect

FR20 © Cned – Académie en ligne Chapitre 3 : Le classicisme de L’École des femmes : à l’épreuve du texte A. Étude de l’exposition (acte I,  scène 1) B. Arnolphe : une édifiante satire du  jaloux (acte II, scène 3) C. De l’utilité du récit dans la comé die (acte III, scène 4) D.  ontrer aux hommes leurs M ridicules (acte V, scène 4) Bilan Questionnaire sur le classicisme et la comédie dans Les Femmes savantes Introduction A Objet d’étude et objectifs Cette séquence

© Cned – Académie en ligne Chapitre 3 : Le classicisme de L’École des femmes : à l’épreuve du texte A. É tude de l’exposition (acte I, scène 1) B. A  rnolphe : une édifiante satire du jaloux (acte II, scène 3) C. D  e l’utilité du récit dans la comédie (acte III, scène 4) D. Montrer aux hommes leurs ridicules (acte V, scène 4) Bilan Questionnaire sur le classicisme et la comédie dans Les Femmes savantes Introduction A Objet d’étude et objectifs Cette séquence s’inscrit

comédie dans Les Femmes savantes Bilan Chapitre 3 : Le classicisme de L’École des femmes : à l’épreuve du texte A. Étude de l’exposition (acte I, scène 1) B. Arnolphe : une édifiante satire du jaloux (acte II, scène 3) C. De l’utilité du récit dans la comé- die (acte III, scène 4) D. Montrer aux hommes leurs ridicules (acte V, scène 4) Chapitre 3 © Cned – Académie en ligneSéquence 5 – FR20 3 Introduction Objet d’étude et objectifs Cette séquence s’inscrit dans l’objet d’étude « Le

théâtre, pour lequel il ne se jugeait ni assez recommandé ni assez mûr, il s'était jeté dans le journalisme. La peinture est à fleur de toile, la vie n'est qu'à fleur de peau. DOMINIQUE – Eugène Fromentin (1863). Ce roman est une sorte de récit-gigogne où le narrateur raconte comment il fait la connaissance, un peu par hasard, de Dominique de Bray avec qui il sympathise. Son nouvel ami, apprenant le suicide manqué d'Olivier d'Orsel avec qui il fit ses études, remonte le temps et narre à son

classique La Fontaine intitulée « La cigale et la fourmi ». Il s'agit de la toute première fable du premier livre des Fables de La Fontaine, fables publiées en 1668 et dédiées au Dauphin, alors âgé de 7 ans, et qui visent à donner, sous forme ludique et plaisante, un enseignement moral au futur monarque de la France et donc quasiment de l’Europe. La première chose à signaler pour la situer est donc juste sa place à part puisqu’elle est tout à fait en tête du recueil, ce qui implique que La Fontaine lui accordait

qui peut être touché par une image ou un bon mot. Des images antithétiques expressives rendent clairs le paradoxe que Pascal présente. Celle du « roseau pensant » (104 « Grandeur ») est une des plus notoires. Le roseau est l’image même de la fragilité et le lecteur le comprend d’autant mieux qu’il partage avec l’auteur la connaissance du « Chêne et le Roseau » de la Fontaine. Une alliance de mots insolite associe ce substantif à l’adjectif « pensant ». L’oxymore offre une vision frappante des contradictions