Le Cid Le Sublime

« cape & d'épée »). En 1641, un édit royal interdit les grossièretés licencieuses sur la scène, condamnant ce genre dramatique. Pierre Corneille, après avoir donné des comédies (L'Illusion comique) & une pièce épique d'inspiration espagnole : Le Cid, fonde la tragédie classique française avec Horace & Cinna. Jean Racine porte ensuite la tragédie à sa perfection. Molière illumine, quant à lui, la scène comique de son génie & hisse la comédie à un niveau de respectabilité comparable à celui

Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux. Lorsque le dénouement est heureux, on parle de tragicomédie (Le Cid de Corneille, 1637). UN STYLE ELEVE ET ENLEVE Au XVIIe siècle, la tragédie est écrite en alexandrins, dans un style élevé (le style «sublime»). Elle présente une action en cinq actes. L'action respecte la règle des trois unités. Les registres privilégiés sont le tragique et le pathétique. La gravité et la tension n'empêchent

ce système des personnages tragique s’ajoute pour créer un registre tragique la mention permanente de la puissance divine et de la fatalité. On a le « Ciel » , les « Destinées » qui président au destin des hommes. 3. Sublime Ce registre tragique est soutenu par un style sublime qu’on voit dans les nombreuses apostrophes « ô Ciel » v. 1693, « Ô Siècles, ô Mémoire » v. 1697, « Ô vertu sans exemple! Ô clémence » v. 1731. Les allégories viennent renforcer souvent ces apostrophes « Ciel », « Siècles

drame romantique, qu’il théorise dans la préface de Cromwell, qui a pour particularité de mélanger les genres et les registres. Le drame Hugolien est enfaite une synthèse de la Tragédie et de la Comédie, son théâtre se libère des codes et mêle le sublime au grotesque. Hugo est aussi un homme politique engagé, il a notamment défendu les droits du peuple. Cet engagement transparait dans son œuvre Ruy Blas (Voir paratexte). PROBLEMATIQUE : En quoi cette scène de conflit relève t’elle du drame romantique 

Le Sentiment de l'honneur dans Le Cid de Pierre Corneille Ben Jukpor [Communication présentée par M. Ben Jukpor, de l'Université Brandon, au Manitoba.] 1. Introduction 95 Jouée en 1637, Le Cid est la pièce de Pierre Corneille qui a beaucoup contribué, malgré les controverses qu'elle a provoquées, à établir le dramaturge comme un des plus grands du siècle. On y voit déjà les thèmes chers au dramaturge, qui seront repris de diverses manières dans ses pièces ultérieures: honneur, gloire,

personnage romantique Objet d’étude : Le théâtre, texte et représentation Problématique choisie : Ruy Blas, un modèle d’héroïsme. Etudes transversales et/ou thématiques : Le drame romantique Le personnage romantique Tragique et pathétique Grotesque et sublime Le théâtre des années cinquante Œuvre intégrale : Ruy Blas de Victor Hugo LECTURE COMPLEMENTAIRE : extraits • La préface de Cromwell de Hugo • Préface de Ruy Blas de Hugo • Texte 1 : acte I scène 1 • Un article sur Hernani L’exposition du drame

de poésie il écrit pour le théâtre. Ses thèmes sont l’amour et la gloire, mais il écrit aussi des comédies, des tragicomédies et des tragédies. Sa pièce L’Illusion comique (1636) montre une synthèse des genres qu’il préfère. Il doit sa célébrité au Cid, à l’origine d’une querelle qui marque le début de l’ère classique. Molière : 1622-1673, s’associe à une famille de comédiens en 1642, les Béjart. En 1659, la troupe est subventionnée par Monsieur le frère du Roi. Le succès arrive en 1662 avec L’Ecole

aux valeurs et aux qualités prisées par le système féodal, à savoir : la persévérance, l’endurance, le code de l’honneur, l’esprit de sacrifice, le dévouement total à une cause ou à un roi… qui conduisent à risquer sa vie au nom d’un idéal qui la sublime. C’est ainsi que Robin des Bois, hostile à la tyrannie du Prince Jean l’usurpateur, est devenu légendaire pour sa loyauté envers le roi Richard Cœur de Lion et pour sa soif de justice sociale ( dérober aux riches pour donner aux pauvres ). Mais cette

LYCEE DE MBACKE ANNEE SCOLAIRE : 2013 / 2014 M. MANCABOU CLASSE : 2nde Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant, ou sublime, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime : L’un l’autre vainement ils semblent se haïr ; La rime est une esclave, et ne doit qu’obéir. Lorsqu’à la bien chercher d’abord on s’évertue, L’esprit à la trouver aisément s’habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et, loin de la gêner, la sert

conflits insolubles, mort ou folie Corneille : Pièce tragi-comique : Le Cid (fin heureuse donc pas tragédie) Ni baroque ni classicisme Ses premières pièces étaient baroques puis classiques L’illusion comique : mélange tous les genres théâtraux, mise en abîme les héros doivent choisir entre l’amour et l’honneur  « dilemmes cornéliens » Horace : tragédie Victor Hugo : Préface de Cromwell : mêler le grotesque au sublime, rejet des règles Hernani : comique, voire burlesque, puis mort tragique, ton