Le Cid Le Sublime

furent publiées en 1666. Il y attaquait les gens en vue dans la société de son temps souvent des auteurs, qu'il considérait comme ses concurrents; et s'attira par sa verve à la fois le succès et l'inimitié. Le Chapelain décoiffé (1665), parodie du Cid qu'il composa en collaboration avec son frère Gilles, Racine et l'auteur Antoine Furetière, s'inscrivait également dans cette veine d'inspiration satirique, puisqu'il prenait pour cible le poète Chapelain; ce dernier avait commis le crime d'être nommé

par un rythme ternaire ascendant – qui s’achève sur l’expression élogieuse « un si grand homme ». Retour à l’éloge, de l’esprit, avec ce terme fondamental : « sublime ». Terme cardinal, qui recouvre un style (le plus haut degré d’élévation du style, qui a fait l’objet de définitions comme celle du pseudo-Longin) et un genre : le sublime ne peut concerner que les « grands genres », tragédie, épopée, éloquence religieuse, histoire. Le mot ici et mis en valeur entre virgules. L’éloge bien vite se

furent publiées en 1666. Il y attaquait les gens en vue dans la société de son temps - souvent des auteurs, qu'il considérait comme ses concurrents - et s'attira par sa verve à la fois le succès et l'inimitié. Le Chapelain décoiffé (1665), parodie du Cid qu'il composa en collaboration avec son frère Gilles, Racine et l'auteur Antoine Furetière, s'inscrivait également dans cette veine d'inspiration satirique, puisqu'il prenait pour cible le poète Chapelain!; ce dernier avait commis le crime d'être nommé

revienne en arrière. Lorsqu’il est impossible de représenter, pour des raisons de vraisemblance ou de bienséance, un évènement, un personnage vient le raconter. L’exemple le plus connu est sans doute le récit de la bataille contre les Maures dans Le Cid  de Corneille. Une mise en scène de cette bataille serait peu crédible et c’est le récit de Rodrigue qui donne tout son relief à l’évènement. Dans ce « théâtre de la parole », la mise ne scène est alors « considérée comme quelque chose d’inférieur

égoïste. II. La littérature à visée imitative. Il existe deux grands courants littéraires qui prétedent abolir la différence entre la littérature et le monde, qui voient l’oeuvre comme décalque de la réalité. 1. Le Classicisme. La querelle du Cid de Corneille, en 1637 est le fondement des grands principes du Classicisme. Le but du Classicisme est d’imiter la nature, c’est-à-dire ce qui est, le monde en général, atteindre une identité entre l’oeuvre et le monde. Chapelain, en 1630 « Je pose

l'exigerait un strict classicisme). Comme le dit Sganarelle (I, 2) [Don Juan] se plaît à se promener de liens en liens, et n'aime guère à demeurer en place. L'unité de TEMPS, quoique Molière évite de le signaler trop nettement, semble une parodie du Cid tant les événements ne sauraient être réduits à 24 ou 36 heures : le naufrage, les déplacements, les deux soupers, les rendez-vous donnés pour le lendemain ou les références à la veille ("Je ne suis plus le même d'hier au soir", dit Don Juan à Don

L’artiste doit corriger la Nature, s’il y a lieu ("le vrai peut | |quelquefois n’être pas vraisemblable", Boileau). Par ailleurs, les classiques recherchent à la fois le merveilleux et le sublime. Les | |théoriciens exigent que le poète concilie deux exigences contradictoires, le merveilleux et la vraisemblance. Le sublime est | |caractérisé par le naturel, la simplicité, et devient ainsi une arme contre le style fleuri et pompeux de la préciosité.  | |L'attachement au naturel, vertu

de la fantaisie.  Ce mouvement privilégie le théatre, le roman, la poésie ouverts à tous les jeux formels..  Principes :  -Une opposition à une production possédant du sens  -La revendication de la liberté et de l'imagination  -Mêler le sublime et le grotesque en refusant la codification des genres  Thèmes principaux :  -le jeux de l'identité, le déguisement, les masques  -les incertitudes du bonheur  -l'illusion et l'instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres  Auteurs

(par exemple : la mort). « La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Racine, Bérénice, préface. Quelques grandes tragédies classiques : Corneille (1606-1684) : Le Cid (1636) Horace (1640) Cinna (1641) Polyeucte (1643) Racine (1639-1699) : Andromaque (1667) Iphigénie (1674) Phèdre (1677) Britannicus (1669) Bérénice (1670) Mithridate (1673) Esther (1689) Athalie (1691) La tragi-comédie La tragi-comédie est

« dionysiaque » (lié à l'instable, à l'excès, à l'expression des sensations). Le Baroque littéraire : Ce courant littéraire donne quelques lieux communs représentatifs : mêler les contraires (le réel et l'illusoire, le grotesque et le sublime, le mensonge et la vérité) ; développer l’imaginaire ; exprimer des sentiments et des sensations ; mais aussi l'abondance des détails et des couleurs, des formes et des parfums. La mort est souvent un thème récurrent dans les œuvres baroques