Le Heros Racinien

Il est des pièces de théâtre qui ne sont pas à représenter mais à lire ». Commentez.   On adopte un plan dialectique.   I. Importance de la lecture. A. Lire permet de goûter tranquillement chez soi la beauté du texte. Ex : la beauté du vers racinien ou les hardiesses de l'alexandrin romantique dans Hernani. Avec le livre, on peut revenir en arrière, relire un passage. B. Certaines pièces ont été écrites exprès pour la lecture (documentez- vous sur « le spectacle dans un fauteuil » de Musset

literaria, à la conception plus étroite d’un champ spécifique de la pratique littéraire. Dans son « Art poétique » (1884), Verlaine écrit « Et tout le reste est littérature » : pour lui, « littérature » prend le sens de rhétorique creuse et vaine. « Héros » de la république des lettres : Grotius, Bochart, Huet, poètes latins comme Santeul. Anna von Schurmann ou Anne Dacier, femmes très savantes saluées par leurs contemporains comme dignes citoyennes de la res publica literaria, alors qu’on retient plutôt

temps le double pouvoir de légitimer un acte initialement perçu comme déshonorant, et d’amoindrir le chagrin du deuil. En outre, une deuxième résolution du conflit est proposée à Rodrigue qui, durant ce délai d’un an, devra s’illustrer en tant que héros au service du royaume. Le roi achève sa tirade par un vers qui réconcilie définitivement l’honneur de Chimène et son amour pour Rodrigue : « Et par tes grands exploits fais-toi si bien priser Qu’il lui soit glorieux alors de t’épouser. » n 3. La

Corneille. Action complexe où le dessein politique est confronté au dessein amoureux. On observe une évolution au cours de son œuvre, du Cid à Polyeucte le destin du héros se confond avec celui de l’État Dégradation de cet idéal dès Cinna où la politique est corrompue. La servitude à l’État est héritée de la morale chevaleresque. Les héros (hommes ou femmes) n’hésitent pas entre leur honneur et leur amour et une fois engagés dans une voie, ils ne le regrettent jamais. Le problème de la conciliation prouesse

Corneille. Action complexe où le dessein politique est confronté au dessein amoureux. On observe une évolution au cours de son œuvre, du Cid à Polyeucte le destin du héros se confond avec celui de l’État Dégradation de cet idéal dès Cinna où la politique est corrompue. La servitude à l’État est héritée de la morale chevaleresque. Les héros (hommes ou femmes) n’hésitent pas entre leur honneur et leur amour et une fois engagés dans une voie, ils ne le regrettent jamais. Le problème de la conciliation prouesse

Colomba les défie avec une terrible puissance et un cruel mépris. Tandis que le colonel voudrait quitter Pietranera et la Corse, sa fille atermoie, affectant de vouloir accompagner Colomba dans son deuil, mais cédant en fait à l’admiration pour le héros, sentiment que devine sa sœur. Lydia reçoit une lettre où Orso, se disant victime de la «fatalité» et condamné à un avenir de proscrit, renonce à elle en lui demandant de continuer à l’estimer. Le préfet entreprend une enquête où il rejette le témoignage

contemporaines, contraire à la source revendiquée, et plus nette que dans les autres. ll redécouvrit, plus que la terreur, I'horreur tragique, retrouvant l'élément moteur de la tragédie antique, la fatalité, avec son corollaire, I'ensanglantement final des héros, conséquence de leur haine et de leur querelle. Il voulut par là se situer dans la voie la plus ancienne du genre. C'était, certes, un défi adressé à son public. En effet, il rompit avec la mode de la tragédie romanesque et galante

ses contemporains , domine la scène théâtrale du XVIIe siècle, a porté à son plus haut degré de perfection le genre très codifié de la tragédie classique dont il a utilisé les contraintes pour exacerber les tensions et concentrer l’émotion. Les héros raciniens, écartelés entre des passions irrépressibles et des obstacles moraux ou sociaux, sont écrasés par la fatalité. Élève des jansénistes de Port-Royal, courtisan adroit et ambitieux qui sut conserver la faveur royale, cet écrivain de génie offre de

identification fondée sur l’usage moral du livre Proust pour se connaître soi-même. Au reste, une réaction éthique à la littérature est ordinaire et inéluctable : quand je lis un roman ou un drame, je m’intéresse aux conflits moraux qui se posent aux héros, à leurs dilemmes existentiels, aux choix auxquels la vie – vie fictive – les soumet : Phèdre dénoncera-t-elle Hippolyte ? Avec quelles conséquences ? Je les approuve ou bien je les condamne ; en tout cas je les juge. La lecture est une expérience

roi, bien qu'absent, est toujours vivant. La nourrice se propose d'aider sa maîtresse à satisfaire cet amour coupable : Phèdre s'y refuse. Malgré cela, sous le sceau du secret, la nourrice dévoile à Hippolyte la passion de sa belle-mère. Le jeune héros s'enfuit, horrifié par la passion que lui voue la reine. Phèdre maudit sa nourrice, et, torturée par la honte, voulant fuir le déshonneur, se pend. Alors survient Thésée qui découvre, attachée au cou de sa femme morte, une tablette par laquelle elle