Le Criminel Dans Les Théories Actuelles

d’infraction dont la gravité attribue la compétence a la Cour d’ASSISE. Ex : le meurtre, l’assassinat, la violence aggravée ayant entrainée la mort sans intention de la donner, le viol, un notaire qui réalise un faux... Sanction : peine de réclusion criminelle. b) Les délits Sanction : emprisonnement avec souvent amende. On y trouve des infractions intentionnelles mais aussi des infractions d’imprudence et de négligence. Les infractions intentionnelles : le vol, l’abus de confiance, violences volontaires

statuera qu’au civil.   Si le ministère public saisit la juridiction répressive, le juge civil doit surseoir à statuer (il doit attendre le jugement au pénal).   Le criminel tient le civil en l’état.   *        2ème conséquence la chose jugée au pénal a toujours autorité sur le civil.   Les décisions du juge criminel s’imposent au juge civil.   Si le juge pénal veut condamner, le juge civil est obligé de constater qu’il y a eu une faute.   Si le juge pénal a relaxé, le juge civil

1° Je n'ai pas dit que la progression de la criminalité, constatée par notre statistique, fût normale. On ne trouvera pas une phrase de mon livre où cette idée soit exprimée. J'accepte si peu la théorie de M. Poletti que je l'ai publi-quement réfutée dans une leçon du Cours de sociologie criminelle que j'ai récemment professé à Bordeaux. Dans un livre que je prépare sur Le suicide, on trouvera une réfutation de la même thèse, en tant qu'elle est applicable aux morts volontaires. Voilà donc un

DROIT PENAL ET SCIENCES CRIMINELLES Introduction : Il y a eu une évolution scientifique, le tournant de cette évolution se situe à la fin du 19ème. En effet jusqu'à cette date, par rapport à la criminalité, on se contentait de poser des normes. A cette époque, les sciences criminelles se réduisaient a peu de choses, au droit pénal. On prouve chez Platon et Aristote des élucubrations mais c’est au cours du 19ème qu’apparaît la criminologie, de laquelle sont détachées d’autres disciplines

THEORIE DE LA REGULATION DE LA DELINQUANCE Le terme de «contrôle social» apparaît régulièrement dans les écrits criminologiques en langue française. Il s’agit d’une traduction littérale de l’expression anglo-saxonne «social control». Lécuyer (1967) recommande de bannir cette dernière. Il rappelle que le terme français de «contrôle» a le sens de vérification, tandis que le terme anglais de «control» signifie pouvoir, puissance, autorité, influence. Il suggère l’emploi du terme de la «régulation»

communes, les représentants de l'école positiviste - ou positive n'en avaient pas moins leurs orientations propres et divergentes : 1) Lombroso (1836-1909) Psychiatre, il tente essentiellement de dégager un type morphologique d'homme criminel et d'expliquer le comportement criminel par un déterminisme individuel, Certains « phrénologistes » l'avaient précédé dans cette voie. 2) Enrico Ferri (1836-1929) Il s'écarte des conceptions trop strictement anthropologiques et insiste sur l'importance, à côté des facteurs

cause du crime est le criminel lui-même. On va alors développer des études de criminologie (discipline qui va essayer de comprendre ou mettre en évidence les causes du crime, les comportements mentaux des criminels, leur personnalité et mettre en évidence l’existence pathologies à l’origine de l’acte criminel). Cela demande donc de définir la singularité du criminel pour l’identifier et prévenir le crime. Dans le cadre des thèses biologiques, on admet finalement que le criminel est déterminé par sa

Introduction Droit Pénal Général I. La matière du droit pénal. A. Définitions. Le droit pénal a plusieurs définitions, car le droit pénal à un caractère relativiste et un caractère évolutif. Le doit pénal évolue dans le temps, le phénomène criminelle est lui même susceptible de plusieurs approches, une approche morale, une approche sociologique mais aussi une approche scientifique et puis bien sur une approche juridique. Les définitions proposées du droit pénal sont le reflet de la variété d’approche

objet, puisque, littéralement parlant, c’est la science du crime. Ou encore de manière générale, la science du phénomène criminel. A l’égard de ce phénomène, il nécessaire de formuler trois observations préliminaires : 1) 1) Le crime est un phénomène humain : En ce sens qu’il est propre à l’être humain. Même l’animal le plus méchant ne saurait commettre des actes criminels, puisqu’il incapable de distinguer entre le bien et le mal, et par conséquent, il ne pourra faire l’objet de responsabilité

valeurs, de nos mœurs, il évolue. Des débats à l'heure actuelle (dépénaliser = on décide qu'une infraction n'en est plus une, elle devient tolérée). INTRODUCTION Qu'est-ce que le phénomène criminel ? Terminologie : Le droit criminel est synonyme de droit pénal. L'auteur d'une infraction (= l'auteur, le délinquant, l'agent), la criminalité (= la délinquance). Crime (sens large = infraction). CHAPITRE I – LE PHENOMENE CRIMINEL La criminalité a toujours existé, dans toutes les civilisations