Le Cid Est Baroque

livre ouvert : L'Illusion est une leçon lumineuse sur la certitude et l'incertitude. En comprenant le mécanisme de l'illusion, on découvre qu'on avait toujours eu tout, depuis le début, sous les yeux. (Voir également sur ce blog l'article sur Le Cid et l'article sur Nicomède) Sommaire de l'article : 1 - Le dispositif optique de l'illusion et de sa dissipation 2 - Des moyens naturels simples et faciles 3 - Les moments philosophiques de l'illusion et de la désillusion Annexe I : sur les

trompeuses (la fausse mort de Clindor), a pour but d’égarer le spectateur. Le jeu des illusions s’inscrit dans l’idée baroque selon laquelle la vie est un théâtre et on voit dans cette pièce comment Corneille exploite cette idée lorsque se confondent la vraie vie de Clindor et le rôle qu’il joue. Le déguisement, le changement d’identité sont autant de marques de l’imprégnation baroque sur cette pièce. L’homme devient un véritable Protée. La grotte peut également être interprétée comme une métaphore

la corrida. La bravoure du Cid Campeador face au taureau est célébrée non seulement par Paquiro dans la Tauromaquia completa et dans son « discours historico-apologétique des fêtes taurines », mais aussi par d'autres chroniqueurs de l'époque qui s'en font l'écho et dont Paquiro affirme : « Tous conviennent que le célèbre chevalier Rodrigo Díaz de Vivar, dit Le Cid Campeador fut le premier à avoir combattu les taureaux à coup de lance du haut de son cheval. » El Cid Campeador combattant un taureau

soumettre à la raison tout ce qui ne parait pas raisonnable.  C’est de cette théorie dont s’inspireront plus tard les philosophes du Siècle des Lumières.  Le classicisme à travers sa recherche de ce qui est simple et naturel, se heurte à la tendance baroque. Ses principaux admirateurs furent les auteurs du XXème siècle à savoir : Valéry, Ponge, André Gide et Albert Camus.  Ces derniers fondent leurs œuvres sur les règles de vraisemblance et de bienséance. En effet, depuis le XVIIème siècle, les écrivains

une tonalité fantastique et baroque avec un déploiement de machine à l’italienne. Ce baroque rejoint l’inconstance de Dom Juan qui est toujours en mouvement et qui organise des mises en scènes pour séduire les belles qu’il voit. La fin de Dom Juan est à la fois comique et tragique (mélange des genres) Conclusion : Dom Juan est une pièce à la fois comique et baroque. Il représente le libertin et en même temps s’oppose à la religion, c’est un rationalisme. Le côté baroque, vient de l’inconstance du

| | |I- Présentation | | |II- Classicisme et Baroque | | |III- L'idéal classique | |

parlerons ici du classicisme du Grand Siècle. II- Classicisme et baroque Heinrich publia en 1898 un livre sur l'art italien du XVIe et du XVIIe siècle, l'Art classique, dans lequel il opposait Classicisme et Baroque : d'un côté la ligne droite, la noblesse et l'équilibre, de l'autre la courbe, le mouvement et le foisonnement. D'un côté Raphaël et Poussin (les classiques), de l'autre Michel-Ange et Bernin (les baroques). La notion de baroque ne sera introduite que plus tard dans l'histoire littéraire

capitaine anglais joué par Clindor fait l'éloge de la passion et de l'adultère avant d'y renoncer et de résister à Rosine. On sent ici l'influence de l'esthétique baroque, qui cultive la métamorphose pour elle-même, mais aussi un thème en germe chez Corneille, qui verra plusieurs de ses protagonistes accéder au statut de Héros (Rodrigue, Le Cid ; Auguste, Cinna). B/ Les personnages Les personnages se classent selon les niveaux dramatiques. Sur le premier niveau, Alcandre et Pridamant entretiennent

recueil Les Tragiques paru en 1616 et dont la facture s’apparente au baroque Poésie lyrique et pathétique : Louise Labé qui chante les affres de l’amour Peintres : rôle majeur de la peinture italienne ; Léonard de Vinci, Michel- Ange Architecture : les Châteaux de la Loire XVIIème siècle : -Le Baroque (mouvement européen, situé à la frontière entre le XVIème et le XVIIème : 1570-1650 et au-delà en Europe,) Le mot baroque vient du portugais barroco qui signifie : perle irrégulière. Il s ‘applique

XVIIe siècle introduit une hiérarchie entre les trois grandes passions dramatiques : l`avarice, l`amour et l`ambition. On réserve l'avarice à la comédie, et à la tragédie l'ambition qui domine les « faiblesses » de l'amour. La tragédie commence, du Cid à Phèdre, au moment où l'homme doit prendre une décision où ses ambitions et ses intérêts se trouvent dans une lutte impitoyable qui demande le sacrifice de soi et qui peut attirer la mort. Dans cette lutte, les passions humaines sont impliquées, soit