Le Heros Racinien

Clindor est un héros picaresque, c’est-à-dire audacieux et opportuniste, vagabond et aventurier, tandis qu’Alcandre semble être un avatar des mages présent dans les pastorales. De même, le personnage de Matamore correspond au type du soldat fanfaron présent dans les comédies latines. L’illusion permet aussi de dire la vérité : on le voit dans la pièce Hamlet, de Shakespeare. Le jeune Hamlet sait que le roi actuel, son oncle, a tué son propre frère, autrement dit le père du jeune héros. Il fait représenter

société Française d’après el grand Cyrus ch. IX V. Cousin : affirme que le modèle d’Alceste ne peut pas être le duc de Montausier parce que celui ci était un absolutiste convaincu. ------------------------------------------------- Racine : Héro racinien = « irrémédiablement faible », « tendre, galant, doux et discret » (Voltaire) « Il travaillait dans les limites que son temps lui tracait » : « le temps de la rébellion aristocratique était passé, l’absolutisme triomphant avait rendu désuet le personnage

spectateurs semblent inquiets devant les audaces de l'auteur, son héros ridicule et ses dialogues déconcertants. Pourtant le première à Paris est un triomphe et le nom d'Edmond Rostand reste largement attaché à cette pièce. Elu en 1910 à l'Académie française, Edmond Rostand meurt en 1918 à Paris. 2. Drame romantique : Auteurs et œuvres : - Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que le théâtre de Shakespeare est

petite ville de province, jean racine orphelin a trois ans, est recueilli par sa grand-mère qui, devenue veuve, l’emmène avec elle a l’abbaye de Port-Royal. Il suit la quasi-totalité de sa scolarité dans ce haut lieu de jansénisme, Le tragique racinien : Des discussions avec ses maitres de Port-Royal racine retient surtout l’idée de la misère de l’homme non touche par la grâce divine. Marquée par le pessimisme de la pensée janséniste son œuvre montre des personnages luttant sans espoir contre une

d’ARISTOTE : La tragédie classique ne met en scène que de très hauts personnages (rois, reines...). Ceux-ci appartiennent à l’Histoire (Néron par exemple dans Britannicus) ou aux mythes de l’Antiquité comme pour Phèdre. b. La vraisemblance     La tragédie racinienne se veut imitation de la nature dans ses aspects universels. Les faits doivent donc paraître vraisemblables aux spectateurs (il faut qu’il ait l’illusion qu’il assiste au déroulement d’une histoire réelle). c. La règle de bienséance     Le souci

(INTRODUCTION :) Le XVIIème siècle est par excellence le siècle du théâtre et de la morale. Qu’il s’agisse des comédies ou des tragédies, toutes visent à plaire et instruire, « Placere et docere » selon la formule consacrée. Le théâtre racinien n’échappe pas à la règle : mais le critique Antoine Adam a pu dire aussi à son sujet qu’il dépeint « un monde cruel, peuplé d’êtres passionnés et faibles, entraînés par les fatalités de leur sang ». Cette affirmation s’applique sans aucun doute à

plusieurs de ses prédécesseurs, à transformer en amoureux le sauvage Hippolyte des modèles antiques. Il dissimule son obéissance aux codes de la tragédie française en la faisant passer pour un respect envers les critères aristotéliciens de la tragédie (le héros doit commettre une faute), suivant en cela Corneille, qui dans son Discours de la tragédie avait estimé que Rodrigue et Chimène "ne sont malheureux qu'autant qu'ils sont passionnés l'un pour l'autre. Ils tombent dans l'infélicité par cette faiblesse

fortes que ses désirs : la supériorité militaire des Romains, son âge, le désir des autres, et leur conscience ; le fit se suicider ; lui donna la fin apaisée, presque chrétienne, très différente du récit qu’en avaient laissé les historiens, d’un héros généreux. C'est-à-dire qu'il surimposa à ses sources une transcendance morale, avec la grande différence qu'ici c’est elle qui l’emporte dans les faits. Surtout, il inventa tout ce qui concerne Xipharès. Racine s'appropria donc bien ce sujet, pour

colonies de vacances… Mais Le Misanthrope ? Comédie, vraiment ? Si Alceste, chez Goscinny, manque plusieurs fois s’étouffer avec son pain au chocolat ou ses sardines à l’huile, c’est plutôt l’indignation et le désespoir qui étouffent le héros de Molière. Et un héros qui s’étouffe n’est pas tout à fait un homme heureux, surtout qu’Alceste a du mal à faire la place pour deux. En somme, si l’on connaît la chanson pour nombre des autres comédies de Molière, Le Misanthrope pose le problème de son genre

régnera sur l’Empire romain, Bérénice quitte Rome) et 32 ( Antiochus est invité à montrer le même esprit de sacrifice). Ce qui frappe dans ce dénouement, c’est l’absence de morts et la noblesse d’âme de Bérénice, héroïne de type plus cornélien que racinien. Le commentaire dégagera donc l’originalité du dénouement, qui propose une nouvelle conception du tragique. => Plan : - Dénouement original - Une issue tragique - Une héroïne qui force l’admiration. Introduction Après Britannicus et avant Mithridate