Le Cid Dilemme Rodrigue

souvent dans le genre tragique) en mettant en scènes des personnages célèbres de l'époque, par la forme soutenu des dialogues et la réflexion sur des sujets importants tels que la vie ou les choix de celle-ci comme dans le Cid de Corneille ou le personnage principal Rodrigue a un dilemme qui est de sauver l'honneur de son père en tuant le père de Chimène ou en ne le tuant pas mais en perdant à son tour son honneur

héros ou l'héroïne, qui n'apparaissent jamais seuls sur scène (c'est une convention dramatique). Ainsi dans Le Cid, Elvire, telle une ombre, assiste à tous les entretiens amoureux de Chimène et Rodrigue. Le confident a une fonction d'écoute, mais c'est aussi un miroir dans lequel le héros essaie de voir clair. Chaque fois que le héros éprouve le besoin de soulager son cœur, d'exposer un dilemme, c'est avec le confident qu'il analyse la situation. Le confident éprouve généralement une certaine affection

Le Cid, Corneille. · Biographie : Né à Rouen dans une famille de la petite bourgeoisie, excellent élève il se passionne pour les stoïciens. À vingt-deux ans, il devient avocat et l'année suivante, on représente sa première comédie : Mélite, véritable Succès Il abandonne ainsi sa carrière de juriste pour se consacrer authéâtre. C'est le Cid qui en 1637, lui apporte la gloire. Il en sera à

et pitié chez le spectateur. II. La tragédie de Corneille : Dans Le Cid, pour venger l’honneur de son père, Rodrigue a dû tuer en duel le père de celle qu’il aime; pour venger son père, Chimène doit exiger la mort de celui qu’elle aime. Cependant, ces deux êtres que le devoir (politique) oppose, se comprennent, s’admirent mutuellement, et leur amour sortira grandi de cette épreuve. Le héros cornélien est donc soumis à un dilemme: il est placé face à des impératifs opposés et inconciliables: sentimentaux

plus précisément en alexandrins, comme on a pu le constater dans la pièce Andromaque de Racine : « Son hymen différé, ses charmes sans pouvoir ? » (vers 124). Certains passages de pièces de théâtre peuvent être particulièrement travaillés comme Le Cid de Corneille et ses stances. Les rimes changent et les figures de style sont utilisées. Dans Horace de Corneille par exemple il y a une figure de style, une anaphore de Rome dans la réplique de Camille dans l'acte VI scène 5. La qualitée de la langue

tempête de William Shakespeare. Mais le théâtre sans illusions peut tout à fait provoquer des émotions chez le spectateur tel que la pitié dans Le Cid de Corneil lorsque Rodrigue et tirailler entre défendre son honneur en tuant le père de sa dulcinée, ou de laisser cette affront qui le déshonorerai à jamais aux yeux de son père. D’autre dilemme sont mis en scène entre autre pour les soldats d’une patrie ce qui donne une vision de la société ainsi regardé d’un autre œil la représentation d’une

mais elle ne veut rien entendre. Le débat est intérieur chez Racine, car l'amour et la haine sont deux thèmes profondément liés, l'amour est passion mais aussi souffrance, chacun aime qui ne l'aime pas. Mais on le voit aussi avec le dilemme cornélien chez Le Cid, Rodrigue est partagé entre sont amour pour Chimène et son honneur. Le monologue de la Reine, dans Ruy Blas, est délibératif. Ce monologue est marqué par de fortes ponctuations (nombreuses exclamations, interrogations, tirets marquant des ruptures

pas jouer avec les sentiments d’autrui et s’en servir car cela peut leur être fatal comme avec la mort de la sœur de lait de Camille à cause de Perdican. Corneille va lui aussi utiliser ce type de morale dans Le Cid où finalement, même si Don Rodrigue prend le choix de perdre l’amour de Chimène en tuant son futur beau-père pour l’honneur de son sang, il va quand même le retrouver et c’est aussi une morale. La comédie classique utilise le plus souvent la morale comme l’inculcation

Lecture analytique n°9 : Bérénice (acte IV scène 5), de Jean Racine 1) Contexte de parution et histoire de l’œuvre Bérénice est publiée en 1670 par Jean Racine, célèbre tragédien, pendant l’époque classique (contrairement au Cid de Corneille (1637) de l’époque baroque). En 1670, la France connaît une époque florissante, grâce à l’apogée de Louis XIV. On parle de « Grand Siècle » et de « Grand Versailles ». Bérénice, qui met en scène l’amour impossible entre Titus, empereur romain, et Bérénice

s'adresser à lui-même comme Auguste dans Cinna qui s'adresse à lui-même ("Rentre en toi-même, Octave", IV, 2), le monologue peut s'adresser à un objet ("Fer qui causes ma peine", Rodrigue s'adressant à son épée dans Le Cid, I, 6), à une notion abstraite ("O rage O désespoir / O vieillesse ennemie", Don Diègue, Le Cid, I, 1). Ici, si le destinataire n'est pas clairement identifié (on y reviendra dans la suite du commentaire), il y a bien un personnage, seul en scène, coupé de toute situation de