Le Dramatique Dans L Avare

fondamental de certains êtres qui usent de tout leur savoir aussi impur soit-il pour être au devant de la scène ? La grande scène qu'est le théâtre de nos vies, car il faut bien se le dire, la vie est une bien belle facétie. Une grande comédie dramatique et qui n'est point avisé ou préparé a jouer son rôle avec sérieux ne pourra que demeurer tel un subalterne ou figurant. La réussite sociale n'est-elle pas le rudiment des êtres dont l'avidité n'a point de limites ? Pour atteindre le sommet de vos

s'efforçant d'esquiver une conversation à laquelle l'autre tient, et dans un but précis. Voilà l'occasion de remarquer qu'une vraie scène dramatique, dans le théâtre classique, c'est une lutte entre des intérêts divergents. Les confidences, les récits, qui ne font pas avancer l'action, mais sont nécessaires pour notre information, ne sont pas dramatiques (drama= action, en Grec). Le comte toise le garçon et laisse tomber un "parle" si majestueux qu'il devrait suffire à l'intimider. Mais, au

s'aiment. Valère s'est engagé comme servant chez le père d'Elise parce qu’il veut gagner son d’accord pour un mariage avec Elise. Scène II Cléante, le frère d'Elise, apprend à Elise qu'il aime Mariane. Mais les deux jeunes ont un père qui est très avare. Scène III La Flêche, servant de Cléante, est chassé par Harpagon parce qu'il pense que La Flèche vole son argent. Scène IV Harpagon dit à Cléante et Elise qu'il veut marier Mariane, que Cléante va épouser une veuve, et Elise le Monsieur Anselme

utiliser  le  discours,  l'expression corporelle, la musique.      ­> Le mot TRAGEDIE est désigné par cette définition :     Étymologie : Tragodia (grec) à l’origine le chant du bouc. Tragoedia (Latin)    1/  tragédie  antique:  oeuvre  lyrique  et   dramatique  mettant  en  scène  des  acteurs  masqués  dialoguant  et  un  chœur   chantant,  dont  le  sujet,  propre  à  exciter  la  terreur  ou  la  pitié,  était  emprunté à la mythologie ou à l'histoire    2/ tragédie classique:    3/ tragédie moderne: 

déjà dès l’Antiquité avec pour origine le culte voué à Dionysos (dieu du vin). Aristote (II siècle avant JC) définissait ce genre théâtral comme « un poème dramatique d’intrigue qui met en scène des personnages de basse condition dans des actions tirées de la vie quotidienne. » Au commencement du XVIIe siècle en France, les trois genres dramatiques reflétaient les strictes divisions des classes sociales à cette époque : la tragédie était associée à la noblesse, la comédie à la bourgeoisie et la farce

Résumé de l’introduction Molière (1622-1673) était un auteur dramatique à la fois aimé et appuyé par le roi Louis XIV, mais aussi jalousé et contesté à cause de la satire violente qu’il mettait dans la moralité de ses personnages et de ses œuvres, dont certaines ont été en effet interdites comme Tartuffe (1664) et l’Imposteur (1667) ou comme Dom Juan (1665) et le Misantrophe (1666) qui n’ont pas remporté le succès espéré et ont poussé ainsi Molière à abandonner certains traits plus blâmables pour

collège ( licence en droit • Vocation de comédien = parcoure la France entière (pendant 15 ans) - A peut-être été l’élève de Scaramouche (fameux acteur italien) - Rencontre des troupes italiennes : il en garde le goût des mouvements dramatiques, le sens d’une technique savante et souple. • Rencontre les milieux les plus variés : grands seigneurs, bourgeois et bourgeoises, paysans. Il note leurs mœurs et langages. • 1658 devient la ‘’Troupe de Monsieur’’ • 1659 les précieuses

donc les personnages pour faire ressortir leurs défauts, leurs vices. Le comique de caractère, qui réside dans l´exagération de la personnalité, des manies et défauts du personnage, a beaucoup été employé par Molière. C´est par exemple le cas dans L´Avare, où il amplifie la cupidité d´Harpagon. Le dramaturge peut aussi ridiculiser les personnages, et donc les figures de société qu´ils incarnent, en créant des situations embarrassantes et confuses. Le texte, à lui seul, permet donc déjà au lecteur d´apprécier

L’art dramatique, selon l’étymologie, consiste à rendre une action présente devant témoin. D’après Aristote, l’essence de la théâtralité consiste à « imiter » les hommes en répétant leurs actions. Suivant cette définition, on pourrait affirmer comme un personnage de Diderot dans « Les Entretiens sur le fils naturel » : « (…) la représentation de celle-ci [la pièce] vous a plu, il ne m’en faut pas davantage ».. Le texte, essentiellement destiné à la représentation n’aurait aucune valeur propre. On

sociale à laquelle un personnage appartient : ils participent à la carte d'identité du personnage. En effet, un vêtement troué ou portant des dorures, des cheveux gris ou bruns, permettront d'identifier un riche, un pauvre, un vieillard ou même un avare. En effet, un costume peut souligner les traits de caractère des personnages, afin de les faire ressortir de façon visuelle, sinon plus difficiles à discerner. Dans l'Avare de Molière par exemple, Harpagon possède une fraise à l'antique et elle participe