Le Cid Confrontation

proclamée : celle de retrouver sa place, sa grandeur d'âme dans une cité intolérante en matière de religion (comme dans Polyeucte), ou démolie par la guerre (Horace) ou encore dominée par des moeurs obsolètes (les pères de Chimène et Rodrigue). Avec Le Cid, nous assistons à la naissance du éros, à cette métamorphose d'un être ordinaire en être extraordinaire, et Corneille nous dévoile toute la difficulté de cette transformation. Dans Horace, le éros se trouve confronté à la solitude causée par son égo

scène III Don Diègue est désigné au poste de gouverneur du Prince. Le Comte Gomès, déçu de ne pas avoir été préféré au vieil homme, invective Don Diègue. Un duel est prêt à être engagé quand Don Diègue, trop âgé pour se battre, abandonne la confrontation. scène IV Le vieillard défait se lamente de sa décadence, et regrette amèrement sa jeunesse et ses victoires passées. scène V Rodrigue, offensé par l’affront qu’a subi son père, promet de le venger. Il apprend que l’auteur de l’outrage

action principale). • La vraisemblance et la bienséance. La vraisemblance vise à montrer sur scène ce que le public peut croire. La bienséance interdit de faire couler le sang sur scène. On doit mourir en coulisses. Le Cid (1636) de Corneille choqua en mettant en scène la confrontation de Rodrigue et de Chimène après l’assassinat du père de celle-ci. • Le découpage d’une pièce de théâtre : les actes sont en général au nombre de cinq, mais on en trouve parfois trois dans les comédies. Les scènes

-Racine Bérénice. Acte II scène 2, vers 528-547. depuis "Faibles amusements [...] "jusqu'à " [..] est longtemps occupée." - Racine, Bérénice, Acte V, scène dernière, depuis "Mon coeur vous est connu [...]"jusqu'à la fin de la pièce. - Corneille, Le Cid, Acte III, scène 3, vers 810 à 824, depuis "C'est peu de dire aimer [...] "jusqu'à "[...]et que mon père est mort." 3-Les Fleurs du Mal, de Baudelaire, "La mort des amants", en entier. Lecture complémentaire : - Baudelaire, Les Fleurs du Mal, A

une succession de plusieurs thèmes de plus en plus par les sentiments ou les idées. Ex : Paris outragée, Paris blessée, Paris martyrisée. Litote : elle consiste à dire peu de chose pour en laisser comprendre beaucoup plus. Ex : Au théâtre dans la Cid « Vas je ne te hais point » = je t’aime passionnément. Métaphore : c’est une comparaison sans comparaison. C’est une comparaison implicite sans outils de comparaisons avec surpression du comparé. Ex : une vie orageuse = une vie agitée Métonymie

par l'honneur, le pouvoir. C'est ce qui se passe dans Horace, de Corneille. Horace tue le mari de sa soeur, pour sauver l'honneur de Rome. Ensuite, le personnage tragique est souvent confronté à un dilemme, où le choix lui est impossible. Dans Le Cid de Corneille, Rodrigue est confronté à un dilemme: soit il sauve l'honneur de son père offensé par Don Gomès, mais perd Chimène fille de ce dernier, soit il ne sauve pas l'honneur de son père, mais perd malgré tout Chimène, à cause de sa lacheté.

dès son arrivée au pouvoir en 1624). Et la promotion de l’art du spectacle en grand genre littéraire recoupe exactement l’extension temporelle de la tragi-comédie, forme dont chacun a lu au moins une production, ou plutôt une super-production, Le Cid de Pierre Corneille. C’est dire que la question de la littérarité de la forme dramatique est à l’horizon de cette enquête, et que la tragi-comédie permettra d’y apporter une réponse. Plan • I- Généricité : repérage de la forme en tant que

Objet d’étude : le théâtre : texte et représentation. Textes : Texte A : Pierre Corneille, Le Cid, I, 3, 1636. Texte B : Pierre Corneille, Horace, II, 3, 1640. Texte C : Victor Hugo, Ruy Blas, IV,5, 1838. Texte A Le vieux Don Diègue, père du jeune Rodrigue, vient d’obtenir du roi la charge de précepteur du prince que la Comte (père de Chimène, bien aimée de Rodrigue) espérait aussi. LE COMTE Enfin vous l’emportez, et la faveur du roi Vous élève en un rang qui n’était dû qu’à

leur plus haut degré. Corneille propose une vision optimiste de l’homme. Certes, il arrive que le héros mette son énergie vitale au service d’une mauvaise cause, dans l’assouvissement de ses passions ou de son ambition. À l’inverse de Rodrigue (Le Cid), d’Auguste ou de Polyeucte qui sont des héros lumineux, il devient alors le héros sombre, monstrueux. C’est le cas de la reine Cléopâtre (dans Rodogune), prête à tuer ses enfants pour conserver le pouvoir : Sors de mon cœur, nature [...] (Rodogune

de cet animal avant la représentation. Les sources antiques ne permettent pas de confirmer cette hypothèse. Certains voient dans le « chant du bouc » l’expression de la plainte de l’animal mené à l’autel sacrificiel, mis en parallèle avec la confrontation du héros tragique à son destin lors d’une lutte qu’il sait être perdue d’avance.Une autre origine serait la transformation de Dionysos, fils de Zeus et de la mortelle Sémélé, en chevreau, dans le but d’échapper à la colère d’Héra.Melpomène est