Le Déisme

Voltaire reprenait la tradition humaniste qui mettait en cause les fondements idéologiques du colonialisme et l’idée de conversion universelle des aborigènes au christianisme. Quelle était la religion de Voltaire ? Aujourd’hui on utilise le terme déisme pour la désigner. C’est une religion non dogmatique, non métaphysique, fondée sur les valeurs morales et quelques conceptions considérées comme généralement acceptables pour chacun de la planète. Dans ce système Dieu est plutôt un horloger, créateur

des croyances, sur certains représentants de l’église chrétienne, que ce soient les jansénistes ou les jésuites, les anglicans ou les protestants. Les Lumières attaquent l’Église, mais pas la foi. 3) Les Lumières défendent la religion naturelle, le déisme ou l’une de leurs nombreuses variantes. 4) Les Lumières observent et décrivent toutes les croyances : des religions proches, comme le judaïsme et l’islam, ou des religions plus lointaines, celles de l’Inde et de la Chine, mais celles aussi des païens

toutes les formes de fanatisme et d’intolérance. Il dénonce la puissance spirituelle du Pape qui se mêle au temporel. Pour une fois, il s’adresse directement à Dieu sans passer par des intermédiaires comme le clergé qui font écran entre les deux : Déisme ou Théisme : croyance en une religion naturelle qui s’adresse directement à Dieu en ayant quand même de la raison. Sur un plan politique, il fait l’éloge de la démocratie pour les petits états. Le despotisme est un échec. En effet son modèle est

actuelles descendent de formes anciennes - La perfectibilité est la faculté spécifique à l'homme par opposition aux animaux  de se transformer par lui-même et au gré des circonstances : elle désigne donc une capacité dynamique de changement. - Déisme : du latin deus qui signifie dieu. Position philosophique de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, sans accepter de religion révélée ni de dogme. - L’athéisme est une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme

éclairé », sur des lois et une économie plus juste. Selon les philosophes, les principes divergent : pour les uns, s’impose une monarchie constitutionnelle, pour les autres, une démocratie, certains prônent une religion nouvelle, plus universelle, le déisme, d’autres vont jusqu’à l’athéisme, on discute des mérites du libéralisme, on dénonce l’esclavage… Les principes s’affrontent, mais tous conviennent que seule la connaissance est un gage de progrès, qui rendra la société globalement plus heureuse.

son influence dans l'univers dont certaines caractéristiques de ce Dieu peuvent être comprises par les connaissances intellectuelles de l'homme. La relation de l'homme avec Dieu est directe par la prière spontanée ou la réflexion principalement. Le Déisme prône une religion qui ne repose pas sur une tradition particulière et se construit individuellement. Ainsi, Voltaire prône la tolérance grâce aux pensées philosophiques des Lumières et dénonce le fanatisme des religions.

première république 2) Les trois ordres qui composent le nation sont le clergé, la noblesse et le tiers-état. La noblesse est la classe sociale qui monte en puissance. Le catholicisme est la religion la plus dominante au 18ème siècle. « Le déisme » est une croyance ou une doctrine qui affirme l'existence de dieu et son influence dans la création de l'univers, sans pour autant s’appuyer sur des textes sacrés ou dépendre d'une religion révélée. Pour la pensée déiste, certaines caractéristiques

« cosmiques » dans le sens où elles décrivent la nature, les lois et les limites du monde. Toute religion est un récit de l’origine et du sens du monde. 4) Types de religions et d’irréligion a) Animisme, polythéisme, mythologie, monothéisme, déisme et « religion naturelle », théisme ° En projetant sa compréhension de lui-même sur le monde qui l’entoure, l’homme prête à tous les objets qu’il rencontre des volontés, des désirs, des sentiments comme il les éprouve lui-même. Ainsi le couteau peut-il

limité  (fin/ citer) et que l’instant pourrait durer si l’homme prenait conscience de sa responsabilité. Dépassant les clivages religieux, Voltaire ne s’adresse pas spécifiquement au Dieu des Chrétiens mais à une divinité qui illustre la forme de déisme à laquelle il croit. III- Un Manifeste déiste Dans le chapitre XVIII de Candide par la voix d’un sage vieillard (celui de l’Eldorado), Voltaire énonçait déjà ce qui lui paraissait essentiel sur le plan religieux. On retrouve ces mêmes idées

ensuite parti contre lui. Zadig devient l’ami de Sétoc et lui fait comprendre l’absurdité de certaines coutumes et superstitions, comme le fait de diviniser les astres. Au chapitre XII, Voltaire, dont Zadig est le porte-parole, fait l’apologie du déisme contre les représentants de diverses religions qui s’épuisent en « vaines querelles ». Les disputes théologiques sont caricaturées par Voltaire. Zadig reprend le chemin de Babylone. Dans ces chapitres, Zadig vendu comme esclave s’interroge sur l’idée