Le Comique De Marivaux

Le jeu de l'amour & du hasard Marivaudage Le marivaudage est un mot qui a (ou a eu) plusieurs sens. Le style de Marivaux a subi des critiques de son vivant à aujourd'hui. Auparavant, le français de Marivaux était jugé 'mauvais', certains auteurs comme Palissot l'accusait de «pécher contre le goût et quelquefois même contre la langue» ou encore comme Alembert qu'il «ne parlait pas le français ordinaire» .On disait que ses expressions étaient soit trop recherchées soit inventer. Certains

personnages pour en tromper un autre à des fins personnel. Nous pouvons donc nous demander si comme dirait Louis de Jouvet, le thème essentiel des pièces de Marivaux est le mensonge, plus que l’amour ou du moins est utilisé pour l’amour. Nous verrons dans un premier temps à quel point oui le mensonge est quelque choses de très important chez Marivaux mais aussi dans le théâtre et la comédie en général. Puis dans un second temps nous

Dans les comédies antiques, le valet est un esclave ou un parasite. Plus tard, inspiré de la comédie italienne, il va devenir un être rusé, espiègle, préoccupé de nourriture, boissons, argent. Il occupe donc plusieurs rôles : · rôle comique par sa naïveté, ou sa grossièreté, par son habit, son comportement – (goinfre, ivrogne, paillard…). Sganarelle · rôle de faire-valoir – il valorise son maître plus fin, plus intelligent – Sganarelle chez Dom Juan· rôle d’auxiliaire (il aide les jeunes

Issu de la petite noblesse, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux naît en 1688. Le jeune homme commence des études de droit en 1710. Il délaisse rapidement cette matière pour se consacrer à l'écriture et commence à fréquenter les salons littéraires, dont celui de Madame Lambert où brille l'esprit des Modernes. Ruiné, il se tourne vers le théâtre. Il publie sa première comédie à 24 ans, Le père prudent et équitable et rencontre son premier gros succès en 1720 avec Arlequin poli par l'amour . Moraliste

lui, « l’emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes » (Préface du Tartuffe, 1664). Si la farce est uniquement comique, les « grandes comédies » de Molière mêlent aussi comique et tragique. Ainsi Dom Juan, pièce complexe au carrefour du baroque et du classicisme, comporte des scènes de farce, de comédie, mais aussi de tragédie. La comédie est visuelle : le comique de gestes, les déguisements, les quiproquos en sont la marque. Les changements de lieux sont permis et impliquent des changements

que le rire ? Le comique de répétition fait rire les spectateurs, par exemple dans « l'Avare » de Molière lorsqu’ Harpagon répond à sa fille Elise en reprenant exactement les mêmes phrases. Le théâtre suscite ces réactions en utilisant par exemple le Valet de comédie, qui est le personnage essentiel sur lequel repose le comique. Dans la pièce de Marivaux « le jeu de l’amour et du hasard », il fait rire par son langage, par son jeu et par la manipulation de l’intrigue. Marivaux aime utiliser le quiproquo

------------------------------------------------- Séquence : Marivaux, L’île des esclaves ------------------------------------------------- Texte 3 : Scène 3 de « vaine, minaudière, coquette » à « je ne sais plus où j’en suis. » Introduction (1ère partie valable pour tous les textes) : Auteur du XVIIIème siècle, Marivaux (1688 – 1763), de son vrai nom Pierre Carlet, a très tôt préféré les salons mondains à ses études de droits. Ceci pourrait bien avoir nourri un ressentiment tenace contre les

puissance. Le maître perd sa noblesse car il a un comportement barbare envers les humbles. Il est capable d’humilier son valet. Marivaux montre aussi qu’il y a un désir de tyrannie chez les hommes. Marivaux croît qu’on peut changer les mœurs, que les hommes peuvent changer son afin d’adoucir les mœurs de la société.       Comme la plupart des écrivains du XVIIIème siècle Marivaux va condamner les valeurs dominantes de ce siècle : la noblesse du sang et la fortune personnelle. Il va privilégier tout ce

dialogues (tirade, stichomythies, soliloque) ? – Comment s’ouvre et se referme l’extrait ? Proposition de plan : Introduction I. Deux figures comiques 1. Un maître et un valet dans une situation traditionnelle 2. Les caprices du maître 3. La sagesse du valet II. Signification des déguisements 1. Pourquoi changer de costume ? 2. Costume et comique visuel III. Une scène satirique 1. La satire de l’autorité 2. Une critique de la soumission ? 3. Un jeu avec les codes Conclusion Proposition

fondé sur la répartie, et le comique de gestes et de situation. Ainsi, les personnages caractéristiques de la commedia dell ’ arte donnèrent naissance en France à quelques variantes afin de mieux satisfaire le public français de l’époque. C’est donc de cette façon que les personnages de Turlupin, Gros-Guillaume, Le Père Gaultier-Garguille, Guillot-Gorju et enfin Tabarin sont nés. III- Influence de la commedia dell'arte chez Marivaux. Dès le début de sa carrière, Marivaux écrivit pour une troupe italienne