Le Cid Le Sublime

après celui du Cid, était bien moins heureux et plus difficile à manier. Il ne s’agit que d’un combat, d’un événement très simple, qu’à la vérité le nom de Rome a rendu fameux, mais dont il semble impossible de tirer une fable dramatique. C’est aussi de tous les ouvrages de Corneille celui où il a dû le plus à son seul génie. Ni les anciens ni les modernes ne lui ont rien fourni : tout est de création. Les trois premiers actes, pris séparément, sont peut-être ce qu’il a fait de plus sublime, et en même

-> fin des guerres de religion - 1618 -> 1648 : « La Guerre de 30 ans » - 1672 -> 1678 : guerre France / Hollande - 1686 -> 1697 : guerre de la ligue d’Augsbourg * Genres / Registres : Le théâtre classique : - Tragédies (Le cid de Corneille 1637 / Phèdre de Racine 1677) - Tragi-comédies (Dom Juan de Molière 1665) - Comédies (Le malade imaginaire de Molière 1673) - Règle des trois unités (unité de temps/de lieu/d’action) et règle de vraisemblance et de bienséance

Sequence 2 : Ruy Blas, de la terreur au sublime représenté Pour l'entretient: •Scandales littéraires: Mme Bovary de Flaubert Les fleurs du mal de Baudelaire Voyage au bout de la nuit de L.F Céline la querelle du Cid de Corneille •Phèdre de Jean Racine (1677) •Art poétique de N.Boileau (1674) ╚►règle des 3 unités (lieu, temps, action) ╚►règle de bienséance ╚►règle de vraissemblance •Les Fausses Confidences de Marivaux (1737) •Préface de Cromwell (1827) ╚►drame romantique

Mais il ne faut pas effectuer trop de changements qui peuvent à la longue embrouiller et fatiguer le spectateur. Exemple : de grands auteurs tels que Corneille, Racine ont du se plier à ces règles. Corneille tenta de résister avec Le Cid à la pression des modèles classiques mais il céda, suite à de nombreuses remarques des autorités. Le problème est donc que l’œuvre de Corneille n’est pas du « vrai Corneille » puisqu’il subit cette contrainte. De même, Racine qui lui, malgré son

INTRODUCTION Le cid est une pièce de théâtre en vers écrit par Pierre Corneille. Il fiat du genre tragi-comique( une forme théâtre caractérisée par une action romanesque, l’intrigue tragique et la dénouement heureux). Pierre Corneille est né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1er octobre 1684 à Paris étant un grand dramaturge, écrivain et poète français du XIIe siècle. Issue d’une famille espagnole de la bourgeoise de robe, Pierre Corneille après étude de droit s’intéresse fortement à la littérature

PIERRE CORNEILLE LE CID 1.LA VIE DE PIERRE CORNEILLE Pierre Corneille, aussi appelé "le grand Corneille" ou "Corneille l'aîne", est l'un de plus connu dramaturg et poète de la literature française du XVIIᵉ siècle. Était né à Rouen le juin 1606 dans une famille de petite bourgeoisie qui avait accédé aux charges administratives ou judiciaires: Son père, Pierre Corneille, était avocat du Roi à la table de marbre de Normandie et maître particulier des

Comme lui, la muse moderne verra les choses d’un coup d’œil plus haut et plus large. Elle sentira que tout dans la création n’est pas humainement beau, que le laid y existe à côté du beau, le difforme près du gracieux, le grotesque au revers du sublime, le mal avec le bien, l’ombre avec la lumière. Elle se demandera si la raison étroite et relative de l’artiste doit avoir gain de cause sur la raison infinie, absolue, du créateur ; si c’est à l’homme à rectifier Dieu ; si une nature mutilée en sera

essentiellement dramatique, pathétique. • Personnages hors du commun. Pas de roturiers, de bourgeois mais des dieux, demi-dieux, empereurs (Cf. Andromaque, Bérénice, Titus…). • Des personnages qui se retrouvent dans des conditions terribles : ex => Corneille, Le Cid : Rodrigue doit choisir entre l’honneur de la famille et l’amour… • Afin de purger efficacement le spectateur, le dramaturge imagine pour ses personnages des situations terribles. • La représentation théâtrale peut être violente : physiquement ou mentalement

l’accumulation des figures. Il doit être simple, clair, naturel (seulement ce qui est crédible et exemplaire) -respecter les règles : il le faut pour chaque genre car il faut que ça soit cohérent. Mais il faut encore quelque chose : le charme qui séduit, le sublime qui bouleverse. Thèmes principaux -société étouffante : monarchie autoritaire a remplacé les héros par les courtisans. Intrigues, jalousies, mensonges viennent de la nouvelle société. On ne peut y vivre que masqué, à la merci d’ennemi sournois

il est évident que la question de vraisemblance revient au premier plan des préoccupations critiques Ce qui est plus grave, c’est que la pièce compte beaucoup d’éléments comiques L’inégalité de ton – tantôt presque prosaïque, tantôt presque sublime – la gaucherie avec laquelle sont traitées les unités, font penser à un drame romantique. Corneille semble entretenir une apparente indifférence pour le respect des règles classiques, préférant privilégier la passion théâtrale et l’engouement du