Le Cid Dénouement

Durant sa carrière, Corneille, dramaturge et poète du XVIIe siècle a composé de nombreuses œuvres, parmi lesquelles se trouve Horace , une pièce jouée pour la première fois en 1640 et mettant en scène l’affrontement entre les Horaces et les Curiaces. L’action se construit sur un événement tragique, aux prémices de Rome, alors que la ville rentre en guerre contre une de ses voisines, Albe. Horace, personnage principal de la pièce est désigné pour prendre part au combat, bien

Diderot (D. ) Pensées Du Belley (J.) Les Fables La Fontaine ( J.) La princesse de Clève Molière La Nouvelle Héloïse Montaigne (M. De) Le Cid Montesquieu Jacques le Fataliste et son maître Pascal ( B.) Défense et illustration de la langue française Racine ( J.) Candide Rousseau (J.- J. ) Le Tartuffe

encore plus efficacement dans des tournures propres au genre théâtral, telles que le monologue. Il leur permet de s’exprimer à voix haute, de découvrir au public leurs pensées les plus profondes et leur véritable personnalité. Ainsi Don Diègue, dans le Cid de Corneille s’exclame : « Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! », enrageant de sa vieillesse qui l’empêche de répondre à un affront. Son monologue, de forme plaintive, permet au spectateur de comprendre la portée tragique que représente pour

son théâtre du Siècle d'or (Calderon de la Barca). Cette réflexion conduit à une représentation de la mort impressionnante : la littérature baroque exploite le thème ancien du memento mori ("Souviens-toi que tu dois mourir"), par exemple dans le dénouement de Dom Juan de Molière. Le thème de la vanité est aussi exprimé en peinture : dans de nombreux tableaux, crânes, pendules, sabliers se mêlent aux symboles du pouvoir terrestre (bijoux, épées, couronnes, pièces d'or) et construisent une image allégorique

faut tenir l’intrigue à une action principale). • La vraisemblance et la bienséance. La vraisemblance vise à montrer sur scène ce que le public peut croire. La bienséance interdit de faire couler le sang sur scène. On doit mourir en coulisses. Le Cid (1636) de Corneille choqua en mettant en scène la confrontation de Rodrigue et de Chimène après l’assassinat du père de celle-ci. • Le découpage d’une pièce de théâtre : les actes sont en général au nombre de cinq, mais on en trouve parfois trois

duels décimaient la noblesse et pouvaient être de véritables assassinats déguisés, d’où l’édit de 1626 les interdisant. 4. On fera retrouver le sens classique de courage (et noblesse de sentiments) employé ici et rappeler les mots de don Diègue dans le Cid : « Rodrigue, as-tu du cœur ? ». 5. On peut penser que le duc va triompher. 3. Le coup de théâtre On donnera la dernière partie en lecture silencieuse. QUESTIONNEMENT ORAL 2. Il a sous-estimé son adversaire, égaré par ses préjugés de classe

remettent totalement en cause les codes traditionnels du théâtre. 1.Le théâtre classique. A/ Origine. Il vient des théories d'Aristote dans le traité qui s'appelle Poétique (IV avant J-C). La doctrine classique a vu le jour après la querelle du Cid, de Corneille ( la fin est choquante car Chimène épouse l'assassin de son père, Rodrigue), notamment dans la préface de Britannicus de Racine. B/ Contenu de la doctrine classique. *Respect des bienséances internes. Un langage noble, avec alexandrins

monologues sans lesquels on ne saurait rien des pensées du personnage. Autre artifice du même ordre : l’aparté qui oblige à croire que le personnage présent physiquement sur la scène n’a pas entendu. Ex extrême de monologue délibératif : les stances du Cid. - Concernant l’acteur, personne ne s’étonne du fait qu’on l’ait vu mourir à l’acte V et qu’il se relève pour les applaudissements. On ne s’intéresse à lui que lorsqu’il est sur scène. Personne ne se demande ce qu’il peut bien faire pendant qu’il

d'action, il n'y a qu'une seule action et il faut minimiser les actions secondaires. L'unité de temps, la crise apparaît dès que le rideau se lève et elle a un dénouement rapide. C'est un fatal compte à rebours. L'unité de lieu, c'est le huit clos. Il permet l'augmentation de l'énervement. Auteurs et œuvres : Corneille avec Le Cid, Orace, Sila. Racine avec Andromaque, Britannicus, Phèdre Molière avec Dom Juan, le Malade imaginaire… (4) LA GENESE DE DOM JUAN Directeur de troupe, auteur

Pour la comédie comme pour la tragédie, il faut respecter 3 phases dans l’action dramatique : L’exposition : courte, claire, intéressante et vraisemblable. Le nœud de l’action : apparition des obstacles, péripéties et coups de théâtre. Le dénouement : rapide, complet, nécessaire. 5 actes + scènes définies par entrées et sorties des personnages / le vers privilégié est l’alexandrin. Le respect des bienséances : il ne faut pas choquer le goût délicat du public par la représentation directe