Le Cogito Ergo Sum

nos actes (je suis conscient de ce que je vois en même temps que de voir) ; d’autre part, elle nous donne le sentiment d’être un moi singulier (le sujet s’affirme en s’opposant à tout ce qui n’est pas lui-même). 2 Situation et conséquences du cogito cartésien La pensée présente à elle-même Pour échapper à l’erreur, Descartes suspend tout jugement par un doute « hyperbolique ». Il met fin à ce dernier en découvrant la première vérité indubitable : le « je pense donc je suis ». L’existence humaine

peu plus à se connaitre soi-même ». Ainsi nous devons nous interroger sur le rapport entre notre conscience et nous même, pour avoir la possibilité de se découvrir chaque jour un peu plus : ce qui peut nous ramener à la philosophie cartésienne du « cogito » : « je pense » donc je suis, c’est ce qui est appuyé avec la répétition du sujet « je » dans la problématique, le sujet est donc celui qui pense et qui agit, et la problématique porte donc sur la conscience réflexive. Cependant, suis-je ce que

ordinaire ? le langage savant ? le langage poétique, musical ? le langage mathématique ? Exemples de développement. « Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? » (Version 1) I/ Oui, je suis pleinement ce que j’ai conscience d’être. (Descartes). COGITO (je pense donc je suis). Même si mon corps était une illusion, rien ne pourrait que mon esprit n’existe pas lorsqu’il a cette illusion (cf. « Malin génie »). Je suis essentiellement esprit/cs/pensée. Je suis une substance pensante (thèse métaphysique)

La vie intérieure Au cours du temps, différents mouvements et différents philosophes se sont succédés. Certains comme Platon, spiritualiste du IVème siècle av JC, pensent que l’esprit a plus de réalité que la matière et que ce qui nous définirait serait notre vie intérieure (la matière étant secondaire) : « Ce qui compte c’est le monde des idées ». Cependant, d’autres penseurs s’y opposent: C’est le cas de Lucrèce, matérialiste du IIème siècle av JC. Selon lui, la vie intérieure ne peut être

puisqu’elles sont différentes de nous, il n’est pas possible de les connaitre par conscience. Celle-ci établie telle qu’elle risque d’aboutir au concept de solipsisme, n’accordant d’existence réelle qu’à elle-même. C’est déjà l’obstacle que rencontre le cogito de Descartes : une foi que « je pense donc je suis », comment affirmer d’autres existences ? Ce n’est qu’après avoir démontré l’existence d’un Dieu que Descartes parvient à confirmer l’existence et donc la « conscience » du monde extérieur. Russell

R.Descartes,on voit que par l’acte du doute est rétabli par la certitude de mon existence en tant que «je pense » puis la certitude de l’existence de Dieu en tant que le « doute » reconnu par moi comme la marque de mon inperfection.le problème du cogito réside en ceci que l’homme se reconnait comme personne, comme sujet, découvrir d’abord sa singularite,avouer sa solitude « je pense donc je suis » tel est le témoignage que je suis seul au monde avec ma propre conscience et que je ne peux en aucune

sur soi, c’est à dire un pouvoir de réflexion sur soi : on parle ainsi de la dimension réflexive ou égologique ( égo = le moi) de la conscience humaine. II°) La conscience de soi : sa nature , sa fonction 1) La conquête du « Je pense » ou le cogito cartésien : Descartes est le premier qui, dans l’histoire de la philosophie va montrer la structure réflexive de la conscience. Il se propose de montrer comment à travers le phénomène de la pensée, le sujet en arrive à avoir une connaissance sur

Suis-je responsable de ce dont je n'ai pas conscience? L'homme est un être de pensé, de réflexion. En effet l'existence même d'une science telle que la philosophie est la preuve de cette faculté qu'a l'homme à s'interroger. Sa conscience est à l’ origine de cette faculté. Mais nous savons aussi que l'homme est doté d'un inconscient, une partie psychique à laquelle il n'a aucun accès direct. Nous pourrions alors nous demander si l'homme est responsable ou non de ce dont il n'a pas conscience

humaine à travers Dieu. D'autres philosophe ont donné du sens à l'existence humaine avec d'autres concepts. Descartes qui est un contemporain de Hobbes définit un homme qui trouve son chemin et son originalité dans une pensée personnelle: le célèbre cogito de Descartes: « Je pense donc je suis ». Autres exemple avec l'existentialisme de Sartre qui dit que l'homme est libre quand il choisit. Pour Sartre l'homme vit dans un monde sans dieu, il n'est défini par aucune essence, seuls ses actes le définissent

de soi , de son être serait au même niveau voire égal aux dieux ( à l’égal de Dieux ) . Mais nous , mortels, affirmerions nous l’absence de notre connaissance propre ? Sommes nous à la recherche notre propre identité ? Descartes à travers son cogito , dans son discours sur la méthode prouve au travers de son affirmation « je pense, donc je suis «  Ainsi notre conscience du «  je « se définit à partir du moment où l’homme se rend compte de l’indépendance de sa pensée. On effectue alors la recherche