Le Dilemme Tragique

Andromaque III, 8. Commentaire (Éléments de réponse) 1. Axe 1 : Le dilemme. Le personnage d’Andromaque est placé dans une situation déchirante : si elle épouse Pyrrhus, elle trahit son père, sa patrie et son mari; mais si elle reste fidèle à l’amour des vaincus, elle sacrifie son fils. Ce déchirement tragique se marque de façon sensible dans la composition même du passage : Andromaque est prise tour à tour par deux mouvements contraires qui opposent deux « souvenirs ».

Mercredi 22 avril Amandine 1°ES1 Corpus Le théâtre est, pour de nombreux auteurs de siècles différents, un moyen de révéler ce qu'il y'a de monstrueux dans l'être humain. D'après Eugène Ionesco, le genre tragique est le meilleur exemple pour démontrer cela. En effet, dans les tragédies, les personnages sont en situation de crise et en prise avec des forces qui les dépassent. Les personnages subissent des bouleversements accompagnés de tournoiements d'identité

médit, critiquant leur caractères et une satire qui fait réfléchir en meme temps très drôle. La face est un genre particulier de la comédie , a pour but uniquement de faire rire, pas de moral , un comique grossier. Corneille auteur de nombreux pièce tragique était contre ce genre de théatre. En exagerant les caractères des personnages, les pectateurs sous l'humour de la pièce cache une morale, une conduite à na pas suivre et cherche à amléliorer les comportmets et les habitudes malsaines. Grace a

couleurs = évocatrice de cette vie qui vient de s’éteindre. -Tournure final « dans les ombres qui tombaient » = augmente le côté inquiétant et impressionnant. - périphrase « Cette forme noire » = désigne le corps, la réduisant à peu de choses= effet tragique de sa mort, + frappante comme le montre le choix du manteau de l’Abbé en guise de linceul. (Manteau = Linceul) -« Ce front offusqué déjà des ombres de la mort » = force pathétique = instant grandiose. - « Poussière » = Lieu où elle git, la terre

PROBLÉMATIQUE En quoi cette scène entre les deux sœurs est-elle intime ? PLAN I- Annonce du tragique - « Tu es malade ? » (l1) = interrogation avec intonation, Ismène prend nouvelles - « Ce n’est rien » (l2) = tournure qui minimise et cache les actes d’Antigone - « fatigué », « levée tôt », « pas dormi », « dormes » (l1à5) = champs lex lié à l’absence de sommeil et à la fatigue, persos tragiques qui parlent de banalités, sous-entendu de la tragédie qu’elles sont en train de vivre.

spectacle, et enfin la mélodie (car le spectacle tragique était accompagné de musique). Les personnages Les personnages tragiques prouvent leur héroïsme dans un combat contre la fatalité ; ils doivent être plutôt du côté du bien, ou du moins occuper une position intermédiaire entre le bien et le mal; leur malheur doit être provoqué par une erreur de jugement plutôt que par un vice foncier. Placés devant des choix difficiles (le dilemme tragique), ces héros ne peuvent éviter un dénouement malheureux

amoureuse 1) La mise en place du dénouement a) La volonté de Bérénice de dresser un bilan de la situation La première grande fonction du dénouement est de faire un récapitulatif de la situation, c’est ce que fait Bérénice en rappelant le dilemme et le choix fait. Elle récapitule aussi l’intrigue sentimentale vers 12-14 « Ce jour, je l’avouerai, je me suis alarmée. / J’ai cru que votre amour allait finir son cours. / Je connais mon erreur, et vous m’aimez toujours » rappelant son parcours

mais vécue sur le mode douloureux et du déchirement. N’escompte pas la gloire pour prix de son sacrifice mais le deuil à venir quoi qu’il en soit. Obligation morale et détresse sentimentale. Résigné à être un acteur de l’Histoire , mais acteur tragique par son choix impossible , victime de l’Histoire qui lui impose son cours (sa nomination ressentie comme un hasard malheureux et non comme une aubaine) -LE VIEL HORACE : personnage emblématique du noble sous Louis XIII, soumis au code d’honneur

amour inconditionnel à son fils Astyanax, un amour maternelle et donc qu'elle ne peut pas le laisser mourir... Après avoir ainsi fait revivre son mari l'espace d'un « souvenir » ( v.1014), une Andromaque plus réfléchie considère la seconde partie du dilemme « et je puis voir […] et je t'y vais offrir? »(v. 1027-1035) : dans une série de questions rhétoriques, dont la réponse est évidemment négative, elle s'adresse à elle-même des reproches implicites. puis évoque Pyrrhus « le cruel » (v.1034) pour

gouverner. Les règles de composition sont respectées : cinq actes, règles de versification respectées, vraisemblance, bienséance. Contexte : Titus aime Bérénice mais choisit le pouvoir, il est déchiré entre amour et devoir, nous pouvons parler d'un dilemme cornélien. Étude de l’extrait : stratégie persuasive de Bérénice La violence des sentiments de Bérénice Champ lexical de l’amour, de la colère, de la souffrance et du désespoir. Figures d’amplification, d’insistance (gradations, hyperboles