Le Gout Du Néant Baudelaire

première partie du règne de Louis 14 (1661-1685) et à la période de la monarchie absolue. La langue est fixée, les règles énoncés et surtout codifiées par Nicolas Boileau dans son Art poétique (1674). Un idéal esthétique : le triomphe de l'ordre du goût : Le Classicisme qui prône l'imitation des Anciens se décline en trois principes : • Clarté « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement », Nicolas Boileau (L'Art poétique) • Vraisemblance : refus des incohérences aussi bien sur le plan de l'action

réputation envers les autres, un certain statut. Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1857) Une charogne Forme : 12 quatrains, chacun d’eux est formé de l’alternance d’alexandrins et d’octosyllabes. Les rimes de ce poème sont croisées. Une charogne évoque le souvenir d’une promenade, avant de se retrouver face à un cadavre en décomposition. Ce poème aborde le thème de l’horreur et montre qu’elle peut être esthétique. Baudelaire a extrait la beauté de l’horreur, du mal. Ce poème est tiré

______________________________________________________ 6 1. La question de l’objectivité : le beau et l’agréable (Kant) __________________________________ 6 2. Le rapport à la volonté : le beau et le jo li (Schopenhauer et Niet zsche) ________________________ 7 3. La norme du goût (Hu me)__________________________________________________________ 8 C. La création artistique ____________________________________________________ 8 1. Le 2. La 3. Le 4. La 5. La mythe de l’inspiration (Kant) _____________________________________________________

J'espère que tous ces éléments faciliteront votre lecture et vous permettrons d'appréciez encore plus les chef-oeuvres d'aujourd'hui et d'antan. Bonne lecture, Sophie Fosteillion 2 Sommaire Guillaume Apollinaire, Le Point Mirabeau 4 Charles Baudelaire, L’Ennemi 23 Léo Ferré, Avec le temps 16-17 Théophile Gautier, La montre 7-8 Esther Granek, Vain débat 13 Louise Labé, Sonnet XVI 20 Alphonse de Lamartine, Le Lac 9-11 Jacques Prévert, Le Temps perdu 12 Pierre de Ronsard, Quand vous

les promesses jurées,  Et pour chaque forfait, chaque propre tourment.  Dieux, frappez l'homicide, ou bien la justice erre  Hors des hauts Cieux bannie ainsi que de la terre ! Autre punition ne faut à l'inconstante  Que de vivre cent ans à goûter les remords  De sa légèreté inhumaine, sanglante,  Ses mêmes actions lui seront mille morts,  Ses traits la frapperont et la plaie mortelle  Qu'elle fit en mon sein resaignera sur elle. Je briserai la nuit les rideaux de sa couche,  Assiégeant

même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus ! Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes Que vous nous ravissez ? Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir

culturel, marqué par la créativité. Leur principal centre était le quartier parisien de Montparnasse où se rassemblaient tout les artistes de l’époques (peintre, sculpteurs, photographes, écrivains,…). De nombreux américains restèrent en France pour goûter à cette liberté qu’offrait Paris. La capitale de la France devint le centre des plaisirs de la vie, du luxe, de l’excentricité, du jazz. Le style Art déco est lancé. Un nouvel avant-Guerre Aux abords des années 30, les Années folles touchent à

I – Spleen (« Quand le ciel bas et lourd ») de BaudelaireIntro :· Baudelaire (1821-1867) : poète de la modernité, se situe au carrefour de toutes les influences du 19s (romantisme, symbolisme, parnassien)· Spleen : 1857, poème, extrait du recueil Les Fleurs du Mal (la plus grande œuvre de sa vie, et aussi la plus connue), section Spleen et Idéal, dernier des 4 Spleen, poème angoissant et mélancolique, parle d’une des périodes la plus sombre de la vie du poète (dépression), associe la beauté de son

premiers mots du poème ("Dans mon chagrin rien n'est en mouvement") rattachent d'emblée le texte aux registres lyrique et pathétique : les indices de la première personne sont très fréquents, et les premiers vers du poème évoquent le sentiment d'un néant, d'une attente désespérée. Le raccourcissement progressif des vers libres (v. 1-.3) provoque l'impression d'un enfermement, d'une disparition progressive de l'espoir. Les tournures négatives sont en effet très présentes (" rien n'est en mouvement"

organisation particulière de la langue, qui se trouve être le plus souvent le vers. Le verbe poiein signifie « fabriquer un objet » mais aussi « créer », voire « enfanter » ce qui met l’accent sur la dimension créatrice du poète, démiurge faisant surgir du néant cette œuvre vive qu’est le poème. En allemand, le mot gedicht vient du latin dictare « dicter, inspirer »ce qui suggère de considérer le poème comme le résultat d’une inspiration, la transcription d’une parole qui le transcende, ce qui conduit à un