Le Comique De La Cantatrice Chauve

appliquer. Malgré tous, dans le temps, le théâtre est de plus en plus libéré il commence par le classicisme au XVII qui consiste en l’art d’imiter les grands auteur de l’Antiquité puis le drame romantique qui, lui, tends à abolir les frontières entre le comique et le tragique. Ensuite le théâtre de l’absurde représente une rupture quasi-totale avec les genres précédents il souligne l’absurdité de l’Humanité et de la vie. Pour finir le mouvement baroque du XVIII est la meilleure illustration de cette libération

BECKETT Textes narratifs: LAFAYETTE VOLTAIRE FLAUBERT PROUST Attention ! La Princesse de Clèves (Paris, Gallimard/Folio) Candide ou l’optimisme (Paris, Folio) Les trois contes (Paris, Bordas) Du côté de chez Swann (Paris, Gallimard/Folio) La Cantatrice chauve; La Leçon (Paris, Gallimard /Folio) En attendant Godot (Paris, Minuit) FRC3703/101 Nous vous mettons en garde contre l'édition Bordas des textes de LAFAYETTE et PROUST : cette édition ne donne pas le texte intégral, mais seulement des extraits

empruntent les mots des poètes. Les héros sont à la fois « bouffons et terribles, quelquefois terribles et bouffons tout ensemble » (Victor Hugo). Si une scène est à Venise, la suivante est à Florence ; et la scène du meurtre voit suivre une scène comique. En résulte une sensation troublante de vérité, un sentiment tout à la fois de grandeur et de proximité. Les questions essentielles sont posées : le bien, le mal, le beau, l’amour, Dieu, la condition humaine, la façon de gérer la société... Et la

spirituelles comédies de salon. Pas de comédies de salon, mais la farce, la charge parodique extrême. Humour, oui, mais avec les moyens du burlesque. Un comique dur, sans finesse, excessif. Pas de comédies dramatiques, non plus. Mais revenir à l'insoutenable. Pousser tout au paroxysme, là où sont les sources du tragique. Faire un théâtre de violence: violemment comique et violemment dramatique". Eugène Ionesco, Notes et Contre-notes, 1966 Une importante didascalie émaille le

avant tout une tragédie, représentée dans l’espoir de déclencher chez le spectateur le processus de catharsis. De même, on pourra toujours voir dans la Cantatrice chauve de Ionesco un constat glaçant de l’état des relations humaines, au point mort, mais ce serait alors passer à côté de la fantaisie, de l’absurde de la pièce, et se priver du rire comique que veut susciter cette bande de personnages improbable. Même, la technique attachée à l’art dramatique vient limiter et contrebalancer le discours

métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688) LES LUMIÈRES Env. 1715- 1789 Les écrivains des Lumières s’engagent

tous les usages, lorsque sont défendues avec soin les idées de l'auteur. La Grande Magie, d'Eduardo De Filippo, parvient à amener le spectateur à repenser toute la notion de réalité, d'existence et de rapport aux autres. Eugène Ionesco, dans La Cantatrice Chauve, vitupère l'idée de conformisme par la dérision. La pièce d'Albert Camus, Les Justes, elle, dévoile une critique politique sans ambiguïté ; critique également présente _quoique transposée_ dans l'Antigone de Jean Anouilh, faisant très implicitement

pièce, la Cantatrice Chauve, jouée pour la première fois en 1950, ne reçoit qu'un accueil froid mais marque la naissance d'un nouveau théâtre. Dès 1952, il publie chaque année des pièces nouvelles et acquiert finalement une renommée internationale et officielle. Il entre en effet à l'Académie Français en 1970 ainsi qu'au moins connu Collège de Pataphysique en 1957. Il est aussi nommé officier de la Légion d'honneur en 1984. Il a écrit d'importantes pièces du théâtre absurde, mêlant comique et désespoir

romanesque Ronsard (Odes, 1550 ; Amours de Cassandre,1552 ; Sonnets pour Hélène, 1578) ; Du Bellay (Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités de Rome, 1558), Baillif, Jodelle.. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688)  l’exaltation du sentiment amoureux  la fuite du temps et la mélancolie

finale contraste fortement avec l’impératif exprimant l’urgence (l.88) les gestes démentent les propos, les personnages sont comme figés. Ce n’est pas une fin mais plutôt recommencement (fréquent dans le théâtre de l’absurde cf : La leçon, la Cantatrice chauve) Nous retrouvons effectivement des gestes déjà vu (gestuelle d’Estragon l.3, Vladimir l.76-78). Nous entendons les mêmes paroles (celles qui clôturaient l’acte 1 ) suivit de la même pantomime (même gestuelle) absurde. La séparation avait déjà