Le Comique Dans Cyrano De Bergerac

Louis-le-Grand), tenu par les Jésuites. 1642 — II fait ses études de droit à Orléans et obtient sa licence. C'est peut-être à cette époque qu'il subit l'influence du philosophe épicurien Gassendi et lie connaissance avec les « libertins» Chapelle, Cyrano de Bergerac, d'Assoucy. 1643 (16 juin) — S'étant lié avec une comédienne, Madeleine Béjart, née en 1618, il constitue avec elle une troupe qui prend le nom d'Illustre-Théâtre; la troupe est dirigée par Madeleine Béjart. 1644 — Jean-Baptiste Poquelin prend

les chefs-d’œuvre qu’il a produits ne doivent pas éclipser d’autres genres comme les textes des moralistes et des fabulistes (Jean de La Fontaine) et le genre du roman qui s’invente au cours de cette période avec les romans précieux, les histoires comiques et les premiers romans psychologiques comme la Princesse de Clèves, ou encore la poésie baroque de la période Louis XIII. Pour la France, le XVIIe siècle en tant qu’unité historique peut être défini par deux dates : 1598 et l’édit de Nantes d’Henri

baroque de persuasion ( Guillaume De Bartas « La première Semaine ou La Création Du Monde », Jean De Sponde « Stances à la mort »). Lorsque l’écriture est ludique on parle d’un baroque de déception ( M-A Girard de Saint Amand « Moise sauvé », Cyrano de Bergerac, Théophile de Viau). Le style utilise : * la richesse et l’abondance : procédés d’amplification( périphrase, allégorie, hyperbole…). * La variété : mélange des genres, effets de rupture (oxymore…). * La virtuosité : art de la

livres, 1532-1564) puis Cervantès (Don Quichotte, 1605-1615). Début du roman comique, parodique : parodie le roman de chevalerie médiéval. ((À la langue noble et aux lieux communs du roman de chevalerie, ces auteurs opposent la diversité des langages de toute la société et un parti pris de réalisme)) Autre inspiration : la nouvelle médiévale. (Decameron et Boccace) (Le roman baroque, Le petit roman galant, Le roman comique et picaresque) 18e siècle : C'est au XVIIIe siècle que le roman prend sa

siècle et sur le théâtre en général. Déjà la comédie baroque de Corneille, L’Illusion comique (1636) , réfléchissait (dans tous les sens du terme) le/au théâtre et Molière puisera à nouveau dans cette veine avec L’Impromptu de Versailles (1663). A croire que le théâtre aime bien se donner en représentation, comme en témoignent également la pièce de Shakespeare, Hamlet (1601), ou l’exposition de Cyrano de Bergerac (1897) d’Edmond Rostand. Sans doute ce jeu de reflets contribue-t-il à séduire le spectateur

À l’entracte, le spectateur change 2 côté, ce qui lui permet 2 voir la même histoire de 2 points 2 vue radicallements différents.) Cyrano de Bergerac, monté par Jérôme Savary (années 80) ( on voyait 1 cheval galoper au fond 2 la scène sur 1 tapis roulant = sans doute 1 exploit 2 mise en scène mais qui ne peut pas rivaliser ac le cinéma) +scène 2 combat entre Cyrano et Edmond Rostand qui apparentent la pièce à 1 spectacle d’aventures. Rhinocéros, Ionesco (on se contente souvent 2 représenter la

114 Chapitre 5 Les procédés d'écriture rhétoriques Les procédés propres au genre dramatique Le mot théâtre provient d'un mot grec qui signifie ce qui est regardé. Quant au mot drame, il désigne étymologiquement une action. Ces deux termes expriment en fait toute l'essence du théâtre : une action, interprétée par des acteurs, sous le regard d'un public. Analyser le texte dramatique consiste donc à caractériser son système d'énon- ciation et à étudier les ressorts qui régissent sa forme, dont il existe

critique. L’auteur a ainsi voulu mettre en avant le caractère « monstrueux, hideux, ignoble » des Hommes, tout en narrant une histoire. Enfin, le décalage qu’entraîne le regard assumé par un observateur néophyte crée un effet de surprise, voire un effet comique, l’utilisation du regard extérieur permet alors de susciter l’intérêt du lecteur, tout en critiquant. Enfin, l’auteur peut faire ressortir des aspects largement critiquables de notre société qui nous paraissent invisible tant nous nous y

des discours sérieux. C’est la thèse défendue par La Fontaine dans sa fable : « Le pouvoir des fables ».ou encore le charme de Candide dû à la rapidité de l’histoire, à l’accumulation des péripéties, et à l’ironie constante du récit, de même, le comique d’un film comme Les Temps modernes. L’apologue permet d’incarner des idées politiques, des attitudes morales ou des choix philosophiques dans des personnages (sympathiques ou antipathiques) et des situations qui marquent le lecteur comme dans Candide

fidèles de la forme ou du fond, on rencontre l’infinie variété des réécritures plus libres, plus discrètes, se limitant à un emprunt ponctuel, une allusion, une citation, un motif. On peut sans doute voir dans le thème de la beauté cachée de Cyrano de Bergerac la réécriture d’un motif propre à de nombreux contes : La Belle et la Bête, Riquet à la houppe par exemple (« Il était une fois une reine qui accoucha d’un fils si laid et si mal fait qu’on douta longtemps s’il avait forme humaine. »), où la