Le Héros Passif

« terrible voix de son père » → on le remarque aussi par les manifestations de sa violence physique : « un coup violent » (l-18) => Julien est victime, il est faible, se fait battre, il subit les coups. En même temps, c'est un être sensible (l-36) et passif, à l'inverse, son père est un homme d'action, qui ne laisse pas de place au compromis, il est présenté comme une force de la nature : « malgré son âge, celui-ci sauta lestement sur l'arbre soumis à l'action de la scie » (l-17) → Quant à Julien, il

l’auteur et la salle. » (M. Descotes) • En quoi le public est-il partie prenante de la création théâtrale ? Apparemment passif, ne dicte-t-il pas en fait sa loi ? Créateur à part entière de la pièce, ne joue-t-il pas lui aussi un « rôle » dans l’écriture et la représentation, indéfectiblement attaché à l’écrivain, au metteur en scène et à l’acteur ? I. Un destinataire passif de la pièce et du spectacle qui pourtant dicte ses lois « Les comédies ne sont faites que pour être jouées », dit Molière

Memnon ou la sagesse humaine (1750) : * La situation initiale décrit la décision du héros Memnon de devenir parfaitement sage du jour au lendemain en formulant un certain nombre de règles théoriques qu’il devra s’efforcer de respecter : absence de passions, notamment amoureuses dans le premier paragraphe, sobriété dans le deuxième et modération dans les désirs dans le dernier. * Par la suite, on retrouve notre héros Memnon face aux réalités de la vie. Il lui arrive un certain nombre de péripéties

complet de soixante francs, il gardait une élégance assez tapagneuse, un peu commune, réelle cependant ») => précision du prix (réalisme), opposition : « tapagneuse », « commune » « élégance [...] réelle » portrait nuancé du héros, rupture avec la tradition : un anti-héros? • Son passé et sa condition actuelle : militaire retraité (« ancien sous-officier » appartenant à la cavalerie légère « hussard »). Au temps du récit, c'est qqun qui manque d'argent (c.f. §3 il compte lepeu d'argent qu'il

péripéties que l’on peut suivre tout au long du conte sont égayantes comme le passage des fesses coupées lorsque Martine raconte son histoire ou encore la laideur de Cunégonde. De plus, les noms des personnages sont souvent amusants comme celui du héros « Candide » qui met en avant la naïveté du personnage, celui de « Cunégonde » ou celui de « Vanderdendur » qui a une consonance très amusante. Enfin l’ironie est présente grâce aux reprises des expressions de Leibniz comme « raison suffisante » ;

sauvage ; La terre s’en émeut, l’air en est infecté ; Le flot qui l’apporta recule épouvanté. Tout fuit ; et sans s’armer d’un courage inutile, Dans le temple voisin chacun cherche un asile. Hippolyte lui seul, digne fils d’un héros, Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pousse au monstre, et d’un dard lancé d’une main sûre, Il lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant

se rend compte que Meursault n’a pas une personnalité ordinaire : le personnage de Meursault n’a pas de traits de caractère bien définis. Il laisse couler les événements, et ne réagit comme la norme sociale le veut : il est sans cesse dans un état passif, on dirait que rien ne lui importe. «  Le récit est à la première personne, Meursault a donc une importance capitale, mais il décrit les évènements d’une manière objective, froide et distante comme s’il ne les vivait pas vraiment ou qu’ils l’effleuraient

Dans quelle mesure peut-on comparer les épisodes de Circé et Calypso? Qui, parmi les hommes, ne rêverait pas d’être comparable aux fameux Ulysse, dont les exploits sont racontés dans l’Odyssée, une œuvre aussi fameuse que son héros ? Mais ce dernier n’est pas l’unique personnage qui à marqué les esprits de centaine de génération de lecteur. En effet il y a également Circé et Calypso, des êtres hors du commun dont la ressemblance est plus qu’évidente. Il s’agit ici de voir quels sont les points

remplie voire même agitée. Connu pour plusieurs de ses œuvres dont notamment Le Cid qui a, rappelons-le, suscité une querelle pour des causes de bienséance, il a aussi écrit l'ouvrage dont nous allons étudier quelque aspect: Le Menteur, en 1643. Le héros, Dorante, a pris la fâcheuse habitude de mentir afin de séduire ses interlocuteurs et de les impressionner. La citation de la Fontaine, qui reprend deux des thèmes principaux de l'œuvre évoque ces deux aspects totalement opposés: la vérité et le mensonge

Pourquoi si peu d‘héroïnes se sont-elles imposées au fils des âges ? Un héros (ou, au féminin, une héroïne) est un personnage réel ou fictif de l'Histoire, de la mythologie humaine ou des arts, dont les haut faits valent qu'on chante son geste. Ces derniers, édulcorés par la légende dorée des hagiographes, sont passés dans la légende populaire. Rappel problématique + annonce du plan I- Les actes héroïques de personnages réels et fictifs Le terme d’"héroïne" apparaît en 1540 pour désigner une