Le Déclin Du Principe De La Légalité Criminelle

LEGITIMITE ET LEGALITE CONSIDERATIONS (SUR LA LOI ET LA JUSTICE) A L'IMAGE DE DEUX GRANDS PROCES POLITIQUES Thèse présentée à la Faculté des sciences économiques et sociales de l'Université de Neuchâtel Pour l'obtention du grade de docteur ès sciences sociales Par Milena Mateva Acceptée sur proposition du jury: Prof. Franz Schultheis, Département de sociologie de L'Université de Genève, directeur de thèse Prof. Pierre-Henri Bolle, Faculté de droit de l'Université de Neuchâtel, rapporteur

Un élément injuste ( acte délictuel qui ne doit pas être justifié (légitime défense) Chap.1: L'élément légal Le principe de base, c'est la légalité des incriminations et des peines. La loi c'est aussi bien les conventions internationales, la loi pénale (crimes et délits), et les règlements pour les contraventions. Section I LE PRINCIPE DE LEGALITE Il existe trois conséquences : • Ni infraction ni peine sans texte légal • L'interprètation stricte de la loi pénale • La

devrait être la partie la plus objective. Mais ce n’est pas le cas. L’enquête de police a fait l’objet de développement dans le code de procédure pénale de manière à encadrer l’action des policiers. SECTION I : Les principes directeurs de l’enquête policière. Ces principes directeurs sont conditionnés par notre histoire. Toute l’organisation de l’enquête de police tend à rendre la preuve fiable, exploitable, devant la juridiction de jugement. Il va falloir trouver une forme qui va tenir

12 3.2 Les rapports entre le droit pénal et le droit civil ............................................................ 12 3.2.1 L’autorité de la chose jugée du pénal sur le civil .................................................... 12 3.2.1 Le criminel tient le civil en Etat .............................................................................. 13 3.2.3 Le régime de la preuve de l’infraction devant le juge pénal et le juge civil ........... 13 3.2.4 La primauté de la responsabilité pénale

administratif est seul compétent pour les cas de conflit de compétences · S’il y a service public, il y a droit administratif (affirmation de l’autonomie du DA) -> ce principe sera atténué par l’arrêt Sté des Granites (…) et Bac d’ElokaDifférence entre faute de service et faute personnelle1873PelletierTribunal des conflits

public, ppe de l’opportunité des poursuites, le MP apprécie si il est opportun on non d’engager des poursuites, dissociation entre application du droit qui pourrait se faire, et la pratique. La PP joue un rôle dans l’élaboration de la politique criminelle comme le droit de fond, ce droit pénal général va pouvoir se construire sur ces 2 dimensions. b)      Avec les autres procédures Procédure pénale et procédure civile : Se rencontre sur plusieurs domaines  dans la mesure où notre organisation

droit administratif : l’encadrement juridique de l’administration. Le droit administratif est un élément de l’Etat de droit, c’est un droit de la légalité. Chapitre 1 : Le principe de légalité administrative. C’est l’ensemble des règle que le juge va soumettre l’administration au respect. SECTION 1 : LES SOURCES DU PRINCIPE Le principe de légalité est régit par une hiérarchie, la hiérarchie des normes. PARAGRAPHE 1 : Les sources constitutionnelles du droit administratif. Elles sont réunis

gouvernée depuis la révolution française par un principe fondamental, celui de la légalité des délits et des peines, principe qui a une double signification : pas d’infraction sans texte de loi (en 1789, «délits» signifiait «infraction»; aujourd’hui l’on a trois catégories d’infraction soit les crimes, les délits et les contraventions), et le texte de loi doit préciser la peine encourue à la suite de la réalisation de l’infraction. Ce principe de la légalité, qui est consacré par toutes les démocraties

public. Il y a un risque de sursis à statuer, car si ces poursuites sont parallèlement engagées par le Ministère public, le Tribunal civil doit attendre avant de statuer : art. 4, alinéa 2 C.P.P., car il existe un principe de l’autorité de la chose jugée au pénal sur le civil : « le criminel tient le civil en l’état » : en Droit français, les constations du juge pénal lient le juge civil : si le juge pénal décide que les faits n’ont pas eu lieu, le juge civil ne pourra pas le contredire. Donc la voie

millions de procès de verbaux. Sur ces affaires, 1,5 millions était poursivables (affaires élucidés où la personne est identifiée). Seulement 2500 affaires ont été jugées en matière criminelle, 577 000 en matières délictuelle. Tout le reste est de matière contraventionnelle. Le taux de récidive en matière criminelle est de 3 %. Juridiquement, la procédure pénale se distingue du droit pénal au travers des règles d'application de la loi dans le temps, ainsi qu'au travers des règles de formes de