Le Colbertisme

bancaire. Ce système a été expérimenté en France par l’écossais John LAW de LAURISTON (1671-1729) et c’était soldé par un échec, lequel a retardé de près d’un siècle la création d’un système bancaire moderne en France. Le mercantilisme français (colbertisme) : Il a été représenté par plusieurs penseurs dont le principale, Jean Batiste COLBERT (1619_1683) et avant lui Jean BODIN, Antoine de MONCHRESTIEN . Pour Bodin et M. la richesse est la valeur suprême, la fin ultime de la vie sociale et de l’Etat

l'instauration d'une plus grande concurrence. Selon Alain Lamassoure60, l'hostilité des français à l'économie de marché s'expliquerait par l'addition de plusieurs traditions que sont une vision catholique selon laquelle « l'argent, c'est sale », le colbertisme, le socialisme et le corporatisme qui selon lui aurait survécu au Régime de Vichy. État de la concurrence Dans leur ouvrage La Société de la défiance, Yann Algan et Pierre Cahuc61 soulignent que « la confiance mutuelle et le civisme sont essentiels

d’une politique économique tendant à développer la production industrielle, à favoriser les exportations de ces produits, de décourager la pénétration de produits étrangers et même d’exploiter les colonies françaises dans l’intérêt de la France (colbertisme). 3)- le mercantilisme Anglais ou commercial Loin de considérer que seuls les exportations sont sources d’afflux d’or (cas de la France), l’Angleterre va développer et pratiquer une forme de commerce international plus large et plus simple qui

services doit être encadrée par une réglementation de l'offre assurant un niveau de qualité réputé suffisant pour les prestations offertes au consommateur. Proposition reprise plus tard par le mouvement du Mercantilisme, et particulièrement du Colbertisme en France, qui réglemente et normalise la conception, la fabrication et la distribution des produits. Le marketing des produits dits « de Luxe » en dérive : L'un des organismes qui anime aujourd'hui la profession en France est le « Comité Colbert »

Jamaïque) => désaccord sur ce système car un système de changes fixes empêche ce rééquilibrage automatique. Jacques Turgot (1727-1781) : homme politique, ministre des finances de Louis XVI. Influencé par certaines idées libérales, il critique le colbertisme et l’intervention trop forte de l’Etat (politique fiscale+++). Il est favorable à l’économie de marché et à l’ouverture/libéralisation des marchés en particuliers les marchés agricoles. En 1774, libre circulation des grains sur le marché national

Nouvelles possibilités de financement Nouvelles méthodes de gestion 119 Aide aux industries en difficulté Secteurs concernés Charbon Acier Chantiers navals Textile 120 Des programmes de modernisation technologique ambitieux « Néo-colbertisme high tech » Concentration des aides à l’innovation sur des « champions nationaux », Entreprises dont le capital est en partie public Recherche d’effets d’entraînement sur le reste du tissu productif Secteurs d’activité concernés Téléphonie

sociale pour les plus pauvres des ouvriers agricoles qui sera la base des travaux de William Beveridge. b. L’interventionnisme économique et social de l’Etat français Dans l’histoire de France, l’Etat obtient ses lettres de noblesse avec le Colbertisme. Cette doctrine économico-politique, établie par Jean-Baptiste Colbert au 17ème siècle, tend à faire de l’Etat un vecteur de puissance et de grandeur pour le pays et son monarque. Les soutiens apportés par Colbert aux manufactures françaises ne

de rentrée en scène en les croisant avec les différentes acceptions et variations du terme aménagement : Historiquement la construction du territoire, menée par un Etat monarchique fort et centralisé, s’incarne au XVIIème siècle à travers le Colbertisme, forme française du mercantilisme avant d’être réactivée 300 ans plus tard par le gaullisme. Celui-ci, dans la conjoncture faste des 30 glorieuses, dispose désormais fermement d’un Etat devenu acteur économique avec la nationalisation d’entreprises

économiques prennent une orientation favorable au Royaume. Le mercantilisme consiste à développer l’offre de biens industriels pour les échanger contre les métaux précieux ; la politique économique est poussée à son point extrême en France avec le colbertisme et l’organisation des grandes industries sous contrôle étatique. Le mercantilisme, qui fut français, suédois, hollandais et anglais, s’inscrit donc dans le prolongement du bullionisme, mais il en est en même temps la négation. Pour produire, il

rétablis. La convention expérimente des politiques interventionnismes, on institue donc des réquisitions sur des denrées et on fixe la loi du maximum ( prix maximum fixé sur certaines denrées). On redevient protectionniste et on retrouve le colbertisme ou le mercantilisme soit un État qui protège son marché intérieur en s'enrichissant avec les exportations. Le prix de certaines importations sont augmentés, telles que les matières premières. François Crouzet «  L'expansion industrielle