Le Desir Selon Bergson

«le sentiment intérieur que j’ai de moi-même m’apprend seulement que je suis» ; il ne me montre pas ce que je suis. Le cogito exprime mon existence et non mon essence . D’ailleurs, le fait de vivre sur le mode de la première personne n’implique pas selon Kant, que la conscience soit synonyme d’intériorité. La conscience de soi n’est pas possible sans les choses extérieures au moi. 2 Elle n’est pas une entité intérieure c'est-à-dire une substance au sens cartésien mais ce qui permet à l’homme d’unifier

de la fuite : un seul et même combat ! Cependant, c’est oublier les efforts surhumains déployés par l’art pour dénoncer, dépasser, élever, transfigurer la réalité elle-même. C’est aussi oublier une constante, souvent retenue dans l’opinion, selon laquelle l’art véritable, c’est celui qui est sensé faire « passer un message », être un « art engagé », ce qui contredit complètement l’hypothèse précédente. A quoi bon chercher à se battre contre l’ignominie du monde, contre la bêtise de notre société

à son terme ? Ensuite, répondre exactement figerait le sujet qui se définit pourtant comme devenir, comme projet. Problème : L'homme n'est pas un objet de science comme les autres. Sa dimension spirituelle est d'ordre qualitatif comme le montre Bergson. Il est capable de création de soi, de nouveauté donc de liberté. Il échappe au principe du déterminisme, aux prévisions exactes que ce principe permet. Qu'est-ce qui pourrait rendre la réponse inexacte ? La connaissance de mon essence exige-t-elle

étranger dans la nature et, par le travail précisément, il va «rendre familier ce qui était étranger, donner forme humaine à ce qui était informe». Le travail va dompter les forces redoutables de la nature et en faire nos fidèles servantes. Il va, selon la formule de Descartes, «nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature». Alors, le travail est-il asservissant ou au contraire libérateur ? Mutilant ou moyen d'accomplissement de soi ? Cause de nos malheurs ou condition de notre bonheur ?

naturelles ou transformées se substituant à la force musculaire de l’homme actionnant des machines de plus en plus complexes. II°/ L’homme est un homo faber L’homme avant d’être un homo sapiens est un homo faber, telle est la thèse que va défendre Bergson (XX ème) dans son ouvrage L’évolution créatrice : « Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si pour définir notre espèce nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante

les saisons, "simplement" c'est à dire sans faire de manières, sans se dédoubler, réfléchir, faire la fine bouche ou évoquer l'absence. (c'est mieux ailleurs dit le désir). Ce faisant l'animal satisfait ses besoins et ne désire pas. L'homme au contraire "nie" la nature extérieure, la refuse et la rejette. L'homme est désir et le désir se sépare du besoin, préfère à la présence de l'objet donné, l'absence d'un monde humain à inventer et à réaliser. "Il change ainsi le monde extérieur naturel, il en

Les titres ne sont pas soulignés en synthèse et les parties doivent être introduites par des phrases qui amènent le thème et se terminer par une transition qui présente la partie suivante. Document n° 1 Citations. Document n°2 HENRI BERGSON, Le rire. Essai sur la signification du comique (1900) Document n°3 DESMEDT GÉRARD - Publié le 14 janvier 1999 - La Vie n°2785 Document n°4 M. Val justifie la publication des caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo. Source AFP. Document

source de plaisir, peut-il être désirable. Dans un premier temps, nous verrons quelle est la source de ce désir, qui a existé dans toutes les sociétés connues depuis le paléolithique. Nous étudierons ensuite quels seraient les types de plaisirs concrets que la satisfaction d’un désir de luxe apporterait. Nous nous demanderons dans un dernier temps si ce luxe, qui semble être tant désiré, doit réellement l’être, alors qu’une de ses caractéristiques est le rapport de domination que son existence

propre. Plus ils ont d’estime pour la richesse, moins ils en ont pour la vertu. Le beau seul a cette destination d’être parfaitement manifeste et parfaitement digne d’amour. Aristote Tout homme désire naturellement savoir. Le bien est ce que toute chose désire. L’art imite la nature. Platon m’est cher mais la vérité me l’est encore davantage. Le commencement de toutes les sciences, c’est l’étonnement de ce que les choses sont ce qu’elles sont

tous ce qui se produit de l’homme et échapper à sa raison, tous ses manques dont il ne sait prendre conscience. Mais alors si ce lieu nous échappe dans notre vie pratique, comment prouver son existence réelle ? Comment démontrer qu’il agit sur nous selon une logique indépendante ? Et si les manifestations de cette logique nous parviennent, si nous pouvons les observer comme un phénomène exterieur ne pouvons nous envisager d’en faire une science ? - la science est qui n’est autre que l’ensemble cohérent