Le Heros Racinien

paroxysme. Le héro tragiques dans ces pièce malgré toutes leurs bonne volonté peuvent mettre leurs énergie vitale au service d’un mauvaise cause. Le sujet nous invite à remettre en question l’idée selon laquel les héros ont toujours une attitude héroïque. Ils nous invitent

sa haine des dieux. Comment l'expression de l'amour fait apparaître une violence tragique ? L’amour est d’abord manifesté par les comportements de Phèdre dans son aveu. C’est un amour fatal qui représente un défi pour le personnage, typique au héros racinien. On trouve chez Phèdre un comportement qui témoigne du désordre amoureux né du premier regard. Cette passion folle se traduit sur le plan physique par la juxtaposition des verbes «je le vis, je rougis, je palis » qui fait signe à la fois d’amour

Molière et Corneille, domine la scène théâtrale du XVIIe siècle, a porté à son plus haut degré de perfection le genre très codifié de la tragédie classique dont il a utilisé les contraintes pour exacerber les tensions et concentrer l’émotion. Les héros raciniens, écartelés entre des passions irrépressibles et des obstacles moraux ou sociaux, sont écrasés par la fatalité. Élève des jansénistes de Port-Royal, courtisan adroit et ambitieux qui sut conserver la faveur royale, cet écrivain de génie offre de

première fois devant la Reine à l’Hôtel de Bourgogne . Cette tragédie narre l’histoire d’une chaine amoureuse sans réciprocité. Andromaque, personnage central est confrontée à un dilemme : périr ou régner… Antoine Adam, lui suppose que les personnages Raciniens et donc indirectement les personnages d’Andromaque sont « des être passionnés » ; « faibles » et enfin «  entrainés par la fatalité de leur sang ». Pour Antoine Adam, les personnages du monde de Racine sont des « êtres passionnés ». Il

d’amour heureux. La passion détruit les hommes, victimes=> influence du Jansénisme. Cette pièce raconte un voyage au bout de la nuit, la passion. Ce voyage au bout de la mort termine sur une espérance, une lumière. II) La passion dans le théâtre racinien Pour Racine, l’amour est la passion tragique par excellence, car : 1. il est irrésistible : a) il naît sous la forme d’un coup de foudre, entraînant un désordre physiologique b) c’est une fatalité intérieur ( tout lutte est impossible) amplifiée

scène la violence. Dans la pièce de Phèdre, les mots sont les armes du drame.  En effet, c'est grâce au dialogue que les passions sont découvertes et se développent. La parole échangée avec l'autre donne forme et force aux conflits. Dans l'univers du héros tragique, la relation entre les personnages passe par la parole : aimer, souffrir, combattre, c'est toujours parler. Toute l'action réside donc dans la parole car: "parler c'est faire." Cela fait donc de Phèdre une tragédie de la parole. Il faut noter

doctrine la liberté de l'homme qui détermine son destin. Corneille, écrivain classique de l'époque, en était très influencé et cela ce ressent fortement dans ses œuvres. De nos jours, pourtant, le héros se caractérise souvent par d'excellentes aptitudes autant physique que psychique tandis que le héros Cornélien, comme le prétend Lanson, ne serait autre chose que « l'exaltation de la volonté » en utilisant les caractères « souverainement libre » et « souverainement puissante » de cette dernière.

Mais, créée à Paris en 1664, elle eut peu de succès. Il a fallu attendre trois siècles pour s'aviser que Corneille avait raison, que c’est l'une de ses meilleures pièces. Cette négligence s'explique par un malentendu. Avoir fait de la simplicité racinienne la pierre de touche de la tragédie classique réussie entraîna très tôt à ne retenir dans la production cornélienne que les œuvres où construction, conflits, expression de l'amour, actions héroïques s'appréhendent d'emblée sous le signe de l'évidence

mythologie grecque. Phèdre reflète en tout points les spécificités du tragique racinien, toutes poussées au paroxysme. La passion y est féroce et inadmissible, à savoir l'inceste. Les conflits y opposent des êtres que tout devrait unir et le destin s'acharne contre les héros tragiques. Racine a voulu revenir aux sources de la tragédie antique. Ses premières pièces ont défiés le goût de son siècle, habitué aux beaux sentiments des héros cornéliens. Refusant tout optimisme accommodant, Racine veut renouer avec

de la ré-écriture, de l’imitation, de la re-visitation. Phèdre, comme toutes autres tragédies de Racine à l’exception de Bajazet tirée de l’histoire ottomane, emprunte son sujet à l’Antiquité, et plus particulièrement aux dieux, demi-dieux et héros qui animent le panthéon gréco-romain. Le Merveilleux mythologique Dans le domaine artistique, cet entrelacs de contes et de légendes ayant trait à la Grèce et à la Crète, mêlant monstres, mortels, exploits fabuleux, drames sentimentaux et enlèvements