Le Désir attrapé par la queue

Maître107 IV, 22 L'Alouette et ses Petits avec le Maître d'un champ108 LIVRE V111 V, 1 Le Bûcheron et Mercure112 V, 2 Le Pot de terre et le Pot de fer114 V, 3 Le petit Poisson et le Pêcheur115 V, 4 Les Oreilles du Lièvre116 V, 5 Le Renard ayant la queue coupée117 V, 6 La Vieille et les deux Servantes118 V, 7 Le Satyre et le Passant119 V, 8 Le Cheval et le Loup120 V, 9 Le Laboureur et ses Enfants121 V, 10 La Montagne qui accouche122 V, 11 La Fortune et le jeune Enfant123 V, 12 Les Médecins124

vie, un banc rompu pour la banqueroute, « non » avec un dur habit de cuirasse pour « non durabit », un lit sans ciel pour un licencié. Ce sont là des rébus homonymiques si ineptes et si fades, si grossiers et barbares que l’on devrait attacher une queue de renard au cou et faire un masque de bouse vache à chacun de ceux qui voudraient dorénavant s’en servir en France après la renaissance des belles lettres. Par les mêmes raisons (si je puis les nommer raisons et non plutôt élucubrations), je pourrais

suivant. 1. Choisissez le personnage qui va être le héros de votre histoire : - une petite fille - une princesse - un pauvre paysan - un petit garçon - un enfant futé - un enfant simplet - un soldat - un marin. 2. Imaginez ce qui lui manque ou ce qu’il désire : - l’amour - délivrer une princesse - tuer un dragon - devenir roi - retrouver un frère ou une sœur - un trésor - un élixir de jeunesse - un médicament précieux - un animal magique. 3. Racontez comment le héros est envoyé en mission par : - un parent

et une lithographie. En 1935, il se consacre intensément à l'écriture de poèmes, en écrivant près de 400 sur une courte période65. Durant la Seconde Guerre mondiale, Picasso écrit en 1941 une pièce de théâtre de style surréaliste, Le Désir attrapé par la queue, dont il donnera une lecture le 19 mars 1944 chez Michel Leiris avec ses amis Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Louise Leiris, Pierre Reverdy entre autres. La pièce sera finalement créée en juillet 1967. Il a écrit également

petits poissons, et les étend sur un plat. Mais les poissons, qui ne se sentaient pas à l’aise hors de l’eau, remuaient et sautaient tant qu’ils pouvaient. Pour les faire tenir tranquilles, Sophie leur verse du sel sur le dos, sur la tête, sur la queue. En effet, ils restent immobiles : les pauvres petits étaient morts. Quand son assiette fut pleine, elle en prit d’autres et se mit à les couper en tranches. Au premier coup de couteau les malheureux poissons se tordaient en désespérés ; mais ils devenaient

petits poissons, et les étend sur un plat. Mais les poissons, qui ne se sentaient pas à l’aise hors de l’eau, remuaient et sautaient tant qu’ils pouvaient. Pour les faire tenir tranquilles, Sophie leur verse du sel sur le dos, sur la tête, sur la queue. En effet, ils restent immobiles : les pauvres petits étaient morts. Quand son assiette fut pleine, elle en prit d’autres et se mit à les couper en tranches. Au premier coup de couteau les malheureux poissons se tordaient en désespérés ; mais ils devenaient

Nous pouvons même dire qu’il s’agit d’une véritable diatribe contre le père. En effet, le père est, ici, dépeint de la façon la plus noire. C’est un père méfiant, hypocrite, faux, violent avec sa femme [« il fonce sur elle…c’est la gorge qu’il veut attraper » (p.12)] ; un père qui n’hésite pas à abandonner régulièrement sa famille pour s’adonner à ses vices de mari volage. Cet égoïsme ne peut qu’engendrer la haine [«  oui, on lui en voulait à mort » (p.89)]. Cette animosité vis-à-vis du père est, heureusement

on ne l’a qu’ébauché ; Jamais, s’il me veut croire, il ne se fera peindre. » L’Ours venant là-dessus, on crut qu’il s’allait plaindre. Tant s’en faut : de sa forme il se loua très fort ; Glosa sur l’Éléphant, dit qu’on pourrait encore Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ; Que c’était une masse informe et sans beauté. L’Éléphant étant écouté, Tout sage qu’il était, dit des choses pareilles : Il jugea qu’à son appétit Dame Baleine était trop grosse. Dame Fourmi trouva le Ciron trop petit, Se croyant

on ne l’a qu’ébauché ; Jamais, s’il me veut croire, il ne se fera peindre. » L’Ours venant là-dessus, on crut qu’il s’allait plaindre. Tant s’en faut : de sa forme il se loua très fort ; Glosa sur l’Éléphant, dit qu’on pourrait encore Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ; Que c’était une masse informe et sans beauté. L’Éléphant étant écouté, 13 Tout sage qu’il était, dit des choses pareilles : Il jugea qu’à son appétit Dame Baleine était trop grosse. Dame Fourmi trouva le Ciron trop petit,

ces singuliers habits... Guillaume repense aux films, ayant pour cadre « les années folles »,qu’il a pu voir à la télé. Effectivement, les héroïnes portaient ce genre de tenue... « ... En ce temps-là,j’avais déjà le désir ardent qui ne m’a jamais quittée depuis... — Quel désir ? —ÉCRIRE. » Comme elle a dit ce mot gravement ! Surpris, son interlocuteur scrute avec attention l’ombre sous la capuche. Deux yeux y brillent, trop. Deux yeux où tremblent... mais oui ! Ce sont des larmes ! 24/186