Le Cid Oxymore

jour. Un oxymore: figure qui consiste à associer deux mots (notamment un substantif et un adjectif) dont les sens sont contradictoires. Cette obscure clarté qui tombe des étoiles (Corneille) Hâtez-vous lentement. Figures par atténuation ou amplification: une litote: une figure qui consiste à dire le moins pour faire comprendre le plus; à dire peu pour suggérer beaucoup. Le verbe est en général à la forme négative. Fausse atténuation. Ex. Va, je ne te hais point (Corneille, Le Cid) Ex: On fait

Le Cid, Acte I, scène 6, vv291-320 INTRODUCTION : Le cid est une tragédie classique du dramaturge Corneille. L’extrait étudié se situe dans l acte 1, scène 6, Vv.291 a 320, il s’agit de la scene d’exposition. Dans cet extrait Don Rodrigue fait un monologue sous forme de stance. Don Rodrigue est confronté à un dilemme, c’est-à-dire : le choix entre 2 possibilités aussi insatisfaisantes l’une que l autre. PB : Nous allons donc nous demander de quelle façon l’auteur présente t-il le dilemme de Don

vis, je meurs ; je me brûle et me noie »Louise Labé, Anciens poètes de France Provoque une réflexion, permet de construire un paradoxe. Procédé Définition Exemple Effet général éventuel (c'est souvent le contexte qui en détermine l'effet)Oxymore (mot masculin) alliance de mots opposés « boucherie héroïque », Voltaire, Candide (voir ci-dessus) zeugme mettre sur le même plan syntaxique deux éléments appartenant à des registres sémantiques différents souvent sens propre sens figuré)

réellement | "Va, je ne te hais point" = je t'aime (Le Cid, Corneille) | Une métaphore | Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison. Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. | Albatros = "Rois de l'azur" (L'albatros, les Fleurs du Mal, Baudelaire) | Une métonymie | contenu -> contenant ; partie -> tout | Boire un verre, manger son assiette | Un oxymore | Réunir à l’intérieur d’une même expression deux

-> fin des guerres de religion - 1618 -> 1648 : « La Guerre de 30 ans » - 1672 -> 1678 : guerre France / Hollande - 1686 -> 1697 : guerre de la ligue d’Augsbourg * Genres / Registres : Le théâtre classique : - Tragédies (Le cid de Corneille 1637 / Phèdre de Racine 1677) - Tragi-comédies (Dom Juan de Molière 1665) - Comédies (Le malade imaginaire de Molière 1673) - Règle des trois unités (unité de temps/de lieu/d’action) et règle de vraisemblance et de bienséance

| | | | |▪Va, cours, vole et nous venge. [Pierre Corneille, in Le Cid (acte |disposition des termes selon une importance croissante ou | |I, scène 5)] |décroissante | |▪C'est un roc, c'est un pic

vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » Exemple : "Ce bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Ce bras qui tant de fois a sauvé cet empire..." (Le Cid – Corneille, XVIIe siècle) La répétition de « Ce bras » en début de deux vers successifs est une anaphore. Elle sert à créer une attente chez le lecteur ou spectateur, qui se demande quelle information on va donner sur « Ce bras ». Ici, l'anaphore

Un simple mot est remplacé par des éléments de phrase plus complexes, jouant sur l'implicite. « Le plancher des vaches » Souligne une qualité Éviter une répétition Oxymore Deux termes, unis grammaticalement, s’opposent par leur sens. L'union de mots contraires frappe l'imagination. « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Le Cid Effet de surprise. Hyperbole Elle consiste à exagérer. Elle donne du relief pour mettre en valeur une idée, un sentiment. « Va quitte le dernier des humains » Elle

quelques unes : - Les figures de la substitution (l' expression attendue est remplacée par une autre) : métaphore, euphémisme, synecdoque, métonymie, antiphrase, périphrase... - Les figures de l' opposition (s' appuient sur un contraste) : antithèse, oxymore, antiphrase... - Les figures de l' amplification (il y a insistance, exagération) : hyperbole, gradation, anaphore... - ou, au contraire, les figures de l' atténuation : euphémisme, litote... - Les figures de la syntaxe (liées à la construction de

entre deux|La neige a fait au nord ce qu’au sud a fait le sable. (Hugo) | |groupes de mots parallèles. | | |Oxymore: l’oxymore est une figure de style qui consiste à associer dans une |Ce pyrophore humain est un savant ignorant, un mystificateur mystifié, un | |même proposition ou une même phrase, deux mots, deux groupes de mots pour |prêtre incrédule. (Balzac)