Le Heros Tragique Face Au Destin

formulations qui permettent au héros de mieux cerner ce qu'il est. On pourra étudier les alternances de monologue et d'apparence de dialogue, l'alternance de récit et d'analyse que révèlent les modifications des temps. a) Monologue ou dialogue ? La longue tirade d'Hernani n'est interrompue par aucune réponse. Il s'agit d'un monologue, mais celui-ci s'adresse à des interlocuteurs différents, ce qui permet à Hernani de préciser sa situation face à son pays et face à Dona Sol. Le dialogue : il

c. La statue du commandeur : • Comme spectre, chargé d'arrêter DJ • Ordres (impératif) soulignent affrontement à son comble : 2 volontés contraire à présent face à face • Mais elle n'a rien d'immatériel : sa consistance, la pierre contraste avec être de chair DJ • Matière a connotation de immuable, froideur / antithèse avec H éphémère • 'Grâce' rappelle 'miséricorde' que DJ a jusqu'au bout rejetée • Délivre pas ultime avertissement mais prononce jugement (péché => mort) et exécute châtiment

toujours) - destin et fin tragique des personnages, décidés par le fatum - fonction didactique (Instruire par des références mythologiques ou instructions, par exemple) - les dieux décident pour les personnages dans Phèdre - aristocratie toujours représentée, présence de confidents et thèmes nobles (politique, religion, passion) - contient souvent la folie d’un personnage à cause de la passion extrême (passior en latin, souffrir). ● Définir un personnage tragique : Se trouve toujours face à un dilemme

scène, dénouement tragique = mort de DJ, juste après les pires provocations du héros : il fait le faux dévôt comme dans Tartuffe devant son père (V, 1)) en se confiant pourtant à Sganarelle (V, 2), devant le frère d’Elvire (V, 3), renonçant à tout honneur (contrairement à la scène où il lui sauve la vie en le défendant contre les brigands), enfin il méprise les avertissements du spectre, apparition surnaturelle qui prépare le dénouement tragique. Pbtique = en quoi la mort du héros est un dénouement

l’honneur de Dionysos lors des fêtes. A cette époque, trois grands auteurs tragiques sont connus pour leurs écrits tragiques : Eschyle, Sophocle et Euripide. Notre genre est la tragédie classique, le genre le plus noble, née sous l’absolutisme de Louis XIV. Elle utilise un élevé et sublime, et des personnages d’un niveau élevé : rois, nobles, seigneurs,… Et se fonde essentiellement sur la lutte de l’homme contre son destin qui, lui, ne peut rien faire pour l’éviter. De plus le dénouement est souvent

a) l’intimité : elle est perceptible dans le jeu des pronoms personnels. - ainsi les deux héros se tutoient - On remarque aussi la fréquence des expressions liant la première et la deuxième personne Enfin, l’union des deux héros se traduit par l’utilisation du pronom de la première personne du pluriel b) les déclarations : malgré la situation paroxystique de la scène : Rodrigue ayant tué le père de Chimène, Chimène demandant la mort de Rodrigue, l’un et l’autre, seul à seule, se déclarent

questionne sur les pours et les contres de tuer le père de Chimène. Il s’agira de se demander comment l’auteur a mis en scène un personnage héroïque et dans quelle mesure ce héros est à la fois tragique et pathétique. Nous chercherons à comprendre premièrement le dilemme que se pose le Cid, pour voir ensuite comment l’héros fait face à ses angoisses, et finalement, par quel moyen il décide de sacrifier l’amour pour l’honneur. AXE I : DILEMME AMOUR OU HONNEUR Dans ce premier monologue de Rodrigue

l’antithèse, l’oxymore et l’antiphrase. (ex. : les contes philosophiques de Voltaire). Le registre épique Le registre épique (ou héroïque), également appelé "tonalité épique", repose sur la réaction d'admiration du lecteur devant les exploits de héros surhumains. Utilisant le sublime et les procédés d'amplification (accumulations, images, hyperboles, superlatifs ...) les textes épiques exaltent des figures dépassant l'humanité et les réalités ordinaires comme dans une partie de la poésie hugolienne

consacré à l'exposition. Contrairement à la tragédie classique, la scène 1 n'a aucune tonalité tragique. C'est un scène de comédie (v21-22). D'autre part Don Carlos prend en charge une partie de l'intrigue scène 1 (v5 à 11): Doña Sol fiancée à un vieux seigneur aime un jeune cavalier. Par ailleurs l'enchaînement des répliques (stychomyties) dévoile Doña Josefa comme un personnage sot, voire insolent, face à Don Carlos capable de menacer de mort la duègne (v 20 et 28). On a donc une scène conflictuelle

le châtiment d'un héros qui a tenté d'échapper à la mort (il réussit par ruse à revenir des Enfers) et qui a échoué à conquérir l'immortalité. La pierre gigantesque qu'il est condamné à hisser figurerait l'Année entre le solstice d'hiver et celui d'été qui retomberait aussitôt vers le solstice d'hiver. Sisyphe est voué à mimer éternellement le cycle annuel dont il voulait sortir. Dans son deuxième essai philosophique, Le Mythe de Sisyphe, Camus qualifie Sisyphe d'ultime héros absurde. Il y établit