Le Dénouement De Roméo Et Juliette

questions | |L'Année de l'éveil  | |Charles Juliet | |J'ai lu, 1998  |

présente un double intérêt dramatique: le pardon accordé par le roi, provoquant la colère de Don Ruy, et le bonheur du couple Hernani-Doña Sol. Pourtant cette scène annonce implicitement le second manquement d'Hernani à son serment, qui entraînera le dénouement définitif de la pièce. Enfin les deux monologues de Don Carlos sont nécessaires sa métamorphose: le libertin grotesque de l'acte I est devenu l'empereur grave et méditatif capable de douter, de se remettre en question et de vivre à l'ombre de celui

à une subjectivité du lecteur, seul à même décider ce qu’est une « œuvre qui finit bien ». En ce sens, n’y a-t-il pas des topoï de l’œuvre qui finit bien, comme il y a des topoï de l’œuvre qui finit mal, notamment pour l’aventure amoureuse (Roméo et Juliette, Tristan et Iseult). L’œuvre finit « bien » d’un point de vue moral ? D’un point de vue esthétique (une « fin en beauté » comme la transfiguration notamment esthétique de Manon par sa mort) ? Il y a certes des fins positives au niveau de l’intrigue

conséquent l’autorité à mesure qu’il se constitue en sujet, qu’il s’émancipe. Il doit se libérer de la question même de la servilité – qui réside tout entière dans la dialectique suivante : ou s’opposer, ou collaborer – pour accéder à l’autonomie. Le dénouement ne met donc pas en scène l’avènement d’une inversion de la position de sujétion, un renversement des rapports de force entre Clov et Hamm : il ne s’agit pas tant de pousser Clov à prendre l’ascendant sur son maître, que de faire éclater – définitivement

entraîne l'aveu. Au don succède la suspicion. C'est un moment de malaise intense où se mêlent l'impatience, le soupçon et la complicité féminine. Les rapports sont profondément faussés. La fin de la scène s'évanouit comme une fleur vénéneuse. Un dénouement sans dénouement. La présence insolite du réveil dans la cuisine intrigue madame. Elle accepte l'explication improvisée de Claire. En revanche, elle repousse quatre fois le tilleul. Il n'y a donc ni affrontement ni catastrophe. Il y a de la condescendance

d’exposition du début jusqu’à « tyrannie ». 2.- Acte II Dora et Kaliayev : depuis « Kaliayev la regarde. Kaliayev, après un silence. Personne ne t’aimera jamais comme je t’aime (…) Kaliayev, avec violence. Le lendemain. » 3.- Le dénouement depuis « Dora. Non, je veux savoir. Sa mort du moins est à moi. » jusqu’à la fin. Études d'ensemble : La structure de la pièce, la construction des personnages et de leurs rapports, l’actualité de la pièce aujourd’hui, « les Justes »

consistera le piège. L'acte III se termine donc sur une mise en attente. Victor Hugo, Ruy Blas, V, 4 : Le dénouement I. Un dénouement romantique en rupture avec la tradition classique 1) Refus de la règle de bienséance Victor Hugo ne respecte pas les règles de la bienséance en montrant au spectateur l'agonie de Ruy Blas sur scène et une scène d'amour très démonstrative. C'est un dénouement spectaculaire : – La lente agonie de Ruy Blas est dramatisée (v36 à la fin) : longueur décroissante des

fruits de la terre, et cela depuis des siècles. Toutes ces œuvres, en substance, ne sont autre chose que des descriptions variées, brèves ou étendues, de la passion dont il s'agit. Les peintures les plus réussies qu'on en a faites, par exemple Roméo et Juliette, la Nouvelle Héloïse, Werther, ont conquis une gloire impérissable. La Rochefoucauld cependant estime qu'il en est d'un amour passionné comme des revenants, dont tous parlent, mais que personne n'a vus ; de même Lichtenberg, dans un écrit Sur

Le drame romantique, qui plonge ses racines dans les modèles étrangers : - Schiller, Les Brigans, (1805), joué pendant la révolution - Shakespeare : les acteurs anglais viennent à paris (1822) pour jouer en anglais Othello. Vigny traduit Roméo et Juliette - Stendhal publie un essai : Racine et Shakespeare (1823). Pour lui, il n’y a pas d’opposition entre le théâtre ancien et moderne. - Hugo, préface de Cromwell, (1827) Ce sont les influences étrangères qui font évoluer le théâtre ancien vers

Jean-Pierre sarrazaC, L’Avenir du drame, Éditions de l’Aire, 198l. – Anne uBersfeLD, Lire le théâtre, Éditions sociales, 1977. 1 Les genres mixtes La tragi-comédie TexTe 1 ➜ p. 108 Corneille, Le Cid n 1. Situation du texte L’étude du dénouement du Cid met en lumière deux caractéristiques de la tragi-comédie : une fin heureuse et les libertés prises avec les règles de bienséance et de vraisemblance. On peut ainsi mieux comprendre 66 • Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation