Le Clown Maléfique

n’est pas compliqué, Il faut juste faire preuve D’inventivité! Enfiler un t-shirt Trop grand, Garder son bas de pyjama, Se colorier le bout du nez Avec le rouge à lèvres De maman, Pour terminer Mettre les chaussures De papa. Oh, le joli clown que voilà ! Bonne fête, Maman! Pour ta fête, Maman, D’abord je promets D’être le plus gentil, Pas de larmes, pas de cris, Mais beaucoup de baisers Et un petit déjeuner Que tu prendra

des narrateurs à la première personne dont les propres récits ne sont pas entièrement fiables. William Riggan, critique et auteur américain, a développé le concept de Booth en proposant plusieurs sous-catégories de narrateur peu fiable dont le Clown (qui déforme la vérité et joue avec les attentes par souci d'humour), le Naif (un narrateur innocent, souvent un enfant, dont le jugement est obscurci par sa jeunesse et/ou sa naïveté) et le Fou « madman » (dont la perception de la réalité est

parents qui n’avaient que cet enfant et prenaient grand soin de lui.   2/ Augustin promit à Augustine que désormais ils travailleraient ensemble, qu'ils se partageraient la cuisine, la lessive et le ménage et que, surtout, ils monteraient un numéro de clowns tous les deux. Augustine était ravie. Une larme coula sur ses joues.     3/ Il y a bien longtemps vivait en Bretagne un pauvre meunier appelé Jean-Pierre, qui ne possédait pour tout bien que son moulin, une méchante cabane et un jardin potager où

contraste des caractères. Yvonne apparaît dans un cadre ensoleillé, au sein de la nature (on parle de l’espace bénéfique). Par contre, le personnage de Valentine est associé au mauvais temps, à la pluie du boulevard parisien (considéré comme un espace maléfique). Yvonne est un être très délicat; le narrateur souligne sa fragilité maintes fois, dans les expressions suivantes: «Ses chevilles étaient si fines qu’elle pliaient par instants et qu’on craignait de les voir se briser» (GM, p. 82). Cette représentation

qu'il renomme ensuite Hellhammer. Hellhammer choisit aussi de donner de l'importance à son look, puisque tous les membres du groupe se maquillent le visage, un peu à la manière de Kiss ou de Mercyful Fate, mais avec un côté plus cadavérique que clown de cirque. Là aussi, l'imagerie sataniste est très présente, avec des titres de démos tels que "Satanic Rites" et autres joyeusetés du même acabit. Hellhammer deviendra par la suite (en 1984) Celtic Frost. Mais la reconnaissance officielle viendra

de malheur (1921), l'Étroit Mousquetaire (1922). Aux Etats-Unis ce sont donc: ● W. C. Fields, 1879-1946, Pennsylvanie, humour agressif; d'abord dérisoire victime d'un © Orthoflonie janvier 2007 monde peuplé, d'après lui, de forces maléfiques – femmes, bébés, chiens, objets – acharnées à le martyriser (Une riche affaire, 1934 ; les Joies de la famille, 1935), il prit sa revanche, avec l'aide de la volcanique Mae West (Mon petit poussin chéri, 1940), et réalisa: Mines de rien, 1940 ;

en inox tanné et une théière lassée par le même liquide qui rouillait quotidiennement son ventre, attendaient en paix nos mains bruyantes. J’avais une faim de loup, certainement à cause des efforts exténuants fournis contre toutes ces créatures maléfiques qui avaient hanté mon sommeil. Quoique ces mets qui brillaient comme du toc pour les uns ne m’imprègnent guère la sensation de goûter à la nourriture de Dieu mais plutôt aux excréments d’Amarka notre Honorable directrice ! Amal nous convia illico

perdra des votes et le démon créera en Italie une grande confusion. La république italienne sera une république de clowns. Ces derniers la détruiront. Tout ça parce qu’ils n’ont pas voulu écouter la Volonté de Dieu. Et quand on n’écoute pas la Volonté de Dieu, la malédiction pénètre. Ainsi, il n’y pas de travail, il n’y pas de paix. Et donc les hommes se divisent. Cette république de clowns créera de grandes divisions et l’unité même de l’Italie sera mise en danger. Cette république fut une république

la danse de guerre était le prélude de scènes sanglantes, elle devait offrir aux rares Européens, qui en virent alors le spectacle, un certain caractère de grandeur sauvage; aujourd’hui elle fait malheureusement ressembler un peu les acteurs à des clowns. Ce qui frappe le plus dans cette chorégraphie spéciale, ce sont les contorsions extraordinaires, les grimaces hideuses, les coups de poing à assommer un bœuf que les exécutants s’administrent sur le thorax et sur les cuisses et, surtout, les énormes

volonté artificielle d’exprimer une joie qui n’est pas vraiment ressentie conduit à laisser paraître la véritable tristesse intérieure. C’est observable dans la vie et dans l’art : la tristesse fondamentale des comiques (Molière, Chaplin, Keaton), des clowns, des lieux dits de plaisir (foires, music-halls). C’est ce qui arrive à Verlaine dans “Clair de lune”, poème où il voulait célébrer sa fiancée, lui faire un compliment galant. Ces trois quatrains de décasyllabes aux rimes croisées étaient donc un