Le Fauteuil hanté

conduire ? », puis (basculement du conatif dans le référentiel) : « Il veut que je lui casse la gueule ? ». Dans ce dernier cas, on invalide le récepteur comme interlocuteur. ( La maison hantée. Un procédé fantastique (de science-fiction) consiste à faire rentrer le référentiel dans l’émotif. C’est par exemple la maison hantée. Juron, insulte et blasphème. Un livre de Nancy Huston[24] distingue le juron, l’insulte et le blasphème. Le juron est une insulte faite à soi-même : c’est donc émotif. L’insulte

d’un innocent primitif – il dévore des romans d’amour, c’est tout dire – et le monde dans lequel il vit ne s’appelle El Idilio que par ironie et antiphrase. Rien de moins idyllique que ce bord de fleuve noyé de pluie et de boue, dangereux, brutal, hanté par la peur et par la souffrance, enfermé dans sa solitude et son ressassement. La nature, montre Sepúlveda, ce n’est pas le paradis, pas le jardin d’Éden. C’est un être immense et terrible auquel sont liés, pour le meilleur et pour le pire, tous ceux

printemps ? demande Vince. — Désolée, mais il y a pas assez à manger dessus et je resterais sur ma faim, répond-elle du tac au tac en m’empoignant le bras. Amène-toi. Elle m’entraîne jusqu’à son bureau au bout du couloir et se laisse tomber dans son fauteuil. Je prends place sur la chaise pliante et j’attends le déferlement d’émotions qu’elle me réserve sans aucun doute. Il arrive sous la forme d’une pile de magazines et de quotidiens qu’elle entreprend de me lancer un par un. — LA. Times, Chicago Sun-Times

jappait, oh! il jappait! Elles furent saisies de remords, 73 d’épouvante, d’une peur folle et inexplicable; et elles se sauvèrent en courant. Et, comme Rose allait 74 plus vite, Mme Lefèvre criait : « Attendez-moi, Rose, attendez-moi! » Leur nuit fut hantée de 75 cauchemars épouvantables. Mme Lefèvre rêva qu’elle s’asseyait à table pour manger la soupe, mais, 76 quand elle découvrait la soupière, Pierrot était dedans. Il s’élançait et la mordait au nez. Elle se 77 réveilla et crut l’entendre japper

d'un innocent primitif - il dévore des romans d'amour, c'est tout dire - et le monde dans lequel il vit ne s'appelle El Idilio que par ironie et antiphrase. Rien de moins idyllique que ce bord de fleuve noyé de pluie et de boue, dangereux, brutal, hanté par la peur et par la souffrance, enfermé dans sa solitude et son ressassement. La nature, montre Sepùlveda, ce n'est pas le paradis, pas le jardin d'Éden. C'est un être immense et terrible auquel sont liés, pour le meilleur et pour le pire, tous ceux

d’un innocent primitif – il dévore des romans d’amour, c’est tout dire – et le monde dans lequel il vit ne s’appelle El Idilio que par ironie et antiphrase. Rien de moins idyllique que ce bord de fleuve noyé de pluie et de boue, dangereux, brutal, hanté par la peur et par la souffrance, enfermé dans sa solitude et son ressassement. La nature, montre Sepúlveda, ce n’est pas le paradis, pas le jardin d’Éden. C’est un être immense et terrible auquel sont liés, pour le meilleur et pour le pire, tous ceux

oubliée aux lèvres, son regard inspiré suivait dans l'espace un projet hardi, cependant que son visage prenait peu à peu cette expression que je commençais à connaître si bien, un mélange de ruse, de triomphe et de naïveté. J'étais tapi dans un fauteuil en face d'elle, mon gâteau au pavot a la main, légitimement acquis, cette fois. Parfois, je tournais la tête dans la direction de son regard, mais je ne voyais jamais rien. Le spectacle de ma mère faisant des projets était pour moi quelque chose

homme. Elle entendait des voix, mais ne comprenait pas ce qu’elles disaient. On lui enleva alors le bandeau qu’elle avait sur les yeux. Elle se trouvait dans une immense pièce décorée comme au dix-neuvième siècle. Elle était assise sur un fauteuil très confortable et en face d’elle se trouvait le jeune garçon capricieux qu’elle avait rencontré dans le parc. Au moment où elle voulut prendre la parole, un jeune homme entra dans le salon. Lili se renfonça dans son siège et détourna son regard

pas votre décontraction : vous n’êtes pas en terrain conquis. Par exemple, ne vous asseyez pas avant d’y être invité. - Soyez courtois et poli, mais pas amical, vous ne devez pas semblez désinvolte. - Evitez de vous asseoir dans un fauteuil profond dont on ne sait pas sortir. Si vous avez le choix, préférez une chaise. Adoptez une position ouverte à la communication : évitez les bras et les jambes croisées b. Après l’entretien La durée de l’entretien, son intensité, l’intérêt

il battait la mesure avec son bec d’ébène, et semblait applaudir en secouant ses ailes. – Edwige pâlissait comme les lis du clair de lune ; Edwige rougissait, rougissait comme les roses de l’aurore, et se laissait aller en arrière dans son grand fauteuil, languissante, à demi-morte, enivrée comme si elle avait respiré le parfum fatal de ces fleurs qui font mourir.Niveau : Tronc Commun Module III : La nouvelle fantastique