Le Cid Dilemme Rodrigue

notamment les distinctions entre les genres. On distingue le théâtre d'idées ou théâtre engagé (Sartre, Camus) et le théâtre de l'absurde qui pose le problème de la condition de l'homme. B) La réflexion sur le genre et les règles : Corneille 4) Le cid de Corneille connaît un immense succès. En effet cette tragi-comédie a réunis tout Paris lors des représentations de 1637. Un tel succès engendre de nombreuses critiques et irrite les écrivains de l’époque. Considérée comme étant un manifeste, la pièce

(son mariage sacrilège) et sa propre mort. Les termes employés expriment la grandeur : v.26,« la foi », 27, « majesté sacrée » des « Dieux », v.29, « serments ». La gradation finale rappelle l'appel aux armes de Don Diègue à Rodrigue (« Va, cours, vole et nous venge ! ») dans le Cid de Corneille. Ce rappel ironique montre bien l'attitude combative d'Hermione : inutile de traîner, s'il doit l'abandonner de toutes façons ! Elle ne laissera pas celui qu'elle aime à quelqu'un d'autre et elle saura s'en débarrasser

Exple: Hernani de Victor Hugo, qui donne lieu a la bataille d'hernani opposant les anciens aux modernes. B. le theatre peut permettre une reflexion sur des sujets importnts tels que le vie ou les choix de celle- ci. Exple: le cid de corneille, avec le dilemme de rodrigue. Cette œuvre peut pousser le spectateur ou lecteur a reflechir sur ses propres choix a prendre tt au lg de sa vie. C. le théâtre peut aussi corriger les mœurs De différentes façons, notamment par le rire. Exple: le bourgeois gentilhomme

les mmes matriaux collects des rcits mythologiques, leur conception de la tragdie est compltement diffrente. Luvre de Corneille est marque par les tensions et un cruel dilemme qui sappellent une situation cornlienne et les hautes figures quil a cres cherchant surmonter des confits dchirants pour la gloire. Comme Rodrigue dans Le Cid qui doit choisir entre lamour de celle quil aime et lhonneur familial pour lequel il faut venger, cest--dire un sujet fond sur un obstacle quil est imppossible de surmonter

bien qu’il s’éloigne de la figure semi-divine du héros épique. Le héros tragique est une autre figure héroïque. Pour celui-ci, le sens de l’honneur prime au prix de grandes souffrances. L’exemple type est Don Rodrigue dans le Cid de Corneille (1637) car suite à un dilemme, Don Rodrigue fait le choix de privilégier son honneur au détriment de son amour pour sa Chimène. Un point commun à tous ses héros littéraires est leur statut social. En effet, tous appartiennent à la noblesse. Le héros se doit

deux héroïnes. Les personnages de tragédie peuvent aussi simplement subir les conséquences désastreuses des actes de leur entourage. Dans Le Cid de Corneille, c’est à cause de son père, Dom Diègue, qui n’a pas su se défendre face à Dom Gomès, le père de Chimène fiancée de Rodrigue, que ce dernier se retrouve confronté à un cruel dilemme, de ce fait Rodrigue n’est pas le principal responsable de sa situation. En outre, il est parfois possible, surtout dans les tragédies antiques, que la responsabilité

révèle pas. Les vers de Cid de Corneille essentiellement en alexandrins ont besoin d’oralité, de prendre corps avec une voix d’acteur pour dévoiler la beauté, la musicalité qui s’éclate en récitant et qui échappe à la simple lecture. Le timbre de la voix éclate dans toute sa splendide beauté grâce à des interprètes qui expriment la fluidité du rythme de ces vers. Dans un monologue du premier acte scène VI, les célèbres « stances du Cid »le grand dilemme tragique de Don Rodrigue se révèle avec des

rapporté dans les récits. Si Racine excelle à respecter cette unité d'action (lire sa réflexion dans la préface de Bérénice), Corneille, en revanche, se sent à l'étroit dans le cadre des trois unités et on lui en fera le reproche lors de la querelle du Cid. Les thèmes de la tragédie classique. Les sujets de l'ensemble des tragédies sont empruntés le plus souvent à la mythologie grecque, et parfois à l'histoire ou aux mythes chrétiens ou bibliques. Dans tous les cas, l'individu se heurte à

de l’ambivalence du désir. I/ L’essence du tragique : impossible et nécessaire. A/ L’ordre divin. C’est une force supérieure à l’homme mortel, ce qui le dépasse (pr les Grecs). Dieu a ses variantes : la Loi (Horace, Cinna) , l’Etat (Bérénice, Cid). Le Destin est une valeur fondamentale : c’est ce qui est nécessaire, ne peut pas ne pas arriver. Sa forme antérieure était l’oracle (Œdipe). La nécessité est pour Aristote une loi dramaturgique : tous les éléments s’enchaînent de manière nécessaire

portées à leur plus haut degré. Corneille propose une vision optimiste de l’homme. Certes, il arrive que le héros mette son énergie vitale au service d’une mauvaise cause, dans l’assouvissement de ses passions ou de son ambition. À l’inverse de Rodrigue (Le Cid), d’Auguste ou de Polyeucte qui sont des héros lumineux, il devient alors le héros sombre, monstrueux. C’est le cas de la reine Cléopâtre (dans Rodogune), prête à tuer ses enfants pour conserver le pouvoir : Sors de mon cœur, nature [...] (Rodogune