Le Cid Dénouement

littéraires françaisesIl s'inspire de sources différentes.Françaises : Il apprécie Corneille parce qu'il a su résister aux règles classiques et parce qu'il est nourri d'Antiquités et d'Espagne comme c'est le cas pour le Cid. Le sous-titre de Hernani rappelle le Cid (L'Honneur Castillan). Le nom de Cid est employé deux fois dans la pièce  aux vers 237 et 1135. Hugo utilise le dilemme cornélien à deux reprises (vers 391, 1229). Sources littéraires espagnolesLors de son séjour en Espagne, il s'intéresse à la littérature

tragi- comédies comme Clitandre en 1631 ou des comédies comme La Veuve en 1632. Protégé par le ministre de Louis XIII, le cardinal de Richelieu, Corneille écrit Médée, sa première tragédie en 1635, puis connait la gloire avec l’écriture du Cid en 1637. Pourtant, malgré l’accueil enthousiaste du public, les détracteurs lettrés de Corneille attaquent la pièce qui est condamnée par l’Académie Française à la fin de l’année suivante. Après deux ans passés sans écrire auprès de sa famille

 JODELLE,  CLEOPATRE  CAPTIVE  (1553)  ....................................................................................  13   CORNEILLE,  LE  CID,  1637  ................................................................................................................................  15   CORNEILLE,  LE  CID,  IV,  3  (V.  1257-­‐1288)  ...................................................................................................  16   CORNEILLE,

la grande entreprise de l'Espagne médiévale, mais il serait inexact de la considérer comme une lutte continue, mobilisant en permanence toutes les forces chrétiennes. On a pu voir, en effet, spécialement au XIe siècle, des barons chrétiens (tel le Cid) se faire les défenseurs de certains roitelets musulmans contre leurs rivaux. Néanmoins, le souvenir du royaume de Tolède, conservé par les clercs, contribua à nourrir le sentiment d'une « légitimité » qui postulait la revendication de tout l'héritage

effet la tragédie Racinienne se caractérise par le rejet de l’héroïsme et de la tendresse pour mettre en lumière la vérité psychologique nue de la nature humaine ainsi que la violence funeste des passions. Ce n’est plus comme chez Corneille (cf Le Cid) l’admiration qui est suscitée mais plutôt la terreur et la compassion : les héros dans Andromaque sont anéantis, écrasés sous le poids de leurs passions qui les aveuglent et les empêchent d’êtres lucides (sauf pour les adjuvants aux héros tels Phoenix

cartésienne : L’ordre et la logique. Cette harmonie avec Descartes apparaît surtout chez Corneille, dont le théâtre fait une si large place à la raison et à la grandeur d’âme, et dont la phycologie annonce le Traité des Passions, paru 13 ans après le Cid. Molière, La Fontaine et même Pascal sont peu sensibles à son influence. Boileau admire chez lui le penseur qui a proclamé le souveraineté de la raison, et la Bruyère lui doit l’essentiel de sa philosophie. Descartes n’a pas tué le lyrisme et le sentiment

la bannit. Mais Ruy Blas finit par éprouver de véritable sentiments envers la reine et trahit son maître et le tu tout comme Lorenzo. Dès que le pouvoir prime sur les sentiments, les détenteurs du pouvoir engendrent un dénouement tragique. C’est le cas de la pièce du Cid de Corneille où Rodrigue défend l’honneur de son père au dépend de son amour pour Chimène. On retrouve également cette opposition dans la pièce de Roméo et Juliette de Shakespeare mais ici c’est plus par devoir et non par avidité

personnages. Elle est jouée par deux personnages secondaires qui parlent des personnages principaux. Les péripéties : quiproquos / coups de théâtres / répliques longues (tirades ou monologues) La dernière scène du dernier acte est la scène de dénouement Scène de réconciliation qui se termine dans la joie  comédie Scène de catastrophe qui se termine avec la mort  tragédie Scène de recommencement, typique du théâtre moderne, qui est une boucle, une histoire sans fin (Rhinocéros de Ionesco)

traduite en France qu’en 1671. Culte voué à Aristote, par La Mesnardière, notamment. Le théâtre fr. est complètement assujetti à cette norme et les auteurs devront se justifier de tout écart à la doxa. Le magistère de Chapelain : dans la querelle du Cid, Chapelain doit trancher la querelle entre Corneille et Scudéry (Pro-Aristote). Il condamne Corneille mais l’opinion préfère Corneille. Les gens de théâtre ne connaissent pas l’aristotélisme et s’en méfient, Chapelain est donc chargé de le leur expliquer

excommuniés.  Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : latragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie).  Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des