Le Comique Dans Les Fausses Confidences

Extrait de La Fausse Suivante, Marivaux, 1724, acte III, scène 3 Ce texte fut écrit en 1724 par Marivaux qui assistera à la fois à la fin de l’absolutisme, illustré par le roi Soleil et à la libération des mœurs et des idées au moment de la régence Son esprit est attaché à la fois à la raison et au sentiment , mais il cherche aussi la vérité et le progrès. Son œuvre “La Fausse suivante (triple jeu : elle se fait

transforme par association « Jean de Nivelle » en « Jean de la lune ». Or, la parole qui n'est pas suivie d'effet est contrainte de se répéter ou de s'annuler. Chez Marivaux, la parole inefficace de Madame Argante est ridiculisée, c'est une parole comique, en tout cas une parole de l'échec. Le Comte offre un autre bel exemple : il ne fait qu'observer et parler, sans que ses propos ne dirigent quelque volonté, et sa seule action véritable se résume au renoncement à Araminte et au procès. o L'ouverture

Du 29 avril au 13 mai 2010 LES FAUSSES CONFIDENCES De Marivaux Mise en scène Didier Bezace GRANDE SALLE Dossier pédagogique 1 LES FAUSSES CONFIDENCES De Marivaux Mise en scène Didier Bezace Avec Pierre Arditi – Dubois Alexandre Aubry – Arlequin Christian Bouillette – Monsieur Rémi Jean-Yves Chatelais – Le Comte Anouk Grinberg – Araminte Robert Plagnol – Dorante Isabelle Sadoyan – Mme Argante Marie Vialle – Marton et dans le rôle du chien Tika Collaboration artistique et conception

qui commande. Dans les pièces de théâtre, on retrouve souvent les personnages de maîtres et de valets. Nous allons maintenant montrer les relations qui existent entre ces deux personnages. Dans un premier temps, nous pouvons parler d'un côté comique, ou plutôt d'une certaine solidarité ou entente entre les valets et les maîtres. Effectivement, nous pouvons prendre un exemple avec Amphitryon de Molière (1622-1673) on distingue bien qui est le maître et qui est le valet : au début de la scène

les Comédiens-Italiens, et s'adapte aussi bien aux fantaisies d'Arlequin qu'à la poésie un peu irréelle de Silvia. Et il crée pour eux des personnages romanesques comme l'ingénieuse Léonide du Triomphe de l'Amour, la jeune veuve Araminte des Fausses Confidences ou le séduisant Dorante du Jeu de l'Amour et du Hasard. Mais ce romanesque n'ignore pas la réalité. Marivaux introduit l'argent sur la scène : dans la plupart de ses pièces, on parle de revenus, d'héritages ou de procès. Le romanesque rejoint

objet de le faire sortir d’une de ses niches. » Et c’est le cas dans Les fausses confidences, (1737), une pièce en trois actes et l’un de ses plus grands succès. L’acte II scène 13 met en avant deux personnages amoureux l’un de l’autre et qui n’ose pas se l’avouer. Araminte, jeune fille riche sait que Dorante, son intendant est amoureux d’elle. Ainsi elle élabore un stratagème qui consiste à faire écrire son intendant une fausse lettre d’amour à un comte qui avait demandé Araminte en mariage. Cette

analytiques. 3. Situation des scènes étudiées : Nous sommes au début de la pièce. Dorante et Sylvia se sont déjà rencontrés sous leur fausse identité et sont tous deux troublés par cette rencontre. Ici nous avons l’arrivée d’Arlequin, sous l’identité de Dorante. Le spectateur, qui est le seul à savoir qui sont vraiment les personnages, va pouvoir savourer le comique de situation provoqué par les jeux de travestissement. Arlequin va-t-il se montrer à la hauteur de son rôle ? Et comment vont réagir

Les fausses confidences, Marivaux Présentation : * Une comédie tardive au XVIII eme siècle c'est la 20eme pièces de Marivaux Elle évoque « Les surprises de l'amour, les subtilités de ses retournements et de ses avancées, à travers le jeu vertigineux des stratagèmes et des faux-fuyants de la séduction » Conflit réel entre les interêts et les sentiments : élaboration de la comédie bourgeoise. Les fausses confidences sont adaptées a la troupe italienne en plein renouveau, d'où

A. L’illusion comique : intro : Durant le XVIIème siècle, deux mouvements cohabitaient : le baroque (début 17) et le classicisme (2eme moitie). Le Baroque est moins strict du point vue de l’écriture par rapport au classicisme comme le non-respect des trois unités, de la bienséance et bien d’autres. La scène finale de l’acte cinq de l’Illusion comique apporte un effet de rupture avec le comique des premiers actes. En effet, durant les deux derniers actes

citations qu’il vous faudrait apprendre… Pour vous y aider ludiquement, vous allez rédiger un chapitre de roman (qui pourrait s’intituler Le Crin cesse à la Plèvre) qui pourra consister en une parodie (« Texte, ouvrage qui, à des fins satiriques ou comiques, imite en la tournant en ridicule, une partie ou la totalité d'une œuvre sérieuse connue. » CNRTL) de La Princesse de Clèves. Le Crin cesse à la Plèvre Mme de Clèves avait ouï parler de ce prince à tout le monde, comme de ce qu’il y avait de pire